lundi 28 juillet 2014

SOULAGES :UN FUMISTE QUI NE FAIT PAS RIRE?






"La connerie, c'est comme la grippe, elle ne fait pas de distinction sociale. Elle est démocratique".
                                       Anthony PALOU

                  "Soulages et l'art contemporain : de l'humour au pompeux". C'est sous ce titre que Luc Ferry a tenté de remettre à l'heure les pendules, passablement déréglées depuis quelques années, sur l'art contemporain ( "l'art comptant pour rien") et ses dérives ridicules, pédantes et mercantiles.

  Réf. : Le Figaro / débats / 24 juillet 2014    


             Quelques extraits d'une chronique rassurante, pleine de bon sens qui nous rappelle qu'il faut raison garder devant les excès imbéciles de la culture bobo qui envahissent l'art dit "contemporain" :                 

                  " Soulages est-il vraiment le maître du noir ? Et pourquoi pas du bleu, du vert ou du rouge ?".........

     ..............." J'avoue tout : c'est vrai , il faut avoir bien mauvais fond,........., pour briser l'unanimisme touchant qui a entouré l'inauguration par François Hollande du Musée Soulages."..........

    ................" Face au rouleau compresseur des thuriféraires de l'art contemporain, grands banquiers, bobos ou capitaines d'industrie, face aux prix astronomiques qui en mettent plein la vue au bon peuple, je vous invite pourtant à réfléchir".......

   ................" Du courage, il en faut pour pour s'opposer aux cris d'orfraies que poussent les gardiens du temple moderniste......   ; il n'en faut que davantage affirmer son droit absolu à dire haut et fort que ces œuvres conceptuelles laissent de marbre tous ceux qui aiment encore le sens et la beauté.".........

.................." Je sais d'où viennent les blagues qui ont donné naissance aux œuvres d'art purement intellectuelles. Car c'est bien de blagues qu'il s'agit à l'origine et la vraie question est de savoir comment ce qui relevait de la plaisanterie a pu, dans l'océan d'inculture où baigne le monde actuel, se faire passer pour oeuvre d'art."...

.................." Faisons un peu d'histoire. Le premier monochrome noir est né en 1882, sous le pinceau de Paul Bilhaud, un des pilier de l'esprit "fumiste". L'auteur est oublié, mais le titre est resté : "Combat de nègres dans un tunnel".... (ndlr : il est vraisemblable qu'avec un tel titre l'artiste aujourd'hui serait mis à l'index et condamné pour propos injurieux et racistes......dans le cadre, bien entendu, de la lutte contre toutes les  formes de "stéréotypes" !!).

..................." Alphonse Allais, lui aussi éminent représentant du fumisme,......., accouche aussitôt d'un immense monochrome rouge intitulé : "Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer Rouge".....; dans la foulée il crée le premier concert de silence, une oeuvre de circonstance, "pour l'enterrement d'un grand homme sourd" et parce que les "grandes douleurs sont muettes.".....

............." Soulages, comme on le voit, n'a rien inventé. Il ne fait que recycler dans le registre pontifiant ce qui appartenait au siècle dernier à celui autrement plus profond de l'humour. Car le rire de la bohème avait du sens, une authentique portée philosophique : il s'agissait pour la jeunesse romantique la plus audacieuse de rompre avec la monotonie du monde bourgeois, .....".......

............" Que nous est-il arrivé pour que la logique capitaliste de l'innovation destructrice renverse toute cette effervescence joyeuse, jeune et pleine de charme, en son contraire, la pesanteur, le snobisme et l'argent roi? ".


                         Cette chronique est réconfortante. Le bon sens et la beauté finiront par l'emporter !!


"Quand je n'aurais plus que ma paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie française."
                                          Georges BERNANOS

                                                                                                                                                                                                                                               

2 commentaires:

  1. Je suis un peu déçu par ce commentaire sur Soulages.

    Soulages, loin des artistes de cour du monde de la finance ou de l'entourage du prince ploutocrate et lâche qui nous gouverne, à toujours mené avec persévérance sa recherche de la lumière au travers de la monochromie.

    Soulages, comme avant lui Kasimir Malévitch ou Yves Klein, peut être critiqué pour son approche artistique. Mais au moins doit on lui faire crédit d'avoir exercé son art loin du microcosme bobo et des paillettes qui illuminent les médiocres.

    Soulages et un homme simple et réservé. Sa récupération par un Hollande faible et en mal
    de marqueurs intellectuels ne doit pas lui être reprochée, quoi qu'on pense de sa peinture.

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    1. La recherche de la lumière au travers de la monochromie, qui plus est du noir, cela me dépasse ! sans doute ne suis- je pas assez intellectuel pour comprendre cela?.. Ma passion de restauration de tableau suffit à mon bonheur de goûter la peinture, la vraie , celle qui a une âme et de l'émotion. Tant mieux pour ce bon monsieur Soulages si des amateurs de noir sont prêts à payer des sommes indécentes pour chercher la lumière ..

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