samedi 24 novembre 2018

GILETS JAUNES





  " Un vrai patron, c'est à dire quelqu'un qui ne vous explique pas ce qu'il faut faire, mais qui le fait !".

               Olivier de KERSAUSON


  
                 Devant l'échec patent d'Emmanuel Macron à diriger la France, même la reine d'Angleterre a enfilé son gilet jaune pour lui montrer la porte de sortie .....

                  La France profonde l'a bien compris comme l'illustrent les propos de "Félix et Paulette" qui ont eu les honneurs du Figaro ce matin :




                     Cela change des éditoriaux de Jean d'Ormesson, de Raymond Aron ou d'Alain Peyrefitte, mais ces propos sont frappés du sceau du bons sens et reflètent assurément la colère de la France d"en bas que Macron et sa bande d'incapables du gouvernement et de saltimbanques de La République en Marche méprisent.


Monsieur MACRON ECOUTEZ LES ! Cessez d'ânonner : "J'ENTENDS", alors que vous n'écoutez ni rien ni personne, bouffi de certitude et de suffisance. 

N'ECOUTEZ PAS VOS CONSEILLERS, petits marquis technocrates sans foi ni loi, insensibles à la misère humaine.

      Vous pouvez encore sauver la face, mais dans quelques jours il sera trop tard.


"On peut toujours dire je suis votre chef, il faut savoir entraîner, non pas attirer à soi, mais se tourner vers les autres".

                    Général  Philippe de VILLIERS







dimanche 18 novembre 2018

ECOLOGIE : MENSONGE ET ARNAQUE




" L'écologie est devenue la nouvelle religion de ceux qui n'en ont pas."

                       Yves de KERDREL


    Article à lire sans modération !!


             Les "gilets jaunes" ne font qu'exprimer, maladroitement, la colère légitime des français abasourdis devant la malhonnêteté et le cynisme revendiqué de nos gouvernants depuis plus de vingt ans au nom d'une écologie, non pas au service des citoyens mais de leurs seuls ambitions et intérêts personnels. La "planète" dont ils nous rebattent les oreilles avec des larmes de crocodiles n'a pas besoin d'eux pour se "sauver".Cela fait des millions d'années qu'elle s'accommode des pires changements climatiques et autres phénomènes planétaires, y compris la présence de l'homme, coupable parfois de quelques excès..., et cela n'est pas près de s'arrêter, n'en déplaise aux khmers verts qui depuis des années abusent le bon peuple qui "fume des clopes et roule en diesel" mais qui commence à comprendre qu'on se moque de lui ! Son réveil pourrait sonner comme un coup de tonnerre qui pourrait faire trembler notre belle planète ....






Réf. : Valeurs Actuelles  n° 4227 ( Mickaël Fonton)


             C’est pour sauver la planète !

"Avec la notion de taxe écologique, l’Etat a trouvé l’arme fatale pour ponctionner les Français. Une démarche dogmatique qui accable les plus modestes sans aider en rien l’environnement".


        .....    « ……….. Dans le nouveau monde qui se dessine, à Bercy ou au ministère de la Transition écologique et solidaire, on prend aux pauvres pour sauver la planète. Un nouveau concept qui repose sur une méthodologie bien rodée. Première étape: confondre sciemment l'écologie, la pollution et le climat. Seconde étape: bricoler un discours pseudoscientifique visant à démontrer que, par la faute de la sociétè occidentale, la planète court à sa perte. Enfin, transformer ce discours absurde en religion et laisser libre court à ses détestations". ......

                      "Détestations de quoi? "De l'automobile, du nucléaire, de l'industrie, de l'agriculture, de tout ce qui fonctionne bien, en fait !" ironise Rémy Prud'homme, économiste, professeur des universités et ancien directeur adjoint de l'OCDE. Une détestation qui confine à la bêtise. Ainsi du diesel, placé dans le collimateur des écologistes depuis des années bien qu'il dégage 20% de dioxyde de carbone de moins par kilomètre que le moteur à essence, ce qui, au regard du but d'une écotaxe, diminuer les rejets de gaz à effet de serre pour préserver le climat, devrait assurer son succès.Au lieu de cela : une haine farouche.Tant pis pour les ruraux de la Meuse ou du Cantal qui ne disposent pas de la fameuse "solution alternative" à la voiture : ils paieront. "Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer", raillait Coluche. Ce n'est plus une blague : il a été décidé d'interdire les véhicules polluants dans tout le Grand Paris dès juillet 2019."

                       " Même absurdité pour le nucléaire, énergie propre du point de vue de la décarbonatation, et dont on envisage pourtant de se passer. "Le moteur de ce mouvement n'est pas scientifique, poursuit Rémy Prud'homme. C'est le degré zéro de la rationalité". Pour matérialiser ces détestations nouvelles, l'Etat dispose d'un outil très fiable : la taxe. Le catalogue des taxes "écologiques", ouvert en 1990, compte près de 70 entrées. Est venu récemment s'y ajouter un artifice très pervers : le principe de l'affectation. On taxe le carburant, mais c'est, dit-on, pour réparer les routes. On taxe les produits phytosanitaires, mais c'est pour le bio (qui ne peut vivre sans subventions). On taxe pour sauver les générations futures. Ou carrément la planète. Difficile d'être contre."

