jeudi 16 juin 2022

L'IRRÉMÉDIABLE DECLIN DE LA FRANCE

 


"Après avoir créé la France, Dieu trouva que c'était le plus beau pays du monde. Cela allait faire des jaloux. Alors, pour rétablir l'équilibre, il a créé les Français."  ....

                 Un internaute anonyme

                

                   Nouvelle étape de l'inexorable déclin de notre pauvre pays que ce taux d'abstention record (52,5%) lors du premier tour des élections législatives. Tout a été dit sur les raisons de cette lente agonie, et ce dans une indifférence quasi générale, ainsi que sur l'immense responsabilité de "ceux qui nous gouvernent" et des soi-disant "élites" depuis maintenant plus de 40 ans. Le peuple de France a, bien entendu aussi, une part de responsabilité dans ce mal profond qui gangrène le pays. Les Français ont creusé leur propre tombe et fait le malheur de leurs enfants et beaucoup ne le savent pas encore. Pour la prochaine majorité, absolue ou relative, peu importe, la fin de la récréation va bientôt sonner !.....

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Réf. : Le Figaro, 16 juin 2022

Robert Redeker: «Le silence des urnes répond à l’assèchement du destin de la France»


    ..............        .........    "......Pourquoi cette désertification de la citoyenneté, ce mutisme du corps politique, touche-t-il plus la France que d’autres États? La France fut un pays à destin. Elle n’était pas n’importe quel pays. Ils sont rares, les pays à destin, sur la planète: les États-Unis, Israël, le Vatican, la France. Par deux fois, sous l’Ancien Régime, puis sous la République, le peuple français s’est pensé missionné selon les voies d’un destin dont la politique était l’instrument. Chaque Français demeurait intimement persuadé de participer à un destin qui avait une valeur quasi métaphysique. Mieux: chaque Français sentait ce destin palpiter dans ses veines.

                           Or, dernièrement, un changement historique est survenu: l’horizon s’est bouché, la France n’est plus un pays à destin. Elle a été mise au pas, elle s’est banalisée. Par suite, comme cela s’est vu de manière caricaturale aux temps de la pandémie, son gouvernement n’est plus qu’une forme de directoire, piteusement réduit à décider de la station debout ou assise pour manger un sandwich ou pour boire un café. Et, terrifiant aveu d’impuissance politique, d’inexistence politique, à distribuer des chèques. Au mieux - mais ce mieux est un abîme de perdition - pourrait-on dire qu’Emmanuel Macron gouverne à la façon d’un PDG du CAC 40, mû par le même état d’esprit et les mêmes méthodes. Il gouverne la France comme un pays qui n’a plus de destin. Comme un pays coté en Bourse. Peuple historique, peuple qui a fait l’histoire, peuple qui cavala longtemps au premier rang du front de l’histoire, les Français n’ont jamais pris l’habitude d’être sans mission.

Voici pourquoi votre peuple est muet: la France n’est plus un peuple à destin. Le silence des urnes répond à l’assèchement du destin."

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        L'analyse est cruelle et la critique sévère, mais qui peut contester ce triste constat?. En 1958, un homme, Charles de Gaulle, avait stoppé in-extrémis une descente aux enfers déclenchée par les politiciens incapables de la IV -ème République et un président de la République réduit à "inaugurer les expositions de chrysanthèmes". Qui pour jouer ce rôle d'homme providentiel aujourd'hui? Comme Sœur Anne il est à craindre que l'on ne voit rien venir avant longtemps...Il sera alors trop tard, la chienlit est à nos portes.

"La démocratie, c'est quand le c.. de l'élu reste à portée du pied de l'électeur."

                       Internaute anonyme

"La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave."

                        Charles de GAULLE






mercredi 8 juin 2022

ECOLOGIE : ENFIN LA VÉRITÉ !

 


                  "Sauver la planète de l'humanité est une galéjade."

