dimanche 30 décembre 2018

BONNE ANNÉE !



"Pour devenir la proie du scandale et de son propagateur, Satan, il suffit de préférer à la gloire qui vient de Dieu la gloire qui vient des hommes".

                                    René GIRARD


            " Le soleil est levé, la plage est découverte,
              La pêcheuse au pied rose est partie en riant,
              Et court déjà la-bas sur la côte déserte,
              Où les courlis peureux s'envolent en criant. 

              Dans ses yeux innocents, plus verts que la fougère,
              On dirait que le flot met son reflet changeant.
              Ses cheveux sont tordus sous sa coiffe légère, 
              Et son cou nu frissonne aux caresses du vent".  ....

 ......      "Retourne à ton foyer. Pourquoi ris-tu, ma belle,
              En revenant légère à travers les galets ?
              Saurais-tu qu'un pêcheur arrêtant sa nacelle
              T'a vue... et que son cœur reste dans les filets .

              Emporte à la maison te pêche merveilleuse,
              Vends le poisson d'argent que la mer t'a jeté,
              Mais comme un doux trésor garde bien, ô pêcheuse,
              Le cœur du matelot surpris par ta beauté !". 

                            Jeanne NABERTLa pêcheuse, Audierne 1902


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                "Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
               Valse mélancolique et langoureux vertige".

                           Charles BAUDELAIRE


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                       BONNE ANNÉE !

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                           " Premium omnium salus patriae" 
        "La première de toutes les choses est le salut de la patrie". 

                                       Charles de GAULLE 


lundi 24 décembre 2018

GILETS JAUNES: RECONSTRUIRE




    " Le peuple m'a envoyé pour exposer mes idées, non les siennes".

                           CONDORCET



Réf. : Le Figaro  "Opinions"  Nicolas Baverez  24 décembre 2018  

                 " Et maintenant, que faire ? ".


                 ......." Plus la situation est confuse, plus il faut l'aborder avec des idées claires." ....

               ......." Une crise politique  ne se dénoue que par une sortie politique..."

               ......." La réponse procédurale à travers une consultation nationale est inopérante pour répondre à un désarroi existentiel."  .....

               ....... " La priorité absolue doit être donnée à la reconstruction  de la France, ...."  .....

               ....... " A Emmanuel Macron de renouveler son entourage et son environnement mais surtout de changer l'état d'esprit d'une secte de zélateurs " trop intelligents, trop subtils, trop techniques" pour être compris de leurs concitoyens."  ......

                ....... " Jupiter et son Etat vertical ne sont pas la solution mais le problème. Les Français sont la solution, à condition qu'on cesse de leur mentir et qu'on leur fasse confiance".

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    Emmanuel Macron et sa cour entendront-ils la voix et suivront-ils la voie de la raison ?


" L'élément tragique de l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de la vie, c'est que cela le dérange de moins en moins".

                           VACLAV HAVEL




" Il arrive souvent que les intérêts des Français, ou ce qu'ils croient tel, ne coïncident pas avec ceux de la France".

                              Charles de GAULLE

dimanche 16 décembre 2018

GILETS JAUNES et FESSÉE







" Il y a dans la morgue des macroniens un côté nouveau riche du savoir qui donne envie au citoyen le plus paisible de leur botter le train arrière".

                    Denis TILLINAC


                                Alors que la France n'en finit pas de jaunir sous le coup d'une angoisse existentielle dont elle seule a le secret et d'un accès de jalousie sociale, pathologie très répandue dans notre pays, nos députés se sont entre déchirés devant les caméras de télévision à l'Assemblée Nationale sur le sujet capital de la fessée avant d'en approuver la suppression !.....   :
              
           A en tomber sur le c..! ou plutôt sur les fesses... Vivement un Référendum d'Initiative Citoyenne, le désormais célèbre RIC,  sur un telle question qui pourrait remettre en cause "le fondement" même de la République !



" Le suffrage universel en donnant un bulletin de vote à ceux qui souffrent leur ôte le fusil".

                     Victor HUGO






vendredi 14 décembre 2018

MACRON : La chute du prince auto-proclamé







"Il y a plusieurs manières de porter la couronne......Mais la plus belle, c'est  de la porter comme une couronne d'épines".

