mardi 23 juillet 2019

GRETA THUNBERG : INSTRUMENTALISATION HONTEUSE !



" Malheur à toi, pays dont le prince est un enfant !".

                    ECCLÉSIASTE



                      Après l'écologie punitive nous entrons depuis quelques mois dans l'écologie idéologique, on parle alors d'écologisme, c'est à dire une fable qui se prend pour la réalité et qui n'est qu'un "venin malin", dangereux car il peut mener rapidement à la dictature si nous n'y prenons garde et n'avons pas le bon sens et le courage de dire "non!". 

                      Ces idéologues fous qui manipulent une pauvre adolescente vulnérable (honte à ses parents irresponsables!....) ne méritent que mépris et indignité et non pas le soutien d'hommes d'Etat et de soi-disant responsables de la marche du monde. Pape François que venez-vous faire dans cette galère ?....Sauvez les âmes de vos ouailles, la Nature saura se sauver seule comme elle l'a toujours fait depuis des millénaires et le fera d'autant mieux que les hommes qui ont le bonheur de l'habiter et la responsabilité de la préserver resteront raisonnables et vigilants. Mademoiselle Thunberg, retournez à l'école, chassez "les marchands du Temple" qui se servent de vous pour servir leur ambition personnelle et imposer leur idéologie mortifère.


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Réf. : Paul Godefrood, Le Figaro Vox,  22 juillet 2019



                                            «Après les chefs d’État et de gouvernement, c’est au tour des représentants de la nation française de se faire sermonner.
Sous l’impulsion de la centaine de députés appartenant au collectif «Accélérons», la jeune égérie, Greta Thunberg, de tout ce que l’écologisme compte de décroissantistes, de collapsologues, plus ou moins enthousiastes, d’antihumanistes et de mystiques, sera ce mardi l’invitée de l’Assemblée nationale.
S’il n’est pas prévu qu’elle prenne la parole dans l’hémicycle, un « débat » sera néanmoins organisé dans la salle Victor Hugo avec 350 personnes. Un débat ou plutôt un discours. Car la jeune icône de la cause environnementale - ou plutôt ceux qui en ont fait une icône - n’ont pas l’habitude de laisser quiconque s’apercevoir de l’inculture vertigineuse de leur protégée sur un sujet dont elle prétend pourtant avoir fait la cause de sa vie.
                                             Et les termes de ce discours sont d’ores et déjà connus. Tout d’abord le constat : l’Occident est l’unique responsable de la dégradation de la biodiversité et du réchauffement climatique. L’objectif ensuite : diviser par quatre notre consommation énergétique d’ici à 2050, aller à marche forcée vers 100 % d’énergies renouvelables produites de manière décentralisée et abandonner le nucléaire d’ici 2030. La solution enfin : la décroissance, en termes économique comme démographique.
Point de salut pour ceux qui penseraient en dehors de ce sacro-saint triptyque.
                                              Excommuniés ceux qui feraient remarquer à juste titre que c’est justement le nucléaire qui permet à la France d’être l’une des économies occidentales les plus décarbonées et que son abandon en Allemagne s’est soldé par une explosion des émissions de CO2. Bannis ceux qui s’interrogeraient sur les motivations de Greta Thunberg à ne faire la leçon qu’aux pays d’Europe et d’Amérique du Nord, à délaisser les pays de la péninsule arabique et des Antilles qui sont les plus grands émetteurs de CO2 par habitants, très loin devant les pays d’Europe, et à ne pas sermonner la Chine et l’Inde qui sont, avec les États-Unis, les trois pays les plus pollueurs au monde.
                                              Bannis également ceux qui s’étonneraient de son silence devant les taux de fécondité de nombreux pays africains. Inaudibles enfin ceux qui, bien impudemment, s’essaieraient à recentrer le débat sur des considérations scientifiques et tenteraient de mettre l’accent sur l’impossibilité aujourd’hui de stocker l’énergie solaire ou éolienne afin de la réutiliser durant les périodes de faible ensoleillement et d’absence de vent.

                                            Car à toutes les remarques, réserves, nuances ou critiques, l’argument imparable de la fin du monde. Depuis peu, les collapsologues de tout poil, qu’ils soient des scientifiques reconnus comme Aurélien Barrau ou des gamines - dont le seul fait d’armes est d’avoir quitté une école qui lui aurait justement apporté les connaissances les plus élémentaires sur le sujet - comme Greta Thunberg, rivalisent de catastrophisme quant à la fin du monde. D’ici peu, ils seraient capables de nous affirmer qu’elle a déjà eu lieu mais que nous ne nous en sommes pas rendu compte…

Et à tous ceux qui persévéraient dans leurs critiques et leurs réserves : l’accusation irrémédiable et infamante de climatoscepticisme.

                                   Car le but de ces prophètes n’est nullement de sauver notre planète et les espèces animales et végétales mises en danger par l’activité humaine. Elle est de sauver leur idéologie et leur vision du monde.

