" Malheur à toi, pays dont le prince est un enfant !".
ECCLÉSIASTE
Après l'écologie punitive nous entrons depuis quelques mois dans l'écologie idéologique, on parle alors d'écologisme, c'est à dire une fable qui se prend pour la réalité et qui n'est qu'un "venin malin", dangereux car il peut mener rapidement à la dictature si nous n'y prenons garde et n'avons pas le bon sens et le courage de dire "non!".
Ces idéologues fous qui manipulent une pauvre adolescente vulnérable (honte à ses parents irresponsables!....) ne méritent que mépris et indignité et non pas le soutien d'hommes d'Etat et de soi-disant responsables de la marche du monde. Pape François que venez-vous faire dans cette galère ?....Sauvez les âmes de vos ouailles, la Nature saura se sauver seule comme elle l'a toujours fait depuis des millénaires et le fera d'autant mieux que les hommes qui ont le bonheur de l'habiter et la responsabilité de la préserver resteront raisonnables et vigilants. Mademoiselle Thunberg, retournez à l'école, chassez "les marchands du Temple" qui se servent de vous pour servir leur ambition personnelle et imposer leur idéologie mortifère.
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«Après les chefs d’État et de gouvernement, c’est au tour des
représentants de la nation française de se faire sermonner.
Sous
l’impulsion de la centaine de députés appartenant au collectif «Accélérons», la
jeune égérie, Greta Thunberg, de tout ce que l’écologisme compte de décroissantistes,
de collapsologues, plus ou moins enthousiastes, d’antihumanistes et de mystiques, sera ce mardi l’invitée de l’Assemblée nationale.
S’il
n’est pas prévu qu’elle prenne la parole dans l’hémicycle, un « débat » sera
néanmoins organisé dans la salle Victor Hugo avec 350 personnes. Un débat ou
plutôt un discours. Car la jeune icône de la cause environnementale - ou plutôt
ceux qui en ont fait une icône - n’ont pas l’habitude de laisser quiconque
s’apercevoir de l’inculture vertigineuse de leur protégée sur un sujet dont
elle prétend pourtant avoir fait la cause de sa vie.
Et
les termes de ce discours sont d’ores et déjà connus. Tout d’abord le constat :
l’Occident est l’unique responsable de la dégradation de la biodiversité et du
réchauffement climatique. L’objectif ensuite : diviser par quatre notre
consommation énergétique d’ici à 2050, aller à marche forcée vers 100 %
d’énergies renouvelables produites de manière décentralisée et abandonner le
nucléaire d’ici 2030. La solution enfin : la décroissance, en termes économique
comme démographique.
Point de
salut pour ceux qui penseraient en dehors de ce sacro-saint triptyque.
Excommuniés ceux qui feraient remarquer à juste titre que c’est
justement le nucléaire qui permet à la France d’être l’une des économies
occidentales les plus décarbonées et que son abandon en Allemagne s’est soldé
par une explosion des émissions de CO2. Bannis ceux qui s’interrogeraient sur
les motivations de Greta Thunberg à ne faire la leçon qu’aux pays d’Europe et
d’Amérique du Nord, à délaisser les pays de la péninsule arabique et des
Antilles qui sont les plus grands émetteurs de CO2 par habitants, très loin
devant les pays d’Europe, et à ne pas sermonner la Chine et l’Inde qui sont,
avec les États-Unis, les trois pays les plus pollueurs au monde.
Bannis également ceux qui s’étonneraient de son silence devant les taux
de fécondité de nombreux pays africains. Inaudibles enfin ceux qui, bien
impudemment, s’essaieraient à recentrer le débat sur des considérations
scientifiques et tenteraient de mettre l’accent sur l’impossibilité aujourd’hui
de stocker l’énergie solaire ou éolienne afin de la réutiliser durant les
périodes de faible ensoleillement et d’absence de vent.