                Philippe de VILLIERS


                               Le prince et ses courtisans ambitieux, dont la suffisance n'a d'égale que l'incompétence, viennent d'être rappelés à l'ordre par ceux qui "traversent la rue" en "fumant des clopes"l et vont au travail en voiture diesel. Tétanisés, telle une poule qui a trouvé un oeuf, ils sont incapables de réaliser et donc de comprendre ce qui se passe dans un pays qu'ils voulaient livrer aux mirages de l'Europe supranationale, de l'écologie totalitaire et du mondialisme aveugle multipliant comme à plaisir provocations et fautes politiques. Point n'est pourtant besoin de sortir de l'incontournable diptyque Sciences Po / ENA pour constater la fracture grandissante qui s'installe, semaine après semaine, entre ceux qui décident et ceux qui subissent.




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 Réf.: Chantal DELSOL,  "La politique n'est pas un conte de fées" (Le Figaro, 14 décembre 2018)





                                 "«Malheur à la ville dont le prince est un enfant», a écrit Montherlant, adaptant une parole de l'Ecclésiaste: «Malheur à la ville dont le roi est un enfant.» Voilà l'une de ces vérités qui traversent les millénaires et les cultures. Rien aujourd'hui ne saurait autant nous convenir.

           Qu'est-ce que le malheur pour une société? la dislocation de ses éléments, la séparation des groupes, la lutte des classes, les combats intérieurs. Scipion avait vu dans son rêve deux soleils dans le même ciel, disait Cicéron, mais le vrai scandale est de voir deux peuples dans la même république. Nous y voilà.

            L'espèce de magie qui avait environné l'élection d'Emmanuel Macron tenait de l'enchantement et provoquait la fascination. Cela parce qu'un homme si jeune et si doué, porté si vite et aisément au siège le plus élevé que tant d'autres reluquent dans l'impuissance, ne pouvait manquer d'éblouir. Dans les contes de fées, le prince charmant ne captive que parce qu'il unit la grande jeunesse au grand pouvoir, alliance tellement séduisante qui suscite l'admiration.

            Ainsi la presse a-t-elle pu dire au moment de l'intronisation de notre président qu'à ce moment-là il «marchait sur l'eau» - image bien parlante pour décrire le phénomène de séduction dont nous avons été témoins. La jeunesse habite l'avenir: un président si jeune ne pouvait que nous apporter la promesse et donc l'espoir, à nous vieille nation cacochyme. Sa désinvolture patricienne, son intelligence de mandarin surdoué, tout en lui brillait.

Un président hors sol

                              Pourtant, les Français ont senti très vite ce mépris même pas dissimulé, qui révélait la gloire de soi et le sentiment de toute-puissance, toutes choses qui ne sont pas des caractères d'adulte, ou bien d'un adulte resté enfant. Il croit que tout est possible, que sa parole suffit à créer la réalité. Il est narcissique, centré sur soi-même, voit le monde à ses pieds. La compréhension des limites vient avec la maturité. Qu'est-ce que la maturité en démocratie? C'est la connaissance du peuple, et la complicité avec lui. Pour cela, rien de tel que le mandat local. Un président devrait toujours avoir été maire préalablement. Le nôtre n'a d'électeurs que les élites urbaines qui lui ressemblent. Il est tout à fait hors sol, en apesanteur

             On peut souligner, à juste titre, que nous avons des centaines de milliers d'emplois disponibles pour des chômeurs désoccupés - mais c'est de la morgue inutile que de proposer au chômeur de juste «traverser la rue» pour aller chercher l'emploi disponible.

              On peut penser, à juste titre, que les Français sont les citoyens les plus gâtés du monde en termes d'allocations, de vacances et du reste, et que quelques-uns peuvent en profiter pour nourrir leur paresse, mais c'est arrogance que d'aller déprécier les Français à l'étranger en ridiculisant leurs défauts typiques. Aucune position d'autorité (de parent, de professeur) ne donne le droit de rabaisser ceux qui sont en situation d'obéissance: le faire est signe de fatuité. Un président qui ridiculise ses citoyens en raison de leurs défauts (même réels) manifeste qu'il n'est pas capable de dominer la hauteur de la fonction, qu'il la regarde comme un jeu où se déploie, par le dédain, sa puissance. Lundi, le président a dit regretter ce dédain, et vouloir changer d'attitude - mais cela suffira-t-il à convaincre?

