vendredi 27 mai 2022

RETRAITÉS "BOOMERS" : TAISEZ-VOUS Monsieur de CLOSETS !

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"A plus de 60 ans on voit moins bien mais on voit les c... de loin...".
          
                      Michel AUDIARD



"Si tu expliques trois fois un truc à quelqu'un et qu'il ne le comprend pas, c'est un imbécile. Mais si, à la fin, il est certain de l'avoir compris mieux que toi, alors tu as affaire à un c...".

                          Pierre LEMAITRE, Le Grand Monde


                                    Christophe Barbier, François de Closets même bêtise! Deux journalistes "bobo-caviards" assumés, "soixante huitards" attardés qui n'aiment pas, mais pas du tout, ce qu'ils appellent avec mépris et une haine à peine contenue, les "boomers" (ou baby-boomeurs). Après Barbier qui a craché son venin de journaliste en fin de carrière il y a plus d'un an (cf. à la fin de ce billet d'humeur celui écrit en janvier 2021), de Closets, ancien journaliste à la retraite reconverti dans l'écriture bien pensante, vient de commettre un pamphlet intitulé  "La parenthèse boomers", véritable injure envers les millions de Français nés après guerre.

                                  Ainsi, si l'on en croît ce polytechnicien de salon, ces mauvais Français maintenant à la retraite auraient "ruiné la France", rien que cela, profitant de façon éhontée  des largesses de notre pays au détriment des actifs et des jeunes des années 2000..... 

            NON, de Closets, ces Français maintenant retraités, n'ont pas ruiné leur pays, ils lui ont apporté Plein emploi, Prospérité, Progrès et Paix jusqu'en 1968-1970. Ces travailleurs acharnés, artisans, commerçants, techniciens, ingénieurs, instituteurs, tous n'ont pas ménagé leur peine et leur temps,(les 35 heures sont loin!...), pour reconstruire notre pays et en faire la cinquième puissance mondiale, respectée par tous.  

             OUI, de Closets, les profiteurs et les fossoyeurs de la France, ce sont vous les soixante huitards qui à partir de 1968 n'ont eu de cesse, aidés en cela par des gouvernements complaisants et, pour la grande majorité incapables, de droite comme de gauche, de détruire méthodiquement ce que les enfants de l'après guerre, avaient construit avec ténacité, courage, bienveillance et abnégation afin d'assurer à leurs enfants un vie plus heureuse que celle qu'ils avaient connue. 

            C'est VOUS qui avez apporté Chômage, Pauvreté, Désindustrialisation et Guerre. "Elite" autoproclamée vous avez détruit l'Université, la Famille, l'Industrie, imposant au "petit peuple" que vous méprisez des réformes au service exclusif de votre caste pour laquelle loisir et égoïsme ont remplacé le sens de l'effort, du travail et de l'écoute de tous les autres.  

                               Sachez, monsieur de Closets, que les boomers sont plus qu'une parenthèse et qu'ils vont continuer de cueillir avec une grande joie les fruits bien mérités de leur travail, n'en déplaise aux vieux atrabilaires de votre espèce.

                                                      

"Notre vieux pays a perdu ses ancrages. Cela se sent, cela s'entend dès que l'on se hasarde hors du Quartier Latin ou du Faubourg Saint Honoré."

                              Denis TILLINAC




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Billet d'humeur du 29 janvier 2021 : "Christophe Barbier insulte les baby-boomeurs."

                                                                                                     

"On doit aussi se vacciner contre la connerie ! Il y a aurait des files d'attente assez longues !".

                               Eric WOERTH


              Scandaleuse interview de Christophe Barbier dans le Figaro du 28 janvier dernier. Ce triste personnage, journaliste chroniqueur de son métier, bobo germanopratin , pied-nickelé des médias parisiens, attaque avec une rare violence ceux qu'il appelle avec mépris les "baby-boomeurs", en réalité les personnes âgéesretraités et autres "plus de 65 ans" qui manifestement dérangent ce digne représentant de ce que, entre-eux, ils appellent l'élite !!...

