lundi 30 août 2010

CHRONIQUE ESTIVALE ( suite)


"Pour faire du commerce, il faut de nos jours être américain; mais si on se contente d'être intelligent, on peut aussi bien être français".

Boris VIAN


Quelques coins de ciel bleu pour atténuer la morosité ambiante savamment entretenue par nos Cassandre médiatico-politiques toujours pleins d'imagination quand il s'agit de louer la médiocrité, la frilosité et l'irresponsabilité de ceux qui nous gouvernent, voudraient nous gouverner ou nous ont déjà (hélas..) gouvernés.

Tout d'abord bravo à nos deux mathématiciens Cédric Villani et Ngo Bao Chau dont les travaux ont été récompensés par la médaille Fields, équivalent du prix Nobel de mathématiques. Ces enfants de Pascal et Descartes nous rappellent que notre pays a la capacité de redevenir le grand pays qu'il a longtemps été aux siècles derniers.......Il n'est jamais trop tard pour réagir.


Une chronique pleine de dynamisme et d'espoir est parue ce matin dans Le Figaro sous la plume de Xavier Fontanet, président d'Essilor: "Casser des cailloux ou bâtir des cathédrales?".
On ne peut que souscrire au message de confiance et d'optimisme délivré par cet article vantant les mérites des entreprises françaises "lieu privilégié où l'on peut contribuer à la société, se développer soi-même et participer activement à la mondialisation".

Comment ne pas applaudir à cette "énergie positive" qui se dégage à la lecture de ces quelques lignes où il est question de confiance, de talent, d'initiative, de valeur et de réussite!..un vocabulaire peu souvent utilisé ces derniers temps.

"Se développer soi-même parceque l'entreprise est le lieu où l'on prend ses responsabilités, où chaque décision aiguise un peu plus la capacité de jugement, où l'on peut apprendre de ses échecs et prendre confiance grâce à ses succès.........Les entreprises sont toutes à même
de convertir l'ensemble de ces talents en énergie positive; à une incontournable condition: la confiance. Confiance dans les autres, confiance dans l'entreprise et, au bout du compte, confiance en soi."

mardi 10 août 2010

CHRONIQUE ESTIVALE


" Les hémorragies cérébrales sont moins fréquentes chez les footballeurs, les cerveaux aussi! ".

Pierre DESPROGES

Quelques réflexions qu'autorise comme chaque année la parenthèse du mois d'Août dans notre beau pays de France.

La lente et inexorable descente aux enfers de ce dernier se poursuit mois après mois. Politique économique timorée, finances exsangues, vie politique affligeante de médiocrité, vie quotidienne rythmée par un tintamarre médiatique vulgaire et accrocheur, insécurité galopante qui gangrène nos villes et nos campagnes et donne lieu à un débat droite-gauche où la démagogie des uns n'a d'égale que la malhonnêteté des autres (les uns et les autres sont interchangeables!....), tout contribue à donner une bien triste image d'un pays qui, il y a encore quarante ans, était une des plus grandes puissances mondiales.

Jusqu'au football français, sport populaire s'il en est, longtemps respecté par nos adversaires du monde entier, qui est devenu la risée de la planète, ternissant un peu plus l'image de notre pays. Des joueurs vulgaires et incultes, à l'ego surdimensionné, avides de gloriole et d'argent, ont insulté leur pays par leur comportement inqualifiable pendant la dernière Coupe du Monde en Afrique du Sud.

On dit souvent que le sport est un bon indicateur de la force ou de la faiblesse d'un pays. Ainsi en est-il pour la France : le contraste entre le football, son échec cuisant et honteux, et l'athlétisme auréolé des beaux succès de nos athlètes aux derniers championnats d'Europe à Barcelone au mois de juillet dernier (sans oublier les nageurs à Budapest!) n'est-il pas à l'image de notre pays: une France discrète qui travaille et qui gagne dans le respect du travail bien fait, et une autre France médiatisée, dirigée par un gouvernement où le courage politique attendu a laissé place à une démagogie de circonstance encouragée par une démocratie d'opinion toujours plus puissante?

BONNES VACANCES !

"On peut toujours faire un pas de plus, toujours!".

Général BIGEARD