             Une partie de l'œuvre de Paul Ricœur développe l'idée de reconnaissance. Sans doute ne suffit-il pas d'avoir lu Ricœur pour l'avoir compris. Les peuples ont besoin de reconnaissance. Il ne suffit pas de leur jeter du pain, et il est contre-productif de leur jeter du pain en ricanant. Car chaque citoyen tient à son honneur. Et, il faudrait le préciser abondamment, ce n'est pas seulement une question de communication: chaque citoyen, fût-il le plus mal loti par la nature et le plus vulgaire, possède une dignité et un honneur auquel il tient à juste titre. Il possède aussi un bon sens qui le met au même niveau que le gouvernant pour décider du destin commun - la démocratie est fondée là-dessus, ou n'est pas.

              Pour gouverner, il faut estimer le moindre citoyen, ce qui n'est pas donné à tout le monde - méprisants s'abstenir. Or notre président est un technocrate qui croit qu'il faut être sachant pour avoir les bonnes réponses - d'où cette manie de vouloir  expliquer, comme si les citoyens étaient des élèves ou des enfants. Expression typique de notre mandarinat, incarnation désincarnée (si on peut oser cet oxymore) de notre élite à concours. Désincarnée, parce qu'à force de vivre dans ce même milieu où l'on trouve des repas à 200 euros, on finit par tisser des rêves, des images d'une société qui n'existe pas, et, au fond, des utopies. La grande fonction publique, dont notre président est l'un des fers de lance, prépare une cité radieuse où, à coups de taxes et d'interdictions coûteuses, des citoyens à la santé parfaite évolueront sur des nuages. Le peuple est rétif à ces utopies parce qu'il représente, lui, la pauvre réalité du monde. Une technocratie arrogante et omnisciente le ligote et le prive de son action à coups de normes envahissantes dictées par l'idéologie (principe de précaution, risque zéro), multipliant ainsi indéfiniment le prix de chaque chose, appauvrissant d'autant les couches sociales les plus défavorisées.
Ce qui manque au technocrate, c'est la réalité. Et c'est bien cette réalité qui est en train de leur éclater au visage.


                  Nous ne plaindrons pas le destin infortuné du prince adolescent, responsable de la disgrâce qui lui échoit. Mais quel dégât pour certaines réformes salutaires qu'il avait eu le mérite d'accomplir, et qui se trouvent dès lors menacées par sa condescendance! On peut seulement espérer que cette circonstance funeste ne nous condamnera pas, encore une fois, à notre congénitale immobilité, dont nous avons tant besoin de sortir".


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                               La lecture de cette analyse sans concession de Chantal Delsol ne pourrait-elle pas ouvrir les yeux de ceux qui nous gouvernent? On peut l’espérer, mais cela demande de l'humilité et de l'écoute ! .....  Or ce ne sont pas, semble-t-il, les qualités premières de l'aristocratie étatique portée au pouvoir il y a dix huit mois par le clergé médiatique..., celui-ci s'empressant depuis quelques semaines d'appliquer sa stratégie préférée dite des "3 L" : "Lécher, Lâcher, Lyncher" .....Le courage n'est pas la vertu cardinale de la Presse!!


"L'Angleterre s'écroule dans l'ordre, la France se relève dans le désordre".

                     Wiston CHURCHILL






mercredi 12 décembre 2018

MACRON, GILETS JAUNES, ETAT-PROVIDENCE


"Il faut toujours dire ce que l'on voit: surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit".

