mercredi 27 avril 2016

HÉ, OH LA GAUCHE !





                       Alors que le gouvernement s'approprie sans vergogne la signature d'un contrat de fabrication de sous-marins avec l'Australie, rappelons nous les paroles en forme de cri d'alarme du chancelier allemand Helmut Kohl en 1993 :

    " Une nation industrielle n'est pas un parc de loisirs où les retraités sont de plus en plus jeunes, les étudiants de plus en plus âgés, les horaires de travail de plus en plus réduits et les congés de plus en plus longs..."

                 Toute référence à un pays que nous appellerons la France n'est pas fortuite. Vingt trois ans après cet avertissement, le parc de loisirs s'est développé, les RTT ne font que croître et embellir, les lycéens et soi-disant étudiants vont toucher une indemnité le temps de trouver un premier travail, les cheminots partent à la retraite à 52 ans, etc , etc....

     Ah j'oubliais, les chômeurs sont au nombre de 3,79 millions !.....

            Hé, oh la gauche , Oh, hé la droite,  que proposez vous ?




dimanche 3 avril 2016

LA FRANCE PLEUREUSE ET COMPASSIONNELLE


 



"Les Français ont besoin d'avoir de l'orgueil de la France. Sinon, ils se traînent dans la médiocrité....."
  
Charles de GAULLE


                   Face au spectacle navrant d'une France pleureuse et compassionnelle il est réconfortant de lire des positions telles que celle d'André Bercoff que je reproduis ci-dessous dans son intégralité :  ( Valeurs Actuelles, 31 mars 2016)

                    " Après l'attentat, quelques images furtives extraites de portables: du sang, de la sueur, des larmes, des cris. Exposition des corps. Témoins en ayant réchappé, essayant de narrer l'indicible. Secouristes fatigués et traumatisés. Héroïsme du quotidien. Premiers soins, solidarité primale, nécessaires victoires de la vie malgré tout. Très vite, les commentaires des experts, des spécialistes, des analystes, murmures sans fin, des hypothèses, des spéculations, jusqu'au procureur de la République qui fait le point. Anne, ma sœur Anne, ne vois -tu rien venir?  Elle ne voit que les psys qui poudroient, les avocats qui verboient et les politiques qui merdoient. Figures imposées. Et puis arrivent les cerises sur le gâteau, comme à chaque fois, comme à chaque massacre, comme à chaque chapitre funèbre orchestré par des djihadistes du châtiment divin. Quelques heures après l'attentat, la place la plus proche se remplit de bougies, de fleurs, de dessins, de pancartes, de peluches, de slogans: je suis Charlie. Je suis Paris. Je suis Bruxelles. Même pas peur. Vivre ensemble. Pas d'amalgame. Unis contre la haine. Arrivent le piano, la guitare, le violoncelle, les chœurs:  "Imagine" de John Lennon. "L' hymne à l'amour" d'Edith Piaf. La tour Eiffel aux couleurs du pays martyr. Les ministres s'embrassent. Pleurs et couronnes. Nous avons résisté. Nous sommes là. Jusqu'au prochain épisode. 

                     Permettez quand même de poser une petite question, certes fâcheuse et intempestive: pense-t'on vraiment que les djihadistes arrêteront de se faire sauter dans les métros, les cafés, les aéroports et les salles de concerts si les victimes potentielles continuent de répliquer par ce Luna Park folklorique, sentimental et lacrymal? N'y a-t'il vraiment rien d'autre à faire et aucune autre manière de réagir, pour les hommes, les femmes et les enfants qui risquent demain d'être, à leur tour, dans le cœur de cible des très déterminés guerriers de Dae'ch? Ne répondez pas tous à la fois".


                              Une France debout, est-ce encore possible?

....." Sinon,..., ils se disputent, ils prennent un raccourci vers le bistro! .."

                                               Charles de GAULLE