vendredi 29 janvier 2021

Christophe BARBIER INSULTE LES "BABY-BOOMEURS"

 


"On doit aussi se vacciner contre la connerie ! Il y a aurait des files d'attente assez longues !".

                               Eric WOERTH


              Scandaleuse interview de Christophe Barbier dans le Figaro du 28 janvier dernier. Ce triste personnage, journaliste chroniqueur de son métier, bobo germanopratin , pied-nickelé des médias parisiens, attaque avec une rare violence ceux qu'il appelle avec mépris les "baby-boomeurs", en réalité les personnes âgées, retraités et autres "plus de 65 ans" qui manifestement dérangent ce digne représentant de ce que, entre-eux, ils appellent l'élite !!...

   Extraits :

                          "Bien sûr qu’il faut protéger les nonagénaires, même si on les a laissés mourir dans les Ehpad, sans voir leurs familles. Mais cette attention ne vise-t-elle pas à se donner bonne conscience? En revanche, fallait-il donner raison aux plus de 65 ans qui ont refusé de poursuivre, seuls, le confinement? Si certains sont en pleine forme, ils sont nombreux à remplir les hôpitaux. Je suis très dur envers ces baby-boomeurs, nés entre 1945 et 1955. Cette génération a tout eu. Elle n’a pas connu la guerre, a profité des Trente Glorieuses, de Mai 68, et, quand la crise est arrivée dans les années 1970, elle s’est arrogé les postes, et demande enfin aux jeunes de travailler pour payer leur retraite. Aujourd’hui, pour continuer à profiter de la vie, elle préfère arrêter l’économie et laisser ses enfants et petits-enfants aller dans le mur. Nous sommes en train de gâcher leurs études, compliquer leur entrée dans la vie active et creuser la dette qu’ils devront payer pendant trente ans. C’est ce que j’appelle la «tyrannie grise». Emmanuel Macron aurait pu être le guide du retour des jeunes dans la politique. Il a privilégié les personnes âgées, son électorat."

Comment expliquer que les jeunes ne votent pas?

                          "Là encore, je dirais que, pour rester en place, les baby-boomers ont réussi à inoculer aux jeunes le dégoût de la politique, de la contestation. L’écologie, très prisée des jeunes d’aujourd’hui, n’est pas vraiment une idéologie de la prise de pouvoir".


                         Non ! monsieur Barbier, à ces baby-boomeurs que vous méprisez et que vous voulez parquer dans des Ephad, sans vaccin (réservé aux "élites sans doute....) mais avec masque (merci de votre sollicitude....), vous leur devez la reconstruction de la France d'après la guerre dont ils ont fait la cinquième puissance mondiale. Prospérité dont vous avez profité (tant mieux) dans votre enfance et abusé, hélas, à l'âge adulte jusqu'à ruiner notre beau pays reconstruit au prix d'un travail souvent rude mais exaltant, loin des semaines de 35 heures, des RTT, des plus de 50 jours par an de congés, des arrêts de travail de complaisance, ou autre "burn-out" à la moindre contrariété. 

                   C'est vous, monsieur Barbier, et votre clique de partisans du "nouveau monde" (!!..) qui avez ruiné  la France non seulement économiquement mais également socialement. 

                   C'est vous qui avez détruit l'Education Nationale, faisant de nos enfants des handicapés pour la vie, sans formation de base solide, sans valeur morale assumée, n'ayant que des droits mais pas de devoirs.

                   C'est vous qui avez détruit la Famille, entité  qui faisait la force et le ciment de notre nation en la remplaçant par des associations hétéroclites de personnes interchangeables au grès des désirs de chacun et  pour qui "avoir un enfant" est un droit à assouvir par n'importe quel moyen. 


                                   Vous êtes des enfants gâtés qui avez sacrifié vos propres enfants au nom de grands principes "progressistes" mais mortifères. Ces pauvres enfants ont heureusement encore parfois leurs grand-parents, ces fameux "baby-boomeurs" odieux profiteurs..., qui sont là pour les garder, les soutenir, les éduquer , et cela sans morigéner lorsque, toute honte bue, vous le leur demandez et cela très souvent, mais vous trouvez cela normal !....

           Monsieur Barbier, TAISEZ-VOUS ! 


"Le vrai moment de l'amour, c'est quand on est là pour fermer les yeux de l'autre."

                      Paul MEURISSE




                        

dimanche 10 janvier 2021

L'ECOLOGISME : ses mensonges

 



" L'orgueil, cette passion qui fait que de tout ce qui est au monde l'on estime que soi."

                                 LA BRUYERE


            La chronique ci-dessous démontre, une fois de plus, comment au nom d'une idéologie mortifère, l'écologisme, la légitime volonté des hommes de préserver la Terre est détournée de son but par des ayatollahs sectaires et irresponsables qui conduisent les terriens à leur perte en niant la priorité absolue d'un progrès raisonné et maitrisé comme l'homme a toujours su le faire au cours des siècles même si des excès existent et doivent être corrigés. L'écologie ne doit pas être une contrainte ni un frein au développement et au bien-être de la société mais un progrès pour l'homme et une protection raisonnée de la nature.


Réf. : Valeurs Actuelles, 31 décembre 2020


Prévisions de catastrophe climatique en 2020 : caramba, encore raté !

                          Par Benoît Rittaud

 

À en croire certaines prévisions passées, 2020 devait être une année où la catastrophe climatique se verrait partout sur la planète. Bien évidemment, rappelle Benoît Rittaud, mathématicien et président de l'Association des climatoréalistes, il n'en est rien.