                Charles PEGUY
     
                        La fièvre jaune qui s'est emparée de la France depuis près d'un mois semble s'apaiser non par raison et bon sens, hélas,mais plutôt par lassitude et nécessité contrainte. Le jaunissement de notre pays et la fébrilité du gouvernement et en premier lieu son chef, Emmanuel Macron, cible privilégiée des "gilets jaunes", seul responsable de cette explosion de colère pour "s'être pris pour Jupiter et se trouve réduit au rôle d'Icare qui s'est coupé les ailes à force d'erreurs et de provocations" (Nicolas Baverez), marqueront à jamais le quinquennat de celui qui a réussi l'exploit de se rendre odieux en un peu moins de 18 mois en claironnant haut et fort "La France, c'est moi". 

  Il faut maintenant répondre à cet accès de fièvre pour corriger des injustices que nul ne peut nier sans cesser d'entreprendre les actions vigoureuses et parfois douloureuses, indispensables pour redonner à la France grandeur, prospérité et ....joie de vivre!

   La chronique rigoureuse et sans appel d'Olivier Oliviennes mériterait d'être lue avec attention par tous les français, y compris les gilets jaunes les plus virulents. 


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                                 "Dans les enquêtes internationales, les Français apparaissent parmi les peuples les plus malheureux et les plus pessimistes du monde développé.

   Pourtant, notre pays a un niveau de vie médian par habitant extrêmement élevé: la France est sur la deuxième marche du podium des vingt-huit pays de l'Union européenne, seulement devancée par le Luxembourg.

   Pourtant, nous sommes l'un des pays les plus égalitaires du monde développé: la France se place dans le premier tiers des vingt-huit pays de l'Union européenne du point de vue de la faiblesse de l'écart entre les plus riches et les plus pauvres. Et ce niveau est à peu près le même qu'il y a vingt ans.

   Pourtant, notre pays a toujours maintenu une dynamique positive du pouvoir d'achat. Le revenu disponible brut des ménages n'a connu que trois baisses annuelles depuis soixante ans. Depuis 1970, le niveau de vie moyen des 10 % de ménages les plus pauvres, par exemple, a progressé de près de 20 % en euros constants.

   Pourtant, nous avons le plus faible taux de ménages pauvres d'Europe, seulement devancés par le Danemark et la République tchèque.

   Pourtant, les entreprises et les riches sont plus fortement mis à contribution que dans la plupart des pays, contrairement à l'idée communément répandue qu'ils seraient exonérés d'efforts. Les 1 % des ménages les plus riches paient 25 % du total de l'imposition directe sur le revenu. De même, la France est le pays européen qui impose le plus le capital, même après la transformation de l'ISF, très loin devant les no 2 ou 3 que sont la Belgique et le Danemark. Enfin, les entreprises françaises sont les plus taxées d'Europe, là aussi très au-dessus de la moyenne de la zone euro.





                               Alors, pourquoi un tel bien-être dans les statistiques et un tel mal de vivre dans les faits? Comment parvenons-nous à être le champion du monde de la dépense publique (57 % du PIB) et des prélèvements obligatoires (47 % du PIB) et, en même temps, le pays dont les citoyens sont les plus insatisfaits de leurs services publics et finalement de leur système social?

Cela tient notamment à trois traits de notre modèle, d'ailleurs liés entre eux et qui, s'ils ne sont pas modifiés, continueront d'engendrer cette morosité sourde jalonnée de crises sociales violentes.

             Notre système est essentiellement centré sur la taxation des revenus du travail: 52 % en France, contre 39 % en moyenne dans l'Union européenne. Cela nourrit fortement la colère de la France qui travaille.

              C'est un système de redistribution qui pénalise les classes moyennes. Si les ménages modestes paient en prélèvements bien moins qu'ils ne reçoivent en allocations, les classes moyennes «inférieures» paient autant qu'elles reçoivent et les classes moyennes «supérieures» sont mises à contribution comme les hauts revenus. Rien de tel en Suède par exemple, ni même au Royaume-Uni, où l'effort demandé est d'autant plus important que vos revenus sont élevés. Cela vient de ce que notre système social est «assurantiel» et non pas progressif: les prestations (maladie, chômage, retraite) sont fonction de ce que vous avez cotisé.

