mardi 17 mars 2020

CORONAVIRUS ....suite






            Il faut bien en rire!

    "A l'isoloir le dimanche, à l'isolement le  mardi !"






mardi 10 mars 2020

CORONAVIRUS : Charles PEGUY et la grippe




               " Il faut des hommes à terre pour faire un héros debout."  

                                  Denis LALANNE    

        Réf. : FigaroVox : "Coronavirus: Et si Péguy avait déjà tout vu?" 10 mars 2020


                                  Dans cette période d'agitation tout azimut autour de la prolifération d'un virus encore mal connu et de ce fait inquiétant, il est réjouissant, réconfortant et étonnant de se rappeler les réflexions de Charles Péguy lorsqu'en 1900 il a "attrapé subitement une grippe carabinée" alors qu'il écrivait un numéro des "Cahiers de la quinzaine". Il a alors consacré 3 cahiers à la grippe

                Quelques extraits de l'article de Salomon Malka :

             ........" Il (Péguy) en a découvert tous les signes, y compris la découverte que le virus est "facétieux", qu'il va, qu'il vient, qu'il esquive celui-ci et fonce sur celui-là: "Au moment où je me flattais d'un espoir insensé, tout un régiment de microbes ennemis m'envahissaient l'organisme où, selon les lois de la guerre, ils marchaient contre moi de toutes leurs forces:non pas que ces microbes eussent des raisons de m'en vouloir; mais ils tendaient à persévérer dans leur être". ......" ....

           ........" L'écrivain a tout vu dans ces textes (Les Cahiers) qui remontent au tout début du siècle dernier. L'obsession de la moindre surface où le virus aurait pu se poser, la course-poursuite à travers tous les lieux où le corps s'est frotté, les tentatives de remonter, comme deans une enquête policière, à toutes les étapes traversées et toutes les personnes croisées, le rétropédalage, dans sa tête, de toutes les stations où il aurait pu faire des rencontres funestes, l'anticipation des gestes les plus spontanées pur les freiner dans leur élan...Et puis la listes ds batailles à mener, des barrières à ériger, des règles d'hygiène à instaurer, des comportements à changer.   ...."....

            ....... " Péguy décrit le va-et-vient du virus, mais aussi le va-et-vient des humeurs, du bonheur éprouvé dans la lecture sous la couette au désespoir le plus profond, du dérèglement des corps à tout système qui se grippe (!), et des Pensées de Pascal aux Dialogues de Renan. ....." .....


           ......." "Il faut songer à guérir" dit-il. Et au "citoyen docteur révolutionnaire" qui lui demande pour quelles raisons, il en avance deux. D'abord il craint que sa mort ne cause "une épouvantable souffrance pour plusieurs et une souffrance pour beaucoup". Ensuite, il voudrait terminer son travail et éviter de laisser inachevées quelques entreprises commencées. ...." ...


                           Une réflexion que ne renieraient pas les responsables de la santé en France qui actuellement font un travail remarquable que bien des pays nous envieront une fois l'épidémie jugulée. Il ne restera plus qu'à s'attaquer à la bêtise, une épidémie qui se propage toujours plus vite .....Vaste programme !


" Les temps sont durs, vive le MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié)."

               Pierre DAC