lundi 24 janvier 2011

Indignés, TAISEZ-VOUS !




"Le déclin commence quand l'homme dit : Que va t'il se passer? au lieu de dire: Que vais-je faire?".

Jacques CHIRAC


Le lexique de la bien-pensance et du politiquement correct vient de s'enrichir d'un nouveau mot : indignation. A l'instar d'un vieux monsieur, au demeurant bien sympathique, Stéphane Hassel, auteur d'un petit opuscule au titre accrocheur : "Indignez-vous!", il est devenu "tendance" de s'indigner de tout et de n'importe quoi : "Il neige en hiver.." quelle horreur !!

Tout ceci, bien entendu, est orchestré et amplifié par nos pseudo-élites culturelles, politiques et médiatiques qui, comme l'a écrit récemment Christian Saint-Etienne (Le Figaro, 22 janvier 2011) en les qualifiant "d'élites culpomédiatiques", ...."vomissent leur propre pays et manquent de patriotisme vis à vis de ce même pays qui les a portées là où elles sont ".

Je rêve d'un pays où l'indignation stérile, la compassion de circonstance, la repentance calculée, le pessimisme affiché, l'assistanat institutionnel et le dénigrement systématique feront place à l'esprit d'entreprise, l'esprit critique, la reconnaissance des droits et des devoirs de chacun, l'optimisme, le bon sens, l'amour de son pays, la valeur du travail, la confiance en l'avenir et le courage.

Ce n'est pour le moment, et pour longtemps je le crains, qu'un rêve !!

"La nation est le seul bien des pauvres".

Jean JAURES

dimanche 2 janvier 2011

PRINCIPE DE PRECAUTION




"La peur est devenue le seul fondement de notre action collective".


Jean de KERVASDOUE


Réf. : Le Figaro Magazine du 31 Décembre 2010.

Avec le dernier livre de Jean de Kervasdoué, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, intitulé "La peur est au-dessus de nos moyens" la rigueur scientifique alliée à un solide bon sens de l'auteur nous rappelle, s'il n'est pas déjà trop tard, les dangers pour notre pays du politiquement correct et de la pensée unique chers aux politiques et aux médias dont la méconnaissance fondamentale du monde dans lequel nous vivons est consternante.


L'interview publiée dans le FigMag du 31 Décembre est à lire absolument pour qui veut découvrir ou redécouvrir quelques idées ou démonstrations de simple bon sens que " l'idéologie dominante de la protection, avec pour seul souci la sauvegarde des avantages acquis " peut nous avoir faites oublier.


Au travers d'exemples récents (OGM, antennes-relais, grippe H1-N1, dioxine, pesticides) le professeur de Kervasdoué démontre l'absurdité des décisions prises en France au détriment de notre compétitivité, du développement de notre agriculture mais également de la santé de nos concitoyens! ( "les diabétiques sont soignés grâce à une OGM qui fabrique de l'insuline humaine...). Ainsi faut-il rappeler aux agités des soi-disant dangers des antennes-relais que celles-ci émettent cent mille fois moins d'énergie que les antennes de télévision....:

"Entre oukases écologiques et technocratie psychorigide, le monde marche sur la tête".

Deux autres exemples pour illustrer les dangers du sacro-saint "principe de précaution", véritable bombe à retardement qui hélas figure dorénavant dans notre Constitution! :

" En cinquante ans, la qualité de notre alimentation s'est accrue dans des proportions considérables, et pourtant nos contemporains croient en la dangerosité de certaines traces de produits chimiques indispensables à l'agriculture, alors que le nombre de toxines naturelles sont bien plus dangereuses. ....Non, le pain n'est pas plus naturel que le vin.....Non, le pain si "campagnard" et "bio" qu'il soit, ne pousse pas dans les champs des pays tempérés, c'est le blé! Il faut donc se mettre dans la tête que tous les produits ont des toxines naturelles et que nous en ingérons dix mille fois plus que nous n'absorbons de traces de produits chimiques".

"....Les instances réglementaires françaises, certainement influencées par le Grenelle de l'environnement, sont prises du zèle des nouveaux croyants......Résultat, notre industrie chimique finit par ne plus fabriquer de pesticides. C'est pour cela que nous avons la dengue et le chikungunya dans le Var......C'est précisément parce qu'on considère comme dramatique d'étendre des insecticides dans des territoires comme la Camargue, enfer d'insectes il y a encore un demi-siècle, qu'on se retrouve à se pulvériser la peau de produits répulsifs pour se protéger. Pas des traces, non, des grammes!".

"Il faudra bien prendre conscience que nos certitudes d'aujourd'hui risquent d'être nos erreurs de demain".

"Avec le principe de précaution, nous torpillons notre industrie et notre recherche".

Jean de KERVASDOUE