              Enfin, dernier sujet, le poids écrasant de nos dépenses sociales. Si nous avions le même niveau que la moyenne des pays européens, nous libérerions 100 milliards d'euros que nous pourrions allouer à des baisses d'impôts ou à la hausse d'autres dépenses. À titre d'exemple, le budget de la sécurité intérieure, y compris la police, c'est 12 milliards, celui de la justice 8, celui de l'enseignement supérieur 24, etc. Et les prestations sociales progressent plus vite que la dépense publique en général. Cela veut dire qu'une part toujours plus grande de nos dépenses est dédiée à la protection sociale (notamment aux retraites), au détriment des autres services publics (l'éducation, la justice, la police, les transports). Voilà pourquoi on dépense toujours plus pour satisfaire toujours moins.



                                  Le grand «blues» de la France qui travaille, c'est cela: depuis des décennies, les classes moyennes sont massivement taxées, faiblement aidées socialement et de moins en moins bien servies par les administrations. Elles ne jouissent ni de l'«assistance» dont bénéficient les plus modestes ni de la richesse dont profitent les plus hauts revenus, et les services publics mis à leur disposition se dégradent.
Au-delà des mesures d'urgence annoncées par le président de la République lundi soir, repenser le contrat social, c'est remettre les classes moyennes au cœur des enjeux publics. Et le paradoxe, c'est que, pour cela, il ne faudrait pas faire moins mais plus de macronisme. Basculer plus vite le financement de la protection sociale des cotisations vers la CSG (quitte à exonérer davantage de petits retraités). Plafonner à un certain niveau les allocations maladie, retraite et chômage, en laissant prendre le relais par des complémentaires privées pour les plus hauts revenus. Accroître fortement les incitations à travailler plus et à travailler plus longtemps. Augmenter la productivité de l'État et des collectivités locales. Ainsi pourrait-on limiter les dépenses sociales sans réduire la protection des ménages les plus modestes, ponctionner moins les classes moyennes et allouer plus de moyens au service public.

Les Français qui n'aiment pas les réformes, voudront-ils de cette révolution?".


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                            ÉDIFIANT !!  Il faut maintenant travailler tous ensemble au rétablissement de notre pays dans le respect  des droits et des devoirs de chacun. Emmanuel Macron, qui n'a plus son destin entre ses mains,totalement isolé dans son pays et en Europe, doit faire émerger rapidement un nouveau pacte économique, social et politique ...."Vaste programme" aurait dit le général de Gaulle!. Il ne peut le faire seul et doit accepter de travailler avec les "forces vives" de la Nation, y compris les "gilets jaunes" lorsqu'ils auront régler leur problème de représentativité et de démocratie interne : il ne faut pas confondre le "démos" (le peuple) et "l'okhlos"  (la foule) messieurs les gilets jaunes.



"Combattre la misère économique, mais aussi culturelle et esthétique, sans céder au ressentiment égalitaire, telle est la mission du politique."

                  Alain FINKIELKRAUT






dimanche 2 décembre 2018

MACRON : LA CHUTE DE JUPITER



" L'Histoire se répète pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie la seconde comme farce."

                    Karl  MARX


                      La vérité a fini par éclater au grand jour: Emmanuel Macron, Président de la République, élu par défaut avec moins de 20 % des inscrits après une campagne électorale plus proche d'un concours de tir au pigeon que d'un débat démocratique et serein, est un velléitaire incompétent et méprisant, entouré de petits marquis arrogants biberonnés à la technocratie mortifère des écoles dites "de la République", Sciences Po et l'ENA. "La France" d'en bas, comme se plait à l'appeler avec condescendance cette élite hors sol, exaspérée par ce mépris, a fini par enfiler un "Gilet Jaune", symbole de ceux qui travaillent pour gagner leur vie, faire vivre décemment leur familles, leurs proches et parfois les plus déshérités qu'ils côtoient mais se refusent à payer les somptuaires et inutiles dépenses d'un Etat dopée à la dette publique, et disent stop à la folie des taxes et des impôts qui fleurissent sous couvert d'une transition écologique dont l'urgence n'est que pure invention et la justification une véritable escroquerie (Pourquoi ne pas dire que le gazole est devenu depuis quelques années moins polluant que l'essence? Pourquoi cacher que la voiture électrique se révélera plus polluante que la voiture thermique et nous rendra dépendants de la Chine? Pourquoi cacher qu'entre 2000 et 2017 la pollution de Paris  a baissé de 35% et celle due au trafic routier de 66% (Rapport Airparif)?, ....). Et que dire du stupide slogan "Il faut sauver la Planète" anoné à tort et à travers pour justifier l'injustifiable? Un bourrage de crâne mensonger et contre productif. La vérité est elle si difficile à dire? :  "L'air est pur à Paris....mais personne ne le dit ! " ( Christian Gérondeau, Edition L'Artilleur).

