mercredi 16 mars 2016

SOUTIEN AU CARDINAL BARBARIN



" Je mettrai très volontiers ma fierté dans mes faiblesses..., lorsque je suis faible c'est alors que je suis fort".

                   Saint PAUL   (II ièm  lettre aux Corinthiens  12,7- 10)



                           Le lynchage politico- médiatique dont est l'objet Monseigneur Barbarin n'est qu'une étape supplémentaire de la volonté de déstabilisation de l'église catholique menée un peu partout en Europe, et en particulier en France par le pouvoir en place avec l'assentiment de toute la classe politique qui, au mieux se tait, mais le plus souvent crie avec les loups. Désinformation, amalgame, confusion, réapparition fort à propos de dossiers classés, déclaration à la presse ( honte au Figaro !) d'un soit-disant haut fonctionnaire éploré par une affaire d'homosexualité (et non pas de pédophilie) dont il a été "victime" à 16 et 19 ans il y a plus de 20 ans et qui a déclaré "vouloir la peau de Barbarin" (sic). Tous les coups sont permis !  C'est l'hallali ....

             Pourquoi tant de haine ? Les positions courageuses de Monseigneur Barbarin notamment en faveur de la Famille et contre le mariage pour tous ainsi que son soutien aux chrétiens d'Orient sont très mal perçues "en haut lieu". A travers lui c'est tout le renouveau de l'église catholique de France en marche depuis quelques années, avec le soutien affiché avec force de Messeigneurs Barbarin, Aillet et Rey notamment, qui est visé et que nos "élites laïcardes" veulent détruire par tous les moyens .

             Messieurs les christianophobes votre pathétique tentative de destruction est perdue d'avance, vous le savez d'ailleurs parfaitement et cela vous rend particulièrement agressifs. Sauf à ne plus croire en la Justice de notre pays votre entreprise de dénigrement de Monseigneur Barbarin, dont vous savez parfaitement qu'il a agi  dans la plus grande transparence dans cette triste affaire de pédophilie, est vouée à l'échec. 


                            " En quoi consiste le jugement envers toi ? A n'aimer pas ce que tu étais afin de pouvoir devenir ce que tu n'étais pas; à te juger toi-même en toi-même, sans faire acceptation de ta personne, sans te pardonner tes fautes, sans les aimer parce qu'elles sont ton œuvre; enfin à ne pas te glorifier du bien qui est en toi et à n'accuser pas Dieu des maux dont tu souffres. Sans quoi ton jugement serait dépravé, et par conséquent il ne serait pas un jugement. S'il est droit, ce sera un jugement véritable, s'il ne l'est pas, ce ne sera pas un jugement mais un crime."


               Saint  AUGUSTIN    Sermon XLVIII  "Se juger soi-même"




samedi 5 mars 2016

PRÉSIDENTIELLE : Recherche d'un "grand homme"



" L 'honnêteté n'exige pas de dire tout ce que l'on pense.Elle exige seulement de ne rien dire d'autre que ce que l'on pense".
                                                 
                                                  Helmut SCHMIDT


Réf. : Le Figaro du 3 mars 2015  "Opinions" Luc Ferry


               Les Primaires pour les prochaines élections présidentielles agitent le microcosme politico-médiatique parisien, et pendant ce temps notre pays s'enfonce jour après jour dans le chaos économique, social et moral dans l'indifférence générale de ceux que certains continuent à appeler nos "élites" !....

              Dans un article intitulé " Primaires pour présidents normaux", Luc Ferry explique comment et pourquoi "notre monarchie républicaine est désormais en décalage total avec la situation actuelle". Son diagnostic, factuel, est sans complaisance . Jugez plutôt :


                                " Désormais, à droite comme à gauche, les primaires se sont imposées comme allant de soi. Seuls quelques gaullistes continuent de faire la moue devant ce qu'ils tiennent pour une trahison, sinon de la lettre, au moins de l'esprit de la cinquième République ."....

          ....." Selon la formule consacrée, l'élection suprême, c'était "la rencontre singulière d'un homme et d'un peuple", une alchimie qui devait s'élaborer au-dessus des partis.

                 Disons le tout net, ce cas de figure appartient désormais au passé. Pourquoi? D'abord parce qu'aucune personnalité aujourd'hui ne s'impose d'évidence, mais aussi et surtout parce que cette conception du chef de l'Etat supposait en arrière-fond une certaine mythologie que notre univers démocratique, à " l'échelle humaine", comme disait Blum, a tout simplement laminée: celle du "Grand Homme". ......

         ....." Confronté l'autre jour, sur une chaîne de radio, à un député (...  ...) j'ai dit par plaisanterie que cette dernière, la primaire, ressemblait davantage à un concours de nains de jardins qu'à une propédeutique à l'exercice de la magistrature suprême. Bien entendu, le trait était excessif, j'en conviens volontiers. Il y a parmi les candidats à la candidature des talents réels, peu contestables. Reste qu'on n'y trouvera rien qui ressemble, fût-ce de très loin, à ce que Hegel appelait un "grand homme".

                  Que désignait l'expression ? Au moins deux choses : une capacité à faire bifurquer l'histoire de manière radicale à partir d'un grand dessein,( ....); mais plus encore, une aptitude à incarner, au sens propre du terme, la nation dans toutes ses composantes, dans ses valeurs comme dans son histoire. Pour le meilleur, Clemenceau, Churchill ou de Gaulle pouvaient y prétendre, et pour le pire, Staline ou Hitler".
                   Rien de tel n'est imaginable dans ce champ de bonsaï qu'est devenu le paysage démocratique". .....

           ....." nos politiques ont rompu avec le sens et la culture de l'Histoire avec un grand H. Pour la plupart énarques, avocats ou normaliens, il y a quelques exceptions, mais rarement au premier plan, ils n'ont aucune compétence particulière (.....)  (...)" ce sont des généralistes, des esprits déliés et tous terrains qui apprennent avant tout à communiquer, (.....)   (...)" Leur capacité à penser par eux-mêmes de manière solide est restreinte, quant à leur aptitude à forger une vision du monde à long terme, elle est proche de zéro. Pour l'essentiel, leur culture,( ...)  (....), se limite à la sociologie électorale et aux pseudosciences de la communication. Science Po et Havas leur tiennent lieu de viatique.
                   Quand le général de Gaulle est mort, plusieurs journaux,( ...), ont titré à la une : "La France est veuve" (reprenant en cela la formule de George Pompidou lors de son intervention à la télévision). Quelle que soit l'amitié et l'estime qu'on peut éprouver pour certains candidats, aucun d'entre eux n'attirerait tel éloge." .....

           ....." Il est urgent d'inventer une organisation politique qui tienne compte de cette nouvelle donne, un système plus collégial, qui cesse d’attribuer des prérogatives de "guide génial" à un individu isolé, en vérité "normal" et, par la même,aussi peu guide que génial".



                                                       Tout est dit !!!


 "Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion".

                                                      Paul VALÉRY