                                      Yves ROUCAUTE


           N'en déplaise aux "talibans de la verdure", petit à petit la raison et le bon sens commencent à se manifester lorsqu'il s'agit d'écologie. Comment ne pas réagir devant la véritable dictature imposée par les instances internationales, les gouvernements et, bien entendu, les médias lorsqu'est abordé le fameux "réchauffement climatique", une réalité qui, certes, s'impose à tous, ses causes, jamais démontrées scientifiquement et les solutions imposées sans discussion aucune. L'ONU et le Giec sont à la manœuvre avec le soutien financier du milliardaire Soros. 

L'entretien ci-dessous remet les pendules à l'heure et laisse espérer que les véritables causes du réchauffement climatique pourront enfin être exposées par les scientifiques, à la solde de personne mais au service des habitants de la planète Terre, ainsi que les solutions raisonnables à mettre en place. Il est temps d'agir, mais dans le bon sens, dans l'ordre et sans démagogie. 

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Réf. : Le Figaro,  4 juin 2022


ENTRETIEN - Le philosophe, dans un livre iconoclaste, démonte une par une les idées fausses de l’écologie punitive et remet l’humain au centre de l’univers.

Assez de ces petits bonshommes verts qui ne cessent de condamner l’humanité pour mieux idolâtrer la planète. Épistémologue, l’universitaire, féru d’art moderne et contemporain, préfère défendre la vraie écologie, celle qui sauve les humains, dotés d’une réelle créativité. Maniant, non sans humour, la science et la réflexion philosophique, l’auteur de nombreux ouvrages publie L’Obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine (Éditions du Cerf).

LE FIGARO. - Sauver la planète, dites-vous, est une ineptie. Pourquoi?

Yves ROUCAUTE. - Dans ce livre, j’oppose, à l’obscurantisme de l’écologie punitive, l’histoire de la planète et la condition humaine et, parmi toutes les inepties que j’analyse, celle-ci est la plus absurde: depuis la formation de la Terre, il y a 4,55 milliards d’années, Gaïa la douce a exterminé 99,99 % du vivant et, depuis 7 millions d’années, date d’apparition de nos ancêtres homininés, elle a continué, éliminant 21 des
22 espèces du genre homo. Réchauffements, glaciations, séismes, volcans, tsunamis, cyclones, inondations sont ses câlineries habituelles. L’idolâtrie de la Terre cache le désir totalitaire de quadriller nos vies. En son nom, le maire de Lyon s’oppose à la Coupe du monde de rugby, celui de Poitiers, aux aéroclubs, d’autres, au sapin de Noël, au foie gras, tous à la voiture. L’urgence est de sauver l’humanité.

Voilà une autre galéjade. L’humanité a un rôle dérisoire. Avant elle, sauf glaciations, les températures étaient beaucoup plus élevées que les 15°C d’aujourd’hui. Les dinosaures broutaient au Groenland par une température de 29°C. Depuis 2,8 millions d’années, les humains ont subi 17 glaciations, entrecoupées de périodes plus chaudes qu’aujourd’hui. Avant la dernière glaciation, les hippopotames se baignaient dans la Tamise. Le seul réchauffement d’il y a 4200 ans détruisit nombre de civilisations, celui de 950 permit aux Vikings de créer deux colonies au Groenland. Les variations climatiques sont la règle, l’humanité tente de survivre.

Quel est le lien entre les activités humaines et l’effet de serre?

Dérisoire. Le taux de CO2 est aujourd’hui 8 à 17 fois inférieur à celui des dernières 545 millions d’années. Il n’est pas la principale source du gaz à effet de serre, qui, pour plus de 60 %, est la vapeur d’eau, et qui arrête les rayons gamma et X du soleil, créant la couverture chauffante qui permet la vie. Grâce aux sciences, il est devenu source d’énergie et d’oxygène par les feuilles artificielles, les micro-organismes, les puits bleus.

La véritable écologie combat toutes les ­pollutions, dont les pollutions intellectuelles

Yves Roucaute

Vous mettez en doute les études du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)?