                        Ce technocrate Président sera t'il enfin capable d'ouvrir non seulement ses oreilles mais aussi son cœur et faire sienne ces formidables paroles du général de Gaulle tout juste revenu aux affaires: "En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l'Homme. C'est l'Homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer." ( Réf. : Valeurs Actuelles n° 4279). Ce serait sa seule chance de peut être sauver un quinquennat d'ors et déjà condamné par le peuple de France.

                        Comme l'écrit fort justement Yves de Kerdrel dans son dernier éditorial de Valeurs Actuelles

                                "Ce n'est pas la suppression d'une taxe d'habitation qui rend heureux, mais la considération pour le travail de chacun. Ce n'est pas une aide pour changer de chaudière qui fait rêver les Français, mais l'assurance de vivre dans un pays prospère. Ce n'est pas un chèque carburant qui allège le fardeau de nos concitoyens, mais la perspective de voir leurs enfants avoir un toit et un travail."


            " Un intellectuel assis va moins vite qu'un c.. qui marche."

                        Michel  AUDIARD





samedi 24 novembre 2018

GILETS JAUNES





  " Un vrai patron, c'est à dire quelqu'un qui ne vous explique pas ce qu'il faut faire, mais qui le fait !".

               Olivier de KERSAUSON


  
                 Devant l'échec patent d'Emmanuel Macron à diriger la France, même la reine d'Angleterre a enfilé son gilet jaune pour lui montrer la porte de sortie .....

                  La France profonde l'a bien compris comme l'illustrent les propos de "Félix et Paulette" qui ont eu les honneurs du Figaro ce matin :




                     Cela change des éditoriaux de Jean d'Ormesson, de Raymond Aron ou d'Alain Peyrefitte, mais ces propos sont frappés du sceau du bons sens et reflètent assurément la colère de la France d"en bas que Macron et sa bande d'incapables du gouvernement et de saltimbanques de La République en Marche méprisent.


Monsieur MACRON ECOUTEZ LES ! Cessez d'ânonner : "J'ENTENDS", alors que vous n'écoutez ni rien ni personne, bouffi de certitude et de suffisance. 

N'ECOUTEZ PAS VOS CONSEILLERS, petits marquis technocrates sans foi ni loi, insensibles à la misère humaine.

      Vous pouvez encore sauver la face, mais dans quelques jours il sera trop tard.


"On peut toujours dire je suis votre chef, il faut savoir entraîner, non pas attirer à soi, mais se tourner vers les autres".

                    Général  Philippe de VILLIERS







dimanche 18 novembre 2018

ECOLOGIE : MENSONGE ET ARNAQUE




" L'écologie est devenue la nouvelle religion de ceux qui n'en ont pas."

                       Yves de KERDREL


    Article à lire sans modération !!


             Les "gilets jaunes" ne font qu'exprimer, maladroitement, la colère légitime des français abasourdis devant la malhonnêteté et le cynisme revendiqué de nos gouvernants depuis plus de vingt ans au nom d'une écologie, non pas au service des citoyens mais de leurs seuls ambitions et intérêts personnels. La "planète" dont ils nous rebattent les oreilles avec des larmes de crocodiles n'a pas besoin d'eux pour se "sauver".Cela fait des millions d'années qu'elle s'accommode des pires changements climatiques et autres phénomènes planétaires, y compris la présence de l'homme, coupable parfois de quelques excès..., et cela n'est pas près de s'arrêter, n'en déplaise aux khmers verts qui depuis des années abusent le bon peuple qui "fume des clopes et roule en diesel" mais qui commence à comprendre qu'on se moque de lui ! Son réveil pourrait sonner comme un coup de tonnerre qui pourrait faire trembler notre belle planète ....