   Extraits :

                          "Bien sûr qu’il faut protéger les nonagénaires, même si on les a laissés mourir dans les Ehpad, sans voir leurs familles. Mais cette attention ne vise-t-elle pas à se donner bonne conscience? En revanche, fallait-il donner raison aux plus de 65 ans qui ont refusé de poursuivre, seuls, le confinement? Si certains sont en pleine forme, ils sont nombreux à remplir les hôpitaux. Je suis très dur envers ces baby-boomeurs, nés entre 1945 et 1955. Cette génération a tout eu. Elle n’a pas connu la guerre, a profité des Trente Glorieuses, de Mai 68, et, quand la crise est arrivée dans les années 1970, elle s’est arrogé les postes, et demande enfin aux jeunes de travailler pour payer leur retraite. Aujourd’hui, pour continuer à profiter de la vie, elle préfère arrêter l’économie et laisser ses enfants et petits-enfants aller dans le mur. Nous sommes en train de gâcher leurs études, compliquer leur entrée dans la vie active et creuser la dette qu’ils devront payer pendant trente ans. C’est ce que j’appelle la «tyrannie grise». Emmanuel Macron aurait pu être le guide du retour des jeunes dans la politique. Il a privilégié les personnes âgées, son électorat."

Comment expliquer que les jeunes ne votent pas?

                          "Là encore, je dirais que, pour rester en place, les baby-boomers ont réussi à inoculer aux jeunes le dégoût de la politique, de la contestation. L’écologie, très prisée des jeunes d’aujourd’hui, n’est pas vraiment une idéologie de la prise de pouvoir".


                         Non ! monsieur Barbier, à ces baby-boomeurs que vous méprisez et que vous voulez parquer dans des Ephad, sans vaccin (réservé aux "élites sans doute....) mais avec masque (merci de votre sollicitude....), vous leur devez la reconstruction de la France d'après la guerre dont ils ont fait la cinquième puissance mondiale. Prospérité dont vous avez profité (tant mieux) dans votre enfance et abusé, hélas, à l'âge adulte jusqu'à ruiner notre beau pays reconstruit au prix d'un travail souvent rude mais exaltant, loin des semaines de 35 heures, des RTT, des plus de 50 jours par an de congés, des arrêts de travail de complaisance, ou autre "burn-out" à la moindre contrariété. 

                   C'est vous, monsieur Barbier, et votre clique de partisans du "nouveau monde" (!!..) qui avez ruiné  la France non seulement économiquement mais également socialement. 

                   C'est vous qui avez détruit l'Education Nationale, faisant de nos enfants des handicapés pour la vie, sans formation de base solide, sans valeur morale assumée, n'ayant que des droits mais pas de devoirs.

                   C'est vous qui avez détruit la Famille, entité  qui faisait la force et le ciment de notre nation en la remplaçant par des associations hétéroclites de personnes interchangeables au grès des désirs de chacun et  pour qui "avoir un enfant" est un droit à assouvir par n'importe quel moyen. 


                                   Vous êtes des enfants gâtés qui avez sacrifié vos propres enfants au nom de grands principes "progressistes" mais mortifères. Ces pauvres enfants ont heureusement encore parfois leurs grand-parents, ces fameux "baby-boomeurs" odieux profiteurs..., qui sont là pour les garder, les soutenir, les éduquer , et cela sans morigéner lorsque, toute honte bue, vous le leur demandez et cela très souvent, mais vous trouvez cela normal !....

           Monsieur Barbier, TAISEZ-VOUS ! 


"Le vrai moment de l'amour, c'est quand on est là pour fermer les yeux de l'autre."

                      Paul MEURISSE


samedi 14 mai 2022

ENSEMBLE VOCAL RENAISSANCE : Concert

 



                     "La musique nous prend comme une mère."

                               Charles BAUDELAIRE



          Après deux années de silence imposées par le Covid, l'Ensemble Vocal Renaissance donne son concert annuel le vendredi 20 mai à la cathédrale du Havre à 20h30 sous la direction d'Emmanuelle Pascal Falala, accompagnée par l'orchestre Sinfonietta du conservatoire Honegger. 

            Solistes :

                    Audrey Hiebel, Soprane

                    Anne-Claire Tilly, Alto

                    Pascal Bourgeois, Ténor

                    Jean-Philippe Doubrère, Basse



 Présentation du concert 

                 Le concert de ce soir, consacré à Johann Michael HAYDN et Wolfgang Amadeus MOZART, met à l’honneur la musique sacrée baroque de la deuxième partie du XVIIIe siècle. Cette musique d’un classicisme absolu est définie par Nikolaus Harnoncourt comme « un art sublime, expression du malheur, de la souffrance de la mort mais aussi du bonheur, de l’espoir et de la gratitude ».

