jeudi 26 juin 2014

ALSTOM : chronique d'une mort programmée






"On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance".
                       NAPOLÉON

                   L'accord intervenu entre les pouvoirs publics et General Electric a été à l'évidence négocié à des fins purement politiques et non pas dans l'intérêt de la France, des salariés d'Alstom et des actionnaires. Arnaud Montebourg a convaincu François Hollande d'acheter ce qu'il ne voulait pas acheter et Martin Bouygues de vendre ce qu'il ne voulait pas vendre.
                    Outre l'immixtion ahurissante de la politique politicienne dans la marche d'une entreprise privée qui a vu un triumvirat d'opérette, Royal / Montebourg / Hollande, décider du sort et de la mort programmée d'Alstom, cet accord est un cuisant échec pour le gouvernement, maladroitement camouflé en un soi-disant sauvetage "patriotique"(!), qui va coûter 2 milliards d'euros à la France. Grâce, ou plutôt à cause, de l'activisme et de l'agitation irresponsable d'Arnaud Montebourg, bien décidé à venger l'affront  du naufrage de Florange, General Electric devient propriétaire de la branche énergie d'Alstom pour 9,2 Mds d'euros au lieu de 12,35 Mds proposés initialement par le géant américain qui n'en est pas encore revenu !...
                     Mais notre ex-conseiller général de Corrèze, nostalgique des petits arrangements et combinaisons de la IV iem République, est satisfait: son fou du roi, le guignol du gouvernement Arnaud Montebourg, n'a pas démissionné, sauvegardant, pour combien de temps encore?, une fragile unité gouvernementale à laquelle il fait semblant de croire....  PITOYABLE !!

    "C'est un terrible avantage de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser".

                                                        RIVAROL