Réf. : Valeurs Actuelles  n° 4227 ( Mickaël Fonton)


             C’est pour sauver la planète !

"Avec la notion de taxe écologique, l’Etat a trouvé l’arme fatale pour ponctionner les Français. Une démarche dogmatique qui accable les plus modestes sans aider en rien l’environnement".


        .....    « ……….. Dans le nouveau monde qui se dessine, à Bercy ou au ministère de la Transition écologique et solidaire, on prend aux pauvres pour sauver la planète. Un nouveau concept qui repose sur une méthodologie bien rodée. Première étape: confondre sciemment l'écologie, la pollution et le climat. Seconde étape: bricoler un discours pseudoscientifique visant à démontrer que, par la faute de la sociétè occidentale, la planète court à sa perte. Enfin, transformer ce discours absurde en religion et laisser libre court à ses détestations". ......

                      "Détestations de quoi? "De l'automobile, du nucléaire, de l'industrie, de l'agriculture, de tout ce qui fonctionne bien, en fait !" ironise Rémy Prud'homme, économiste, professeur des universités et ancien directeur adjoint de l'OCDE. Une détestation qui confine à la bêtise. Ainsi du diesel, placé dans le collimateur des écologistes depuis des années bien qu'il dégage 20% de dioxyde de carbone de moins par kilomètre que le moteur à essence, ce qui, au regard du but d'une écotaxe, diminuer les rejets de gaz à effet de serre pour préserver le climat, devrait assurer son succès.Au lieu de cela : une haine farouche.Tant pis pour les ruraux de la Meuse ou du Cantal qui ne disposent pas de la fameuse "solution alternative" à la voiture : ils paieront. "Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer", raillait Coluche. Ce n'est plus une blague : il a été décidé d'interdire les véhicules polluants dans tout le Grand Paris dès juillet 2019."

                       " Même absurdité pour le nucléaire, énergie propre du point de vue de la décarbonatation, et dont on envisage pourtant de se passer. "Le moteur de ce mouvement n'est pas scientifique, poursuit Rémy Prud'homme. C'est le degré zéro de la rationalité". Pour matérialiser ces détestations nouvelles, l'Etat dispose d'un outil très fiable : la taxe. Le catalogue des taxes "écologiques", ouvert en 1990, compte près de 70 entrées. Est venu récemment s'y ajouter un artifice très pervers : le principe de l'affectation. On taxe le carburant, mais c'est, dit-on, pour réparer les routes. On taxe les produits phytosanitaires, mais c'est pour le bio (qui ne peut vivre sans subventions). On taxe pour sauver les générations futures. Ou carrément la planète. Difficile d'être contre."

                       " Le problème est qu'une taxe a pour but de faire changer tel ou tel comportement (utiliser sa voiture, rouler avec un diesel, épandre du glyphosate, etc..) et non de rapporter de l'argent. Si elle en rapporte, c'est qu'elle a été mal pensée ou que, très hypocritement, elle a précisément été pensée pour renflouer les caisses de l'Etat et non pour le but qu'on lui attribue. Qui n'est pas là que pour faire passer la pilule. "L'écologie offre un nouvel alibi à la fureur dépensière des Etats qui ne savent toujours pas comment équilibrer leurs comptes, analyse Olivier Babeau, essayiste et fondateur de l'Institut Sapiens. Une taxe est forcément bonne puisqu'elle permet de sauver la planète. Coup de génie absolu de l'Etat providence déliquescent : la taxe c'est le Bien, celui qui la conteste est un ennemi de l'humanité" ".

                        " A force de tirer sur la corde, elle casse. Promises à l'asphyxie par une taxe carbone qui atteindra des niveaux astronomiques (100 euros la tonne de CO2 en 2030 contre 7 euros en 2014), les classes moyennes rurales, déjà fortement ponctionnées, risquent fort de refuser de mourir pour "sauver la planète". "


                        



                                                   TOUT EST DIT !


     " C'est dans le pire qu'ils sont les meilleurs."

                       COLUCHE