                                             Greta Thunberg est le produit contre-nature, mais pourtant très réussi, de l’alliance entre le libéralisme le plus débridé et amoral et le marxisme new age qui a trouvé, après le progressisme sociétal qui ne fait plus guère recette malgré les imprécations de ses derniers militants, une nouvelle bouée de sauvetage idéologique.
Elle est la figure même de l’écologie prise en otage par des individus qui y ont vu l’opportunité de recycler leur vision du monde et leurs solutions qui, si elles sont verdies, n’en demeurent pas moins identiques à ce qu’elles étaient avant l’échec des expériences politiques communistes. Si le capitaliste était auparavant le coupable idéal de l’exploitation de l’homme par l’homme, si le « mâle blanc libéral de plus de cinquante ans » est aujourd’hui celui de l’aliénation de l’homme par l’homme, l’être humain sera demain celui de la destruction de la nature par l’homme. Et pour mettre un terme à cette oppression « nouvelle version », les mêmes solutions : la décroissance, la critique de la libre entreprise et du capitalisme comme destructeur des ressources naturelles, l’opprobre jeté sur l’Occident et son histoire, le retour à de petites communautés humaines comme alibi de la mort des nations, etc.

                                               Elle est la figure même de la fabrication en série par le marché des héros dont le monde post-moderne manque cruellement et auxquels il demande à s’attacher. Elle est la figure de la fabrication de croyances qui remplacent les monothéismes dont les homo oeconomicus que nous sommes devenus sont revenus. Car si la religion a grandement disparu de nos sociétés, le besoin de croire en quelque chose - reliquat de l’anthropologie classique que le libéralisme n’est pas parvenu à faire disparaître - perdure. C’est ainsi que la mère de notre héroïne affirmait très sérieusement, avant de rétropédaler devant les moqueries et quolibets, que sa fille pouvait voir le CO2 à l’œil nu. Guérirait-elle également des écrouelles ?

                                              Certains députés, et c’est tout à leur honneur, ont d’ores et déjà refusé de se prêter à cette mascarade. Le réchauffement climatique est un sujet trop important pour le laisser dans les mains d’idéologues et d’imposteurs. L’Assemblée nationale s’honorerait à n’inviter que des personnalités sérieuses et maîtrisant un sujet aussi complexe qu’urgent.


Les vrais héros ne sont pas ceux qui quittent l’école pour répéter à l’envi les poncifs de l’écologisme. Ce sont ceux qui, au contraire, consacrent leur vie à la connaissance et perçoivent dans la science les solutions à y apporter.» 

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                                      En ces temps médiatiques où certains faiseurs d'opinion ( n'est-ce-pas Médiapart ?...) s'érigent en héraut de la moralisation de la politique alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de la politisation au sens le plus vil de la morale, il est urgent pour la majorité silencieuse et raisonnable, sans toute tétanisée par cette politique spectacle grotesque mais dangereuse qui se déroule devant elle, d'ouvrir les yeux et de réagir rapidement et vigoureusement, notamment au travers des prochaines échéances électorales. Il sera trop tard et inutile de dire "si j'avais su...", si d'aventure les propositions déclinistes et radicales des gourous verts de Greta Thunberg étaient validées par nos élites sous influence.


" Le drame de notre temps, c'est que la bêtise se soit mise à penser".

               Jean COCTEAU





mardi 16 juillet 2019

de RUGY: HOMARD M'A TUE(R) !.....




"Chaque chose en son temps répondit Mathusalem à qui lui parlait de retraite."

                          Fernand REYNAUD



             Mieux vaut en rire ! La nouvel avatar de notre toute nouvelle République bananière, notre beau pays de France, hélas..., est une chose trop sérieuse pour le laisser commenter par tous les politologues de tout poil, "experts en tout et surtout en n'importe quoi", les députés, les sénateurs ou chefs de partis, au pouvoir ou dans l'opposition, qui à un moment ou l'autre dans leur carrière politique ont, TOUS, été à la soupe,.... au homard ou à l'oseille.

 Cela d'ailleurs ne choquait pas grand monde, à juste titre dans la majorité des cas. Mais depuis quelques années, avec une forte  accélération ces derniers temps, les donneurs de leçons, la bien pensance et la sacro-sainte "transparence" ont pris le pouvoir, emmenés par le soixante huitard trotskiste non repenti, Edwy Plenel, directeur calamiteux du Monde il y a quelques années, à la tête d'une officine de délation organisée, sous couvert de "journalisme d'investigation" (!) .....Pierre Lazareff  doit se retourner dans sa tombe !


          Place à l'humour avec cet excellent article de l'écrivain Marc LAMBRON (Le Figaro, 14 juillet) qui s'amuse de la polémique provoquée par la révélation des dîners organisés par le ministre de l'écologie François de Rugy qui, à force de retourner sa veste, au nom de l'écologie et de la préservation de la Planète (!)...! a fini par perdre la tête et ne plus voir de différence entre un barbecue entre amis et un repas fin entre tout ce que la République compte de copains et de coquins depuis que la république est république, que le pouvoir est pouvoir. 




           "Au chapitre X d’Alice au pays des merveilles, le Griffon et la Fausse-Tortue apprennent à Alice l’existence d’une danse, « le quadrille des homards », qui procède par permutation dansante de crustacés. Une comptine en donne le rythme, dont voici les premiers vers :

                        "C’est la voix du homard grondant comme la foudre 
                         On m’a trop fait bouillir il faut que je me poudre."