                       " Le problème est qu'une taxe a pour but de faire changer tel ou tel comportement (utiliser sa voiture, rouler avec un diesel, épandre du glyphosate, etc..) et non de rapporter de l'argent. Si elle en rapporte, c'est qu'elle a été mal pensée ou que, très hypocritement, elle a précisément été pensée pour renflouer les caisses de l'Etat et non pour le but qu'on lui attribue. Qui n'est pas là que pour faire passer la pilule. "L'écologie offre un nouvel alibi à la fureur dépensière des Etats qui ne savent toujours pas comment équilibrer leurs comptes, analyse Olivier Babeau, essayiste et fondateur de l'Institut Sapiens. Une taxe est forcément bonne puisqu'elle permet de sauver la planète. Coup de génie absolu de l'Etat providence déliquescent : la taxe c'est le Bien, celui qui la conteste est un ennemi de l'humanité" ".

                        " A force de tirer sur la corde, elle casse. Promises à l'asphyxie par une taxe carbone qui atteindra des niveaux astronomiques (100 euros la tonne de CO2 en 2030 contre 7 euros en 2014), les classes moyennes rurales, déjà fortement ponctionnées, risquent fort de refuser de mourir pour "sauver la planète". "


                        



                                                   TOUT EST DIT !


     " C'est dans le pire qu'ils sont les meilleurs."

                       COLUCHE







samedi 10 novembre 2018

MACRON : attention danger !...







                           LE SCANDALE BENALLA

                              "Cette misérable affaire a été le symptôme des dysfonctionnements élyséens. La triste vérité a été dévoilée: Emmanuel Macron agit, non pas en chef d'État, mais d'abord en chef de clan. Parce qu'il se méfie de l'État, il cherche à lui substituer un État-Macron, c'est-à-dire un réseau d'obligés: des courtisans dévoués à sa propre personne. Parce qu'il n'a vraiment confiance ni dans le corps préfectoral, ni dans la police nationale, ni dans la gendarmerie nationale, ni dans les autres corps constitués au cœur régalien de notre République, Emmanuel Macron y a placé quelques sbires ne rendant compte qu'à lui. L'étrange Benalla a été l'un d'entre eux, protégé et protecteur du système macronien qui règne aujourd'hui sur la France".



                             LE SUFFRAGE UNIVERSEL

                               "Comme député à l'Assemblée nationale, comme citoyen et comme patriote, je tiens évidemment au suffrage universel. Je n'oublie pas qu'il a été une conquête: c'est une liberté qui permet, théoriquement, la souveraineté des Français. Mais cette liberté est aujourd'hui dévoyée par l'illusion présidentialiste. Autrement dit: le problème n'est pas d'élire un président de la République, mais c'est de faire semblant de choisir tous les cinq ans un sauveur omniscient, un magicien omnipotent, comme si toute la délibération et toute la décision politiques pouvaient être miraculeusement concentrées, en un instant, dans sa personne. C'est une régression antidémocratique, qui conduit au principat que nous subissons aujourd'hui: un régime où le Prince n'écoute que ses propres désirs et où le culte de la personnalité provoque un vif ressentiment. Car il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne: on peut très vite quitter le temple de Jupiter, pour finir condamné à être jeté dans le vide".




                               FOSSOYEUR DE LA RÉPUBLIQUE

                                "Emmanuel Macron n'est ni gaulliste ni gaullien. Il n'est pas le restaurateur de la Ve République originelle, celle du général de Gaulle et de Michel Debré. Il n'est que l'amplificateur de la funeste révision constitutionnelle de l'an 2000, qui a instauré le présidentialisme quinquennal. Et s'il parvient à ses fins, il deviendra le fossoyeur de la Ve, en accroissant jusqu'à l'absurde les travers du présidentialisme qui l'a créé. C'est tout l'enjeu, dans les mois à venir, des débats sur la révision institutionnelle. Car le Prince veut imposer une «Constitution Macron», pour affirmer encore son emprise personnelle sur notre République, en démolissant ce qui reste du Parlement. Ce serait, alors, un Requiem pour la Ve. Au contraire d'Emmanuel Macron, je plaide pour que nous revenions à l'esprit de 1958: un président qui préside, un gouvernement qui gouverne avec le concours et sous le contrôle d'un Parlement libre et solide".



