jeudi 15 septembre 2016

TRUMP : SI ON EN PARLAIT ?




              " L'Amérique est un projet, la France, un chagrin ".

                                     Pascal  BRUCKNER

Réf. : "Idées"  Le Figaro  15 septembre 2016


                     Cette chronique aborde un sujet politiquement très incorrect selon nos experts en bien-pensance obligatoire sous peine de condamnation politico-médiatique immédiate. Parler de Donald Trump sans, aussitôt, le cataloguer comme un abominable capitaliste, raciste, homophobe, sexiste, réactionnaire, admirateur du ku klux klan...etc, etc... n'est pas politiquement correct.... Mais, après tout, même les experts, surtout en n'importe quoi, peuvent se "trumper" !!   

                      A l'occasion de la sortie du livre d'André Bercoff : " Donald Trump, les raisons de la colère", Eric Zemmour fait paraître une chronique : " Donald Trump, petit-fils caché de Roosevelt", qui analyse avec finesse et bon sens le phénomène Trump aux Etats-Unis, phénomène que nul ne peut nier ou faire semblant d'ignorer. ( Je m'excuse par avance auprès de la diva des médias de gauche, l'arrogante et pédante "philosophe" du tweet, Madame Taubira, de m'intéresser à deux journalistes du Figaro, journal, selon elle, écrit par des malades pour des malades....Quelle élégance de la part de cette indépendantiste acharnée qui n'aime pas la France et a contribué à détruire le cœur de toute société civilisée, la Famille).


                          Quelques morceaux choisis :

            ........" Pourquoi tant de haine? Pourquoi tant de mépris, de dérision ? Pourquoi tant de sarcasmes, d'invectives, d'insultes ? Pourquoi cette hostilité unanimes des élites, économiques, politiques, intellectuelles, artistiques, médiatiques ? Pourquoi Donald Trump a-t-il subi un tel ostracisme, jusqu'au sein de son propre parti ? "....

           ........" André Bercoff y  répond à la fin de son livre : " Le multimilliardaire se range résolument du côté des déclassés et des laissés-pour-compte, de ceux qu'on appelle en douce France les beaufs, les ploucs, les Dupont-Lajoie. En clair, les réactionnaires. Là est la trahison de Trump que le camp d'en face ne lui pardonne pas." ......

           ........ " Trump est le traître parfait. Un traître de comédie dans une époque qui nie la lutte des classes pour mieux la protéger et dissimuler la victoire implacables des riches. Un vainqueur qui s'est mis à défendre les perdants ? " .....

           ........ " Pour découvrir ce secret de la présidentielle américaine, il fallait un journaliste vacciné contre les a priori idéologiques des journalistes ; et un écrivain français vacciné contre l'anti-américanisme. André Bercoff était cet homme là. "....

           ........ " Séduit, bluffé, oui, mais pas dupe. De sa vulgarité, de son égocentrisme, de son narcissisme, de ses vantardises, de ses roublardises, de son cynisme aussi de VRP de lui-même et de la marque Trump." ....

           ........ " Quand il dit : " si je cherchais un premier emploi aujourd'hui je serais heureux d'être un Noir hautement diplômé parce qu'il bénéficie d'un véritable avantage ", Trump résume le mal-être d'une classe moyenne blanche, prise en tenailles entre la globalisation et la discrimination positive en faveur des minorités raciales et sexuelles." ....
           ........ " Trump, c'est le paradoxal retour à la synthèse du New Deal des années 1930 détruite par les héritiers de gauche libéraux et libertaires et l'alliance de Wall Street et des néo-conservateurs.
                       Bercoff le pressent lorsqu'il met le programme de Trump en relation avec le fabriquez français de Montebourg ou le travailler et vivre au pays du communiste Georges Marchais qui réclamait déjà l'arrêt de toute immigration en 1980; mais il pourrait aller plus loin dans son analyse que le classique les extrêmes se touchent. L e meurtre par la gauche de sa base sociologique, ce qu'elle appelait naguère avec emphase " le peuple de gauche" !, a fini par créer son anticorps. " ....

            ........ " L e programme de Trump, c'est celui de Roosevelt en 1932 : protectionnisme, grands travaux d'infrastructure, immigration zéro (Roosevelt n'a pas remis en cause les quotas très stricts mis en place dans les années 1920 et qui seront supprimés que dans les années 1960 !), hausse des impôts pour les plus riches, véritable système de Sécurité Sociale et la mise sous tutelle de Wall Street et des financiers. L'ennemi de Trump est vraiment la finance ." ....

           ........" En politique étrangère, et au-delà des provocations et des invectives de campagne électorale, Trump achèverait la révolution engagée par Obama : l'Amérique abandonnerait les théâtres subalternes pour se concentrer sur la seule défense du marché principal des grandes entreprises américaines : l'Asie ; et affronter le seul rival dangereux : La Chine, à l'instar encore de Roosevelt, privilégiant la guerre contre l'Allemagne nazie afin de "libérer" le principal marché américain : l'Europe. Quitte à sous-traiter à la Russie le Proche-Orient, voire l'Afrique à la France. Trump, ou le petit fils caché de Roosevelt. La preuve par l'absurde de la trahison de la gauche. " .....

           ........" On comprend mieux soudain la haine que suscite Trump au sein des élites américaines et européennes. Alors, mieux vaut continuer à se moquer de sa chevelure ridicule et de ses blagues de garçon coiffeur".


         Contrairement à nos "experts en tout et n'importe quoi" Bercoff et Zemmour pourraient ne pas se "trumper" !!


" L'amour de l'argent est soit la principale, soit la deuxième motivation à la racine de tout ce que font les Américains".

                         Alexis de Tocqueville




     

samedi 3 septembre 2016

IDENTITÉ HEUREUSE






                 A ceux, notamment les médias, qui ont décidé qu'Alain Juppé doit être le prochain président de la République Française, rappelons la phrase prononcée récemment en Egypte par un haut théologien  des Frères Musulmans :

" Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons ".

                Les porte-voix de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance obligatoire, de la repentance antifrançaise, de la compassion télévisuelle, du communautarisme militant, de la laïcité antireligieuse, de la condamnation du "récit national", du consternant et affligeant "faire famille", et du vivre ensemble", "expression inepte et indécente qui n'est qu'une blague , une blague sanglante (Jacques Julliard)", feraient bien de réfléchir avant de s'esbaudir devant le slogan mensonger et ravageur du candidat Juppé : l’IDENTITÉ HEUREUSE  !!....

                   " N'ayant pas la force d'agir, ils dissertent".

                           Jean  JAURES