                    Lewis Carroll prêtait ainsi à cet animal barbelé une voix propre, celle du crustacé cruellement ébouillanté. Il semble que cette compassion gagne aujourd’hui une partie de nos concitoyens, alarmés par le sort de ces animaux précipités dans des casseroles ardentes, auxquels Lewis Carroll accordait la tendre sollicitude que mérite une gracieuse en train de se repoudrer. Cela témoigne d’un progrès remarquable de la conscience écologique relativement à la biodiversité marine : voilà un acquis social qu’il faudra mettre au crédit de l’actuel ministre de la Transition écologique, même si cette dernière s’effectue, fût-ce à son détriment, en faveur des crustacés.

                   Reprenons ce dernier mot. André Gide y avait recours pour figurer un certain partage de l’espèce humaine, qu’il divisait entre les subtils et les crustacés. Lui aussi tendait à anthropologiser le homard. C’est donc sur la souffrance trop humaine de ce décapode, utilisé autrefois en potion pilée dans le traitement de l’épilepsie, qu’il convient ici de s’arrêter. Prenons pour exemple le prestigieux site parisien dit « hôtel de Lassay ». Pour dresser le martyrologe du homard, il faudrait décompter le nombre de ces animaux à exosquelette chitineux qui, au fil des décennies, ont été assassinés derrière ces murs.

                    Qu’en fut-il sous le mandat du président Chaban-Delmas, maire aquatique de Bordeaux ? Et sous celui du président Edgar Faure, fine gueule entre toutes ? Un crustacide a-t-il été perpétré avec nos deniers ? La marée était-elle en noir ? On aimerait aussi détenir l’inventaire des disparitions de homards survenues sous l’égide du président Bartolone, dont l’on nous assure pourtant que, grand chasseur, il préférait le gibier à plumes. « On m’a trop fait bouillir il faut que je me poudre », chante le homard d’Alice. Mais de quelle poudre s’agit-il ? Celle qui parle au petit matin blême à l’heure des exécutions capitales ? Ou celle dont les élégantes se fardent dans des miroirs à facettes ?

                     La science peut ici apporter des embryons de réponses. Quelques esprits autorisés croient savoir que les ébouillantements réitérés de homards dans les palais nationaux procèdent d’un mal encore mal étudié dans les manuels de toxicologie : le syndrome du gyrophare. Il s’agit d’une affection foudroyante progressant en quelques jours dans le système neuronal de personnages soudainement promus à un rang qui les dépasse. L’adjonction soudaine d’huissiers, de chauffeurs et de cuisiniers provoque chez le sujet une propension à ne pas désobliger le personnel, dotée d’une inflation calorifère : les moteurs chauffent, les casseroles s’échauffent, non moins que les esprits. La science n’a toutefois pas encore déterminé quelle relation établir, même si elle paraît inévitable, entre le syndrome du gyrophare et l’immolation de homards géants. On se perd même en conjectures. Certes, les homards arborent des antennes à l’instar des véhicules officiels, même si leurs occupants en sont parfois dépourvus. Certes, les parlementaires et les crustacés disposent à titre temporaire de casiers. Certes, un échauffement peut porter les uns comme les autres à un certain rougeoiement de la carapace. On pourrait aussi se référer au blason de la très spartiate île de Sein, comportant « une moucheture d’hermine accompagnée de trois homards d’or appointés en pairie ». Comme quoi l’opulence peut fleurir sur l’austérité.

                    Tout cela n’explique pas le rapport entre un certain « rehaussement de stature », comme aurait dit Chateaubriand, affectant inopinément certaines destinées gonflées à l’hélium, et l’acharnement contre des prédateurs à face ventrale élastique, familiers de l’infra-littoral, riches en phytotoxines paralysantes, dont certains arborent une teinte bleu vif à la suite d’une mutation génétique. Il ne s’agit pas là d’une définition de l’homme politique, cela s’entend, mais bien de celle du homard que certains élus et journalistes sont invinciblement enclins à jeter dans les bulles et les remugles d’un court-bouillon estival. Tout ceci est bizarre.

        L’affaire devient extrêmement chitineuse. Où sont les subtils ? Où sont les crustacés ? Faut-il lassay courir les choses ou les remiser au fond d’un dressing ? L’État doit-il devenir aussi avare qu’une pince ? Mystère et crustacé."



                         Personnellement j'ai bien ri et oublié un bref instant la descente aux enfers de nos institutions et de ceux qui ont été élus pour les défendre.

     Une dernière question : ces fameux homards étaient-ils "bio"? Médiapart, la police de la bien pensance, répondra certainement à cette question fondamentale par les temps qui courent...Si ce n'est pas le cas de Rugy mérite bien son sort!


                           "Qu'ai-je donc fait, grands dieux?
                            Quel cours infortuné
                            A ma funeste vie aviez-vous destiné?
                            Tous mes moments ne sont qu'un éternel
                            passage".

                                         Jean RACINE