Déjà, le rapport Meadows de 1972 prévoyait la famine pour cause d’agriculture intensive. Il y avait 3,7 milliards d’habitants, il y en a 7,8 milliards. 36 % de la population mondiale était en insécurité alimentaire, 8 % aujourd’hui. Depuis 1988, le Giec s’est mis sur le marché de l’«apocalypse now». Son directeur, Hoesung Lee, après des études littéraires, a commis une thèse en économie sur le réchauffement où ses prévisions se sont révélées fausses. Son frère, premier ministre sud-coréen, l’a donc fait nommer directeur. Depuis, c’est la course aux subventions. La véritable écologie combat toutes les pollutions, dont les pollutions intellectuelles.

La guerre en Ukraine ne plaide-t-elle pas en faveur des énergies renouvelables?

Elle plaide en faveur d’un rejet des pyromanes qui ont mis les plus crédules en situation de dépendance envers la Russie après les avoir convaincus d’abandonner charbon et nucléaire. Ils ânonnent sur les mérites des éoliennes. Trente mille d’entre elles rouillent aux États-Unis. D’une vie de vingt ans, leur excavation n’est jamais complète, polluant les sols, sans même évoquer ses déchets et les oiseaux tués. À l’inverse, un réacteur nucléaire de 1500 mégawatts produit l’énergie de 10.000 éoliennes, et il dure soixante ans.

Que pensez-vous de la planification écologique d’Emmanuel Macron?

Planifier le climat, les Soviétiques n’y avaient pas pensé. La première ministre va donc contrôler les causes du réchauffement, le soleil, ses radiations, ses éruptions nucléaires, l’angle de l’orbite et l’axe de rotation de la Terre, la lune, les météorites, les forces souterraines qui produisent séismes, éruptions volcaniques, tsunamis. Magique.

Quel regard posez-vous sur l’accord entre Jean-Luc Mélenchon, les Verts (EELV) et le PS sur l’écologie?

Ils sont d’accord pour culpabiliser l’Occident et rejeter le capitalisme avec le PS, qui a passé par-dessus bord Jaurès pour un plat de lentilles électoral et qui a oublié que la croissance permet d’améliorer la vie et d’assurer la puissance de la nation.

Comment réagissez-vous aux jeunes diplômés d’AgroParisTech qui ont appelé à «déserter» l’agro-industrie?

Ces jeunes, victimes de l’obscurantisme vert, ne croient plus guère en rien, sinon en l’apocalypse qui vient. Ils démontrent que si science sans conscience est ruine de l’âme, une conscience sans science peut être perdue.

Remettre l’homme au centre de l’univers et favoriser sa domination de la nature, voilà le chemin de la vraie moralité

Yves Roucaute

Vous défendez la véritable écologie, qu’entendez-vous par là?

Le mot «écologie» est composé de «éco» qui vient du grec «oïkos» qui veut dire «maison» et non «planète». Une maison est un habitat construit en arrachant des éléments à la planète pour se protéger d’elle, du froid, du chaud, des pluies, du vent. La vraie écologie communie avec la nature humaine, qui n’est pas un sous-système de la planète, mais une énergie créatrice, un «homo creator» qui humanise la planète.

À l’obscurantisme écologique, vous opposez une vision spirituelle, pourquoi?

Imaginer une église verte idolâtre est une aberration. La Bible et les Lumières portent le même message d’humanisation du monde. Contrairement à ce que pensait Nietzsche, être du côté de la libre créativité n’est pas s’opposer à l’humanisme, au contraire. L’humanisme de la philosophie de la créativité que je défends libère la créativité de tous les humains. Remettre l’homme au centre de l’univers et favoriser sa domination de la nature, voilà le chemin de la vraie moralité. Pourchasser ce qui nuit à sa joie de vivre, à sa liberté, à sa puissance, voilà le chemin de la véritable écologie. Si un peu de science nous éloigne de la spiritualité, beaucoup de science nous y ramène.


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    Messieurs du GIEC, chasseurs de subventions, scientifiques dévoyés : au travail !


   "Les écologistes sont la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l'écologie."

                                Alain FINKIELKRAUT