lundi 18 octobre 2010

LA CHIENLIT


" Mon cher ami,
Chaque jour, chaque heure qui passent montrent plus clairement que l'affaire des grèves est une entreprise politique dirigée contre "qui vous savez", avec le concours de toutes les oppositions.
Il est essentiel, pour le présent et pour l'avenir, que l'issue soit l'échec complet de ceux qui ont monté cet assaut.
Cela exige d'abord que, du côté du gouvernement, aucune concession ne soit faite par rapport à ce qui avait été dit.
Cela exige aussi que le gouvernement se décide à informer le public sur les réalités en ce qui concerne le progrès du niveau de vie des services publics depuis 1958 et la nécessité de l'équilibre.
S'il en est ainsi, le succès final est assuré. Sinon, tout y passera.
Amicalement, "
Charles de GAULLE 18 Mars 1963 Lettre au Premier Ministre
Quelques jours après cet ordre présidentiel la grève générale décidée par les mineurs prenait fin sans aucune concession du gouvernement......N'est pas de Gaulle et Pompidou qui veut, mais messieurs Sarkozy et Fillon il est temps d'agir et de prendre vos responsabilités, ....pour une fois.
"Soyons fermes, purs et fidèles; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé".
Charles de GAULLE

mardi 12 octobre 2010

COURAGE et ACTION



"Le meilleur remède contre la peur, ce n'est pas l'optimisme. C'est le courage et l'action".

André COMTE-SPONVILLE


Alors qu'une fois de plus notre pays se ridiculise aux yeux de l'Europe entière à propos d'une réforme des retraites dont nul ne peut nier la nécessité absolue, il est réconfortant de lire un éditorial où le bon sens, l'intelligence d'analyse et la sérénité nous font oublier le temps d'un instant l'égoisme, le mépris, l'ambition personnelle, le mensonge, les lamentations, l'irresponsabilité, en un mot la bêtise incommensurable dont font preuve depuis quelques semaines le gouvernement, les syndicats, les politiques, droite et gauche confondues et les médias bien entendu, dans cette tragi-comédie dont seul notre pays a le secret.

André Comte-Sponville dans le magazine Challenges du 7 octobre dernier déplore le pessimisme qui mine le pays depuis quelques années. L'inquiétude de nos concitoyens se nourrit de la peur de l'avenir, habitués à une amélioration constante de leur situation personnelle," chaque génération vivant mieux que la génération précédente". La situation économique et sociale du monde et de la France en particulier a en effet durablement changé: "nous sommes des millions à craindre que nos enfants n'aient une vie plus difficile que la nôtre.....On craint un long crépuscule et des lendemains qui déchantent".

Ce pessimisme savamment entretenu par certains "ne doit pas conduire à nous abandonner à la dépression ambiante.....Ce n'est pas une raison pour renoncer au progrès et à la justice..... Quant au bonheur individuel il dépend moins de la richesse matérielle que de biens non marchands: la santé, l'amour, la famille, la sagesse, la spiritualité...L'Etat dans ces domaines ne peut rien garantir, il ne le peut, il ne le doit. Mais nous avons besoin de lui pour combattre, ensemble, les causes de malheur, pour la part qui dépend de nous: la misère, l'oppression, l'injustice, la violence, le fanatisme,... IL Y A DU PAIN SUR LA PLANCHE ET C'EST TANT MIEUX."


Puissent les irresponsables de tout poil qui cherchent à paralyser notre pays par des manifestations catégorielles imbéciles, encouragés par des bobos soixante-huitards attardés et des alter mondialistes bornés trouvent le temps de lire cet éditorial qui ose prendre le contre-pied de nos bien- pensants!....Il est permis, hélas, d'en douter....

"La France ne peut être la France sans grandeur".

Charles de GAULLE