mercredi 26 juin 2019

CANICULE : ils sont devenus fous !!






              "Le monde va de mieux en mieux. C'est indiscutable.

                                Bruno DURIEUX

"Contre l'écologisme. Pour une croissance au service de l'environnement".



                                                Depuis quelques jours souffle sur la France un vent de folie, véritable tempête médiatique organisée par les écolos catastrophistes qui rêvent de voir notre belle planète Terre disparaître à l'horizon de 2050....   Diable, il n'y a pas de temps à perdre en effet! Remarquons que ces mêmes apôtres de la décroissance, ou leurs homologues des années 70-80, nous promettaient un refroidissement d'un degré et la mort de centaines de millions de personnes, avec pour faire bonne mesure la disparition de la quasi totalité de la Grande-Bretagne, rien que cela. Ces mêmes personnages, "refroidistes" des années 70 sont devenus de virulents "réchauffistes"....(n'est-ce-pas monsieur James Hansen ?!...) : il faut bien vivre mon bon monsieur..

                                        Pourquoi dire: "l'hiver il peut faire très froid et l'été il peut faire parfois très chaud" est-il devenu inaudible, voire répréhensible ?.....Nous marchons sur la tête. Gardons notre calme cependant devant tant d'inepties. Dame Nature continuera à faire son travail et notre monde saura s'y adapter comme il l'a toujours fait depuis que le monde est monde pour le plus grand bien de ses habitants dont les conditions de vie n'ont de cesse de s’améliorer même si cela est fragile et reste insuffisant pour encore un trop grand nombre.

                                        Il n'en reste pas moins vrai que cette véritable dictature de la pensée exercée par des écolos idéologues est un vrai danger pour l'avenir des habitants de la Terre qui bien entendu mérite de la part de l'homme protection mais aussi développement raisonné. L' homme, fort heureusement, n'a pas attendu les écolos, chez qui le mot même de progrès est un gros mot, pour améliorer tout au long des siècles la vie de l'être humain sur Terre. Son espérance de vie n'a t'elle pas doublé en moins d'un siècle? Le génie de l'homme n'y est pas étranger, n'en déplaise aux déclinistes imbéciles, véritables parasites de notre société civilisée. Ne sont-ils pas en train de prendre en otage les jeunes actuels, usant et abusant de leur idéalisme confiant, en les poussant dans les rues du monde entier au nom de théories sans fondement scientifique vérifié, si ce n'est manipulées. Le doute qui est la première qualité demandée à un scientifique devient synonyme pour celui qui l'émet de "blasphème écologique" et lui confère le qualificatif infamant de "climato-sceptique"....




La croissance économique raisonnée est la seule voie de salut pour notre Terre. Ce n'est pas encore interdit de le dire ......espérons le !! 


                  "....Il est littéralement impossible à l'écologisme de reconnaître que le monde va de mieux en mieux. Car alors, son socle, qui est le catastrophisme prophétique, s'effondrerait et l'entraînerait dans sa chute. Aussi longtemps que l'écologisme ne sera vu pour ce qu'il est, une régression, il séduira des opinions publiques crédules, craintives, fascinées par les Cassandre, sous l'influence de la "pastorale de la peur". Si, dans les pays riches, les gouvernants, les intellectuels, les artistes, les médias continuent de flatter l'écologisme, ces pays s'affaisseront sur eux-mêmes et perdront leur leadership dans le monde; leur réveil sera douloureux quand d'autres pays, qui auront parié sur la technologie et la croissance pour l'environnement, auront édifié leur puissance; puissance qu'ils imposeront au monde et dont ils ne manqueront pas de tirer les dividendes." 

                              Bruno DURIEUX

                  Le bon sens finira-t-il par triompher? Ne perdons pas espoir !!





     


lundi 10 juin 2019

DROITE RÉPUBLICAINE : ESPOIR ET CONVICTION





" En France, quand ça va bien on va au bistrot et quand ça va mal on va à Notre-Dame. Et quand ça va très mal on va mettre un cierge! ".