                                PRÉSIDENT POST-NATIONAL

                                  "Le règne macronien fragilise l'État nation, sous l'effet de trois disgrâces idéologiques: l'européisme, le tribalisme et le transformisme. La première entrave l'État sans lui offrir le relais de puissance continentale dont nous avons pourtant besoin. La deuxième défait la France par l'immigration de masse, la démission devant l'islamisme et la division en communautés séparées. La troisième fragilise la nation en aggravant les clivages territoriaux et sociaux. «En marche, ou crève!», voilà l'injonction implicite du Prince à ses sujets: bougez vite ou disparaissez, dépêchez-vous de rejoindre le nouveau monde ou écartez-vous. Mais le peuple de France se réveille. Aujourd'hui, la fête princière est finie. La nation n'a pas dit son dernier mot. Et il nous faut préparer, dès maintenant, l'après-Macron. Je le dis comme secrétaire général délégué des Républicains: notre responsabilité, dans les trois ans qui viennent, est de définir sérieusement un projet de réconciliation nationale. C'est la mission de la droite nouvelle, pour que vive la France".


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       Encore près de trois ans avec ce triste personnage, les Français vont souffrir...... 



" Comment ne pas regretter la sagesse d'avant? Comment ne pas donner un dernier souvenir à cette innocence que nous ne verrons plus".

                          Charles  PEGUY







mercredi 7 novembre 2018

TRUMP, DESPITE EVERYTHING




" Le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin".

                   Alexandre  SOLJENITSYNE



            Analyse objective et raisonnable d'Ivan Rioufol face à un déchaînement médiatique anti-Trump complètement hystérique relayé par des bobos que la "révolte populaire" qui monte partout dans le monde, y compris en France, commence à effrayer.......Les soi-disant élites inter mondialistes pleines de morgue n'ont plus que l'injure pour unique recours contre la révolte naissante de ceux qui "fument des clopes et conduisent des voitures diesel", mais surtout qui aiment leur pays et leurs traditions séculaires.


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Réf. :  Ivan Rioufol


                        "La “vague” anti-Trump a fait flop, en dépit de la mobilisation générale des médias, du show-biz, des intellectuels, des universités, mais aussi des faiseurs de scandales, des fouilleurs de poubelles, des dénonciateurs anonymes et de tous les habituels prêcheurs du camp du Bien. Le président des Etats-Unis trébuche à la chambre basse, dans un scénario devenu coutumier pour des Midterms. Mais il n’a rien perdu de sa dynamique, qui lui ouvre un possible nouveau mandat pour 2020. Ce matin, Donald Trump a salué “un immense succès” pour son camp : c’est malgré tout beaucoup dire, puisqu’il devra subir une cohabitation avec une gauche hystérisée, qui ne lui fera aucun cadeau. Reste que ce résultat démontre à ceux qui en doutaient encore que l’Amérique silencieuse demeure une réalité politique importante. Elle n’a rien de commun avec l’Amérique Il est aisé de faire le parallèle avec ce que connait la France. Les Oubliés de chez nous ressemblent aux Forgotten men de là-bas. Ce même électorat, qualifié de populiste par les élites, est en train de s’imposer comme le nouvel acteur incontournable.

                    N’en déplaise à la pensée commune : Trump n’est pas l’abruti ni le vendu qui ressort des caricatures de ses adversaires. Le procureur Robert Mueller, qui traque le président, n’a jusqu’à présent rien prouvé de ses multiples soupçons. Les électeurs, eux, ont pu juger Trump sur ses résultats économiques : une croissance en hausse, un chômage en baisse, un pouvoir d’achat en progression. Les blues collars, les ouvriers, savent ce qu’ils doivent à la révolution trumpienne en cours. Ce sont ces classes moyennes qui ont délaissé la gauche pour rejoindre les républicains. Les démocrates ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils furent. Comme le remarque Guy Millière, bon observateur de la politique américaine : “Le parti démocrate, de fait, n’est plus de parti de John Kennedy. Il n’est plus le parti de Bill Clinton (…). Il est le parti de Barack Obama et de Bernie Sanders, d’Elizabeth Warren et Kamala Harris, de Keith Ellison et de Tom Perez (…) Il est un parti extrémiste”. Les élections de mi-mandat confirment la nouvelle sociologie démocrate, qui attire les minorités ethniques et sexuelles, les femmes célibataires, les étudiants, les diplômés de l’internet, etc. 

                    Le parti démocrate s’enlise dans le gauchisme et ses utopies. Pour sa part, le parti républicain se convertit à la pensée positive et au réalisme patriotique de Trump : une stratégie apparemment gagnante."


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                     Les américains n'ont évidemment pas désavoué Trump; ils l'ont simplement invité à plus de mesure, de réflexion et d'écoute sans pour autant abandonner ses promesses de campagne : "America  first !". La majorité renforcée des Républicains au Sénat lui permettra de continuer à mener sa politique étrangère comme il l'entend, n'en déplaise aux altermondialistes de tout poil, et de renforcer la majorité  républicaine à la Cour Suprême des Etats-Unis, garante des valeurs fondatrices de l'Amérique et qui en font sa grandeur.



       " La victoire a mille pères, la défaite est orpheline".

                      John  KENNEDY