 

                            L'année 2020 ayant la particularité de s'exprimer sous la forme d'un nombre rond, cela fait une quarantaine d'années qu'elle constitue un point d'attraction naturel des prédictions climatiques catastrophistes. À présent que la date est derrière nous, tout un tas de prophéties apocalyptiques peuvent donc être confrontées à ce qui s'est effectivement passé. C'est l'exercice auquel Steve Milloy, du site JunkScience.com, a eu la bonne idée de se livrer. Il a notamment exhumé avec le sourire les annonces de 2008 sur la disparition programmée des neiges du Kilimandjaro, ou même de la neige tout court, car celle-ci devait devenir « une chose du passé » , comme la banquise arctique, destinée à se réduire comme peau de chagrin. En 2020, tout devait disparaître ! À voir les données actuelles sur ces points précis, il semble que les dieux du climat aient accordé un sursis conséquent à la glace arctique, au Kilimandjaro — ou même au Massif central, aujourd'hui enneigé comme jamais depuis dix ans.

                                Milloy rapporte également les propos d'un scientifique de l'agence américaine pour l'environnement qui, en 1986, prédisait une hausse de 60 centimètres du niveau de la mer en Floride (pour 2020, donc). La hausse réelle a été six fois moins élevée. Certes peu connue pour son goût de la modération, l'ONG Greenpeace annonçait de son côté que, en 2020, divers pays insulaires du Pacifique seraient plongés dans le marasme économique à cause du réchauffement climatique. Là encore, on cherchera en vain l'exemple de semblables désolations.

 

La fin du monde n'a pas eu lieu en 2020. Elle n'aura pas lieu demain non plus, mais rien n'empêche de l'annoncer pour la prochaine année finissant par 0…

 

 

                                  Ces annonces catastrophistes ne sont pas le privilège des organisations militantes, on l'a vu. Le très sérieux Guardian rapportait, en 2004, les conclusions sans nuance d'un rapport tout ce qu'il y a de plus sérieux du Pentagone selon lequel pénuries d'eau et d'énergie étaient susceptibles de « plonger la planète dans la guerre » d'ici à 2020. Famines, sécheresse… : les habituels cavaliers de l'apocalypse étaient convoqués, y compris d'ailleurs les maladies, à ceci près que le coupable n'était pas un pangolin du marché traditionnel de Wuhan mais bien le réchauffement climatique. Au sujet des pénuries d'énergie, on ignore si l'état-major de l'armée américaine avait alors imaginé qu'en France une marche forcée vers une “transition énergétique” faite de solaire et d'éolien affaiblirait notre réseau de distribution d'électricité au point de faire redouter des coupures hivernales… Certains désastres sont trop difficiles à prévoir — et pourtant eux se produisent !

                                  Pour revenir aux prévisions (ou promesses) fallacieuses, c'est avec une certaine ironie que Steve Milloy nous fait découvrir, ou plutôt redécouvrir, les grandes proclamations de l'Inde et de la Chine à l'époque de la Cop15 de Copenhague, celle qui, en 2009, constituait (déjà !) le rendez-vous de la dernière chance pour sauver la planète. (Comme on le sait, c'est finalement la Cop21 qui a finalement endossé le rôle avec l'accord de Paris de 2015.) À Copenhague, donc, “pour la première fois”, les pays en développement proposaient d'agir de leur côté en limitant la hausse de leurs émissions de CO2. La Chine annonçait pour 2020 une réduction de 40 à 45 % de ses émissions par rapport à l'augmentation alors prévue depuis 2005. Résultat : ses émissions réelles depuis 2005 ont augmenté de 85 %. De son côté, l'Inde, qui s'engageait sur un ralentissement de 20 à 25 % de la croissance de ses émissions, les a accrues de 150 %. Telle est la magie permise par les chiffres de “réduction de l'augmentation”, ainsi que celle des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient. Force est de constater que tous les pays n'ont pas ces pudeurs transitionnelles ; même fragilisées par leurs énormes besoins, l'Inde ou la Chine laissent les risques de black-out électrique aux pays les plus climatiquement repentants, la France et l'Europe - on ne s'étonnera pas de constater qu'il s'agit aussi des pays dont la dynamique économique est au ralenti.

                               La fin du monde n'a pas eu lieu en 2020. Elle n'aura pas lieu demain non plus, mais rien n'empêchera jamais de l'annoncer pour la prochaine année finissant par 0, quitte à la repousser de dix ans quand l'échéance approchera. En découvrant les prophéties sur l'augmentation de la température globale en 2020 (+ 3 degrés Celsius par rapport à 1987 selon James Hansen, l'un des grands meneurs de l'alarmisme climatique — la réalité a été de l'ordre de + 0,4 degré), on ne peut s'empêcher de songer : vivement 2030 !

                               Qu'on tire tout cela au clair. Hélas, les grandes avalanches de prophéties à confronter au réel sont à attendre plutôt pour 2050 ou 2100. Ce dernier millésime est certes lointain, mais il faut bien comprendre que son grand avantage pour les prêcheurs d'apocalypse climatique est précisément celui-là : être situé suffisamment loin dans l'avenir permet de tenir les pronostics à bonne distance de toute confrontation avec le monde réel et donc de faire prospérer sans crainte les fantasmes millénaristes de notre temps.


               **********************************************

                            Souhaitons que la raison finira par l'emporter, que les imposteurs idéologues laisseront la place aux défenseurs d'un monde meilleur au service de l'homme et à son bien-être sur une Terre préservée et accueillante.

Il est temps de "tirer notre courage de notre désespoir même." (SENEQUE)