Car à toutes les remarques, réserves, nuances ou critiques, l’argument imparable
de la fin du monde. Depuis peu, les collapsologues de tout poil, qu’ils
soient des scientifiques reconnus comme Aurélien Barrau ou des gamines - dont
le seul fait d’armes est d’avoir quitté une école qui lui aurait justement
apporté les connaissances les plus élémentaires sur le sujet - comme Greta Thunberg,
rivalisent de catastrophisme quant à la fin du monde. D’ici peu, ils seraient
capables de nous affirmer qu’elle a déjà eu lieu mais que nous ne nous en
sommes pas rendu compte…
Et à tous
ceux qui persévéraient dans leurs critiques et leurs réserves : l’accusation
irrémédiable et infamante de climatoscepticisme.
Car le but de ces prophètes n’est nullement de sauver notre planète et
les espèces animales et végétales mises en danger par l’activité humaine. Elle
est de sauver leur idéologie et leur vision du monde.
Greta
Thunberg est
le produit contre-nature, mais pourtant très réussi, de l’alliance entre le
libéralisme le plus débridé et amoral et le marxisme new age qui a trouvé,
après le progressisme sociétal qui ne fait plus guère recette malgré les
imprécations de ses derniers militants, une nouvelle bouée de sauvetage
idéologique.
Elle est
la figure même de l’écologie prise en otage par des individus qui y ont vu l’opportunité
de recycler leur vision du monde et leurs solutions qui, si elles sont verdies,
n’en demeurent pas moins identiques à ce qu’elles étaient avant l’échec des
expériences politiques communistes. Si le capitaliste était auparavant le
coupable idéal de l’exploitation de l’homme par l’homme, si le « mâle blanc
libéral de plus de cinquante ans » est aujourd’hui celui de l’aliénation de
l’homme par l’homme, l’être humain sera demain celui de la destruction de la
nature par l’homme. Et pour mettre un terme à cette oppression « nouvelle
version », les mêmes solutions : la décroissance, la critique de la libre
entreprise et du capitalisme comme destructeur des ressources naturelles,
l’opprobre jeté sur l’Occident et son histoire, le retour à de petites communautés
humaines comme alibi de la mort des nations, etc.
Elle
est la figure même de la fabrication en série par le marché des héros dont le
monde post-moderne manque cruellement et auxquels il demande à s’attacher. Elle
est la figure de la fabrication de croyances qui remplacent les monothéismes
dont les homo oeconomicus que nous sommes devenus sont revenus. Car si la
religion a grandement disparu de nos sociétés, le besoin de croire en quelque
chose - reliquat de l’anthropologie classique que le libéralisme n’est pas
parvenu à faire disparaître - perdure. C’est ainsi que la mère de notre héroïne
affirmait très sérieusement, avant de rétropédaler devant les moqueries et
quolibets, que sa fille pouvait voir le CO2 à l’œil nu. Guérirait-elle
également des écrouelles ?
Certains
députés, et c’est tout à leur honneur, ont d’ores et déjà refusé de se prêter à cette mascarade. Le réchauffement climatique est un
sujet trop important pour le laisser dans les mains d’idéologues et
d’imposteurs. L’Assemblée nationale s’honorerait à n’inviter que des
personnalités sérieuses et maîtrisant un sujet aussi complexe qu’urgent.
Les vrais héros ne sont pas ceux qui quittent l’école pour répéter
à l’envi les poncifs de l’écologisme. Ce sont ceux qui, au contraire,
consacrent leur vie à la connaissance et perçoivent dans la science les
solutions à y apporter.»
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En ces temps médiatiques où certains faiseurs d'opinion ( n'est-ce-pas Médiapart ?...) s'érigent en héraut de la moralisation de la politique alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de la politisation au sens le plus vil de la morale, il est urgent pour la majorité silencieuse et raisonnable, sans toute tétanisée par cette politique spectacle grotesque mais dangereuse qui se déroule devant elle, d'ouvrir les yeux et de réagir rapidement et vigoureusement, notamment au travers des prochaines échéances électorales. Il sera trop tard et inutile de dire "si j'avais su...", si d'aventure les propositions déclinistes et radicales des gourous verts de Greta Thunberg étaient validées par nos élites sous influence.
" Le drame de notre temps, c'est que la bêtise se soit mise à penser".
Jean COCTEAU