  

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                           Johann Michael HAYDN (1737-1806)

 

               Plus proche de Mozart, par son style de musique, que de son frère Joseph, Johann Michael Haydn fut célèbre à son époque comme compositeur de musique religieuse,  notamment de trois Requiem dont le Requiem en ut mineur redécouvert au début des années 2000. Ses œuvres exercèrent une impression durable sur Mozart, son contemporain, mais également sur certains compositeurs romantiques allemands dont Franz Schubert qui écrivit « Que ton esprit paisible, m’enveloppe, mon cher Haydn, et même si je ne puis être aussi calme et serein, personne sur cette terre, probablement, ne te vénère autant que moi ».

                Ainsi, le Requiem de Mozart, écrit 20 ans plus tard, apparaît-il comme un hommage appuyé de celui-ci, une reconnaissance émue de ce qui reste le chef-d’œuvre de Johann Michael Haydn : le Requiem en ut mineur.

               Composé en 1771 en mémoire du prince archevêque Sigismond, son mécène, disparu la même année, il fut joué à Salzbourg en présence de Mozart et de son père Léopold.

                Cette œuvre vibrante par son intensité dramatique, composée par un homme accablé de chagrin et de douleur après la mort de sa fille et de son mécène, nous entraîne tour à tour dans l’affliction la plus cruelle (Introït), l’effroi mais aussi la confiance (Dies irae et Lacrimosa), l’apaisement (Benedictus), la nostalgie (Agnus Dei) pour s’achever dans une atmosphère de sérénité majestueuse (Requiem aeternam) et jubilatoire (Cum sanctis tui) qu’autorise la foi en la miséricorde de la vie.

 

                               Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)


                           L’œuvre religieuse la plus connue de Mozart, avec le Requiem, est le motet pour chœur, orchestre à cordes et orgue,  Ave verum Corpus, en Ré Majeur (KV. 618). Ecrite en juin 1791 pour la procession de la Fête-Dieu, cette œuvre concentre, comme toutes celles composées l’année de son décès, le génie, la pensée et la vie de Mozart.

                  L’idée obsessionnelle de la mort est au cœur de ce motet poignant. La souffrance, la douleur, omniprésente mais contenue, et enfin une mort sereine sont, tour à tour, évoquées dans cette prière admirable et profonde, consolatrice et pleine d’espérance.

                  Un des nombreux biographes de Mozart exprime parfaitement la beauté de cette sorte d’absolu de la prière lorsqu’il écrit à propos de l’Ave verum Corpus « Et quand des voûtes sacrées, l’Ave verum Corpus monta pour la première fois au séjour des bienheureux, Palestrina put se dire : « Gloire au Seigneur ! Mon œuvre est accomplie. On chante maintenant sur la terre comme le chœur des élus chante dans les cieux ».

  

                            Le Kyrie en ré mineur (KV 341) composé en 1781, bien que moins célèbre que l’Ave verum Corpus ou le Requiem,  est considéré comme un des plus hauts chefs-d’œuvre de la musique de Mozart. Véritable condensé de l’art et du tragique mozartiens, cet appel à la pitié divine est aussi une reconnaissance appuyée de la miséricorde.

                L’entrée des chœurs éclate comme un cri de détresse et de douleur, suivi d’une insistante supplication, appel et plainte mêlés, puis d’un apaisement sans cesse grandissant. Un souffle consolateur éteint alors ces plaintes et le caractère tragique de cette œuvre d’une grandeur et d’une intensité incomparables.

 

                            Composé en 1779 pour Pâques, célébration de la résurrection du Christ, le motet Regina coeli en Do Majeur (KV. 276) est une véritable hymne jubilatoire à « la Reine du Ciel ». C’est en raison de sa dévotion à la Vierge Marie que Mozart écrivit ce remarquable motet pour soli, chœur et orchestre.

                 Souvent considéré comme la parfaite illustration de l’idéal salzbourgeois de la musique, il sonne comme une explosion de joie « Regina coeli, laetare » et fait retentir, de ses pieuses jubilations  et de ses alléluias aux accents haendéliens, la nef des églises.

 

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               Si « l’idéal exige une incarnation », les œuvres interprétées ce soir en sont une formidable illustration. Assurément, le surprenant jugement de Charles Gounod sur le Requiem de Mozart « Ce n’est pas ainsi qu’on entre dans une église » !... n’est pas d’actualité !


"Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore du Mozart."

                 Sacha GUITRY