                           Philippe de VILLIERS


                         Alors que la curée politico-médiatique agite le petit monde des politologues, "experts en tout mais surtout en n'importe quoi", et des "politichiens" de tout poil, traîtres sans scrupule dès qu'un vent contraire (à leurs intérêts...) se lève, il est rassurant d'écouter ceux qui savent dominer leur déception, voire leur colère, et analyser posément la situation avec bon sens, honnêteté et discernement dans la certitude de jours meilleurs. Monsieur Hervé Mariton, ancien député, est de ceux là. Sa Tribune dans le Figaro de ce jour mérite notre attention : "Les dirigeants des Républicains ont-ils encore de vraies convictions ?" .


          Quelques extraits :


Réf. : Le Figaro 10 juin 2019, Tribune d’Hervé Mariton


                      "Le crédit de la droite est aujourd’hui bien faible et elle l’abîme encore par un goût morbide pour le reniement. D’abord le reniement des hommes, quand le directeur de la campagne européenne insulte le lendemain ceux qu’il servait la veille ; quand le leader des Républicains aura concentré les critiques, alors qu’il ne méritait sans doute ni cet excès d’honneur, ni cette indignité. Il serait temps, proclame-t-on, de laisser la place aux jeunes, alors même que Laurent Wauquiez s’était entouré d’une équipe jeune (ce fut un critère dans ses choix, et peut-être une qualité) mais qui n’a manifestement pas suffi à retrouver les électeurs perdus. Surtout le reniement des idées.


                       La procession d’autodafé a commencé sitôt l’élection présidentielle et ne s’arrête pas" …….

             ……… "Dès la défaite consommée, la droite a abjuré ses convictions économiques. Les positions contre les privatisations, pour l’augmentation du smic, le discours antilibéral et protectionniste, la critique de l’allègement de la fiscalité du capital mobilier sont venus contredire tout ce que nous avions, collectivement et solidairement, affirmé depuis des années.

                       Nos convictions sont-elles si peu solides ? Ou si ce n’est pas affaire de conviction instable, serait-ce que nous n’aurions pas été, ou ne serions pas, aujourd’hui, sincères ? Le procès en manque de sincérité a assurément fait du mal à la droite. Je ne sais pas sonder les reins et les cœurs des responsables, mais les tête-à-queue idéologiques justifient l’impression des électeurs " …….

               ……… "François-Xavier Bellamy est conservateur sur les questions de société. Pour moi, ce n’est pas une insulte. C’était de l’avis de beaucoup un excellent candidat. Voilà les élections européennes passées, et ces idées il faudrait les abjurer, parce qu’elles seraient la cause du malheur électoral et sans doute en elles-mêmes mauvaises. De même, la question de l’identité serait, la veille, un enjeu essentiel et une erreur le lendemain ?

                         Prenons garde à ne pas perdre le peu d’électeurs qui nous restent. Changer de mode n’est pas une difficulté si c’est de mode qu’il s’agit. Mais quand on partage le diagnostic et ses conséquences sur la crise de la transmission, sur une question si forte, aux implications si lourdes, comment trahir sa pensée si vite ? Loin de moi l’idée que la droite devrait être rigide. La transmission, la tradition même (tradere signifie « transporter » en latin) sont mouvement. Mais ces reniements de la droite ne sont pas dans le mouvement intelligent, nécessaire, légitime. Ils sont, pour reprendre Houellebecq, dans «la soumission » aux idées d’autres familles de pensée. Ils sont évidemment si peu sincères qu’ils peuvent être reniés à leur tour. Jusqu’à n’être rien.

                         Que faire ? Que dire ? Quel projet ? Oui, la réponse est difficile. La politique n’est pas faite que de raison ; elle est aussi faite d’émotion. Il faut travailler, il faut oser, il faut proposer ; fonder notre projet si ce n’est sur la sincérité, qu’on ne peut prouver, du moins sur la cohérence, qui se voit, s’entend, se prouve. L’édifier en traçant une perspective, avec des propositions.
                        Avec la tentation de la facilité vient celle du mutisme. C’est largement le cas sur les enjeux essentiels de l’écologie. Ne se retrouvant ni dans le déni inconscient, ni dans l’écologisme dur (la « deep ecology » des Américains), ni dans sa récupération gauchisante, notre famille politique se tait.

