vendredi 27 novembre 2009

COMMISSAIRE EUROPEEN AU CLIMAT !




La Commission Européenne vient de désigner ses commissaires après de multiples tractations occultes afin de ne mécontenter personne tout en s'assurant que le pouvoir sera toujours détenu par les Etats les plus puissants de cette armée mexicaine qu'est devenue l'Europe.
Une grande nouveauté bien dans l'air du temps, la nomination d'une commissaire au climat !! Gageons que cette dernière nommera très rapidement des sous-commissaires et des sous-sous commissaires pour répondre aux exigences plus démagogiques les unes que les autres de la conférence de Copenhague qui a la prétention de statuer sur le "réchauffement climatique", autrement dit de faire la pluie et le beau temps du XXI ièm siècle..... Un "sous-commissaire aux bovins" me semble urgent à créer car dans la croisade mondiale menée par nos dirigeants contre les émissions de CO2 il devient urgent de réglementer les émissions de gaz de nos vaches, grandes contributrices au réchauffement de la planète!
Après avoir réglementé la taille des petits pois, l'épaisseur des tranches de jambon et le nombre maximum de baleines pour un parapluie, les fonctionnaires européens ont encore du travail....car empêcher les vaches de péter, c'est compliqué même pour des technocrates européens!
"Quant la situation est compliquée, on peut la compliquer davantage" Edgar FAURE

mercredi 25 novembre 2009

C'ETAIT Alain PEYREFITTE























"La France n'est pas une ethnie. Elle est une aventure de civilisation sans cesse renouvelée. Elle s'identifie depuis toujours au combat des hommes pour un modèle qui les exprime et les élève à la fois". Alain PEYREFITTE


Il y a dix ans disparaissait Alain Peyrefitte, " un philosophe de la politique plutôt qu'un homme politique" comme l'a dit son biographe Jean-Claude Michaud. Normalien, énarque, diplomate, ministre, éditorialiste, académicien,...(excusez du peu!...), cet intellectuel de la politique aura profondément marqué son époque. Intellectuellement engagé il n'aura de cesse de se battre pour ses idées. Ni passéiste, ni réactionnaire, Alain Peyrefitte avait la passion d'apprendre et la volonté de tirer de ses multiples responsabilités une réflexion sur la société, la politique et sur l'histoire. Aussi nous laissera-t'il des ouvrages qui non seulement auront marqué son époque mais demeurent incontournables pour qui veut comprendre le monde des cinquantes dernières années du XXièm siècle: Le Mal français, réflexion sur le centralisme administratif, Quand la Chine s'éveillera, l'oeuvre d'un visionnaire, C'était de Gaulle, ouvrage capital d'un mémorialiste, La Société de confiance, comparaison magistrale entre les pays du Nord protestants et les pays latins catholiques.



Gaulliste, Alain Peyrefitte l'est devenu par raison, le gaullisme corespondant à sa vision des choses, à son souçi de concilier l'ordre et la liberté. Le centralisme administratif et l'insécurité ont été deux thèmes majeurs de ses réflexions. S'il fallait résumer sa pensée sur ces deux sujets ô combien toujours d'actualité en 2009, les deux citations suivantes peuvent servir de référence:


"Plus le cadre de la décentralisation est vaste, plus on risque de retrouver les phénomènes de télécommande et d'aliénation qui ont rendu odieuse aux provinciaux la bureaucratie parisienne".


"Pour être acceptée comme juste, la loi pénale doit être prompte, certaine et adaptée".
Garde des Sceaux, Alain Peyrefitte a lutté conre l'insécurité juridique qu'il estimait liée au corporatisme judiciaire. Auteur de la loi, très décriée, "Sécurité et Liberté", il estimait que "la plupart des laxistes de gauche sont des répressifs qui s'ignorent et que les répressifs de droite sont des anarchistes qui s'ignorent" (Alain Gérard Slama).
En conclusion de ces commentaires, un peu hagiographiques je le reconnais, (quand on aime, on ne compte pas !!), sur Alain Peyrefitte et son oeuvre, on ne peut qu'être d'accord avec Xavier Darcos qui, dans son éditorial du Figaro du 25 novembre, écrit: "dans le procès usuel fait à la droite française, et à l'époque gaullienne en particulier, d'être l'ennemie de ceux qui pensent, lisent et écrivent" la vie et l'oeuvre d'Alain Peyrefitte "prouvent que le culte de l'esprit n'interdit nullement le combat politique, fût-il de droite".
" Se hisser au plus haut de soi, s'envoler vers l'avenir" Alain PEYREFITTE
" La grandeur ? C'est le chemin que l'on prend pour se dépasser" Charles de GAULLE
Références : Eric ROUSSEL, Jean d'ORMESSON, Philippe TESSON, Jean AMOUROUX, Alain-Gérard SLAMA, Jean-Claude MICHAUD, Xavier DARCOS.
Livres : Alain PEYREFITTE Parlez, écrivez, agissez
C'était de Gaulle
Le Mal français
Quand la Chine s'éveillera
La Société de confiance
Rue d'Ulm
Le Mythe de Pénélope
Les roseaux fracassés
Jean-Claude MICHAUD Alain Peyrefitte (biographie)



lundi 16 novembre 2009

IDENTITE NATIONALE


Au milieu de la cacophonie politico-médiatique déclenchée par le débat sur l'identité nationale, le point de vue de la philosophe française, Chantal Delsol, mérite d'être lu attentivement : " Être français, c'est assumer le passé de la nation" : Le Figaro du 13 Novembre 2009.
Quelques rappels et vérités que nous ne devrions pas oublier:
"....Se sentir français aujourd'hui, c'est apercevoir que nous héritons d'une patrie en perte de puissance.....".
"...Être français, c'est une nostalgie, et l'analyse d'un manque irrémédiable, et la lucidité devant les béances laissées par l'histoire.....".
"....Il faut prendre le pays fatigué tel qu'il est et combattre pour l'arracher des ornières où il se débat inconsciemment....".
"...Être français, c'est, par affection pour la France, tâcher de comprendre les ressorts des maladies qui nous minent, oser en dévoiler les symptômes, avoir le courage de désacraliser nos certitudes qui nous entraînent par le fond...".
...."C'est un défi, aujourd'hui, que d'être français...".
..."Être français, ce n'est plus de donner des leçons au monde: c'est devenu une aventure de l'esprit...".
A n'en pas douter, quelque puisse être l'avis de chacun d'entre nous sur l'identité nationale, ce point de vue tranche avec les misérables arguments que nos hommes politiques ou intellectuels s'envoient à la figure depuis quelques semaines !!
" Comment se fait-il que notre cité ainsi décline?". SOCRATE

lundi 9 novembre 2009

MUR DE BERLIN




Il est amusant de constater, depuis quelques jours,le nombre croissant de "personnalités" qui affirment s'être rendu devant le mur de Berlin le 9 Novembre 1989 !.....à commencer par notre omniprésent président de la République, Nicolas Sarkozy, qui aurait même contribué à la destruction du mur avec ses petits bras musclés! Que dire de Jacques Attali, notre monsieur "je sais tout, moi et moi seul", qui lui donne dans un autre registre en déclarant ce matin que cette ouverture du mur en Novembre 1989 n'avait absolument pas été une surprise pour lui car évidente depuis plusieurs mois!! Belle analyse pour le plus proche conseiller de François Mitterrand qui explique peut-être le désarroi de ce dernier dans les jours qui ont suivi cette journée de libération de la RDA.
Derrière ce délire médiatique et cette récupération par des politiciens sans scrupule, n'oublions pas les seuls vrais artisans de cet événement: Mikaël Gorbatchev et Helmut Kohl sans lesquels rien n'aurait été possible, sans oublier les millions d'allemands, de l'Ouest comme de l'Est, dont la résistance active et passive depuis 1961, a fini par ébranler un régime totalitaire et sans espoir.
"Que d'hommes admirables et qu'on ne connaîtra jamais!" LA BRUYERE
"Un imbécile qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis"
Michel AUDIARD