                         En vérité, je crois qu’il y a une réponse hors du reniement, de la facilité ou du mutisme, c’est l’équilibre.

La droite doit être à la fois passionnée et modérée, inspirée et raisonnable, pragmatique et ambitieuse, reconnaissante et moderne.

                        Au fond la droite se connaît, hors des zigzags de circonstance. Refusant le statu quo, qui comme le rappelle Alexandre Soljenitsyne est « le signe d’une société arrivée au bout de son évolution », ne cédant pas à l’ingratitude dénoncée par Alain Finkielkraut, appréciant le progrès sans en faire un totem, servant le peuple sans en faire un tyran, ouverte au monde sans oublier l’Europe, l’Europe sans oublier la France, patriote sans être xénophobe. 

                        L’équilibre est une valeur de droite.

 Assumons alors d’être conservateurs sans être réactionnaires, d’être libéraux en étant enracinés.

                         Je suis conscient des difficultés de cet équilibre. »……..

              ………. "Le politiste David Goodhart aborde l’idée d’un populisme convenable (décent) et d’un libéralisme éclairé, de somewheres (de quelque part) dynamisés et d’anywheres (mondialisés) ancrés. Sans doute la société française est-elle aussi fractionnée dans le même constat initial de deux tribus opposées. Si la politique n’est pas que démagogie mais aussi pédagogie, si elle n’est pas qu’un constat mais aussi un projet, le projet de la droite peut être de tirer ces « tribus » vers le ciel du monde et la terre des racines. Je ne sais pas si ce message peut gagner, je suis même sûr que ce n’est pas facile. Mais existe-t-il une autre voie, juste et heureuse ?

 Ce serait une grave erreur d’oublier d’être libéral et conservateur. "


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                           Écoutons la voix de la sagesse au milieu de ce concert de vociférations, de haine, de propos revanchards, de jugements définitifs et erronés, tout cela savamment distillé par des médias aux ordres attirés par l'odeur du sang et des gourous appointés par des officines aux éléments de langage issus "des milieux bien informés" selon la formule journalistique qui ne trompe personne.... Le bon sens et la raison finiront par l'emporter, comme l'histoire agitée de notre pays nous l'a toujours montré.


  "Je me suis déjà mis à la place d'un handicapé, surtout à celle de parking".

                         Gaspard PROUST
  

        

dimanche 9 juin 2019

75 ièm ANNIVERSAIRE DE DÉBARQUEMENT : CONCERT Ensemble Vocal Renaissance





                  " Les sanglots longs des violons de l'automne,
                    Blessent mon cœur d'une langueur monotone."

                                      Paul VERLAINE


                   Pour conclure les commémorations du 75e anniversaire du Débarquement 200 choristes normands vont exalter le lien qui s'est construit entre la France et ses alliés. Un lien en forme de pont musical pour cultiver l'harmonie entre les hommes, avec une artère venant de la Grande-Bretagne, l'autre des Etats-Unis, se posant sur le sol normand.

                   Des folksongs au répertoire classique et contemporain en passant par le gospel, tout un répertoire varié écrit par les anglais Britten, Bairstow, Chilcoot, Holst, Rutter, les américains Barber, Copland, Hoggan et les normands Caplet et Charton, sera chanté et accompagné au piano par des artistes de Caen et du Havre. Les chœurs seront dirigés par Fabrice Pénin.


L'Ensemble Vocal Renaissance du Havre en complément de ce programme interprétera sous la direction d'Emmanuelle Pascal-Falala deux œuvres classiques françaises du XIXe siècle : 

           "Pour les funérailles d'un soldat" de Lili Boulanger
           "Spectacle rassurant" d'André Caplet

déjà chantées en avril dernier à la Cathédrale Notre-Dame du Havre.



         Ce concert se déroulera à Ouistreham le 16 juin prochain. 





"La bataille suprême est engagée! Après tant de combats, de fureurs, de douleurs, voici venu le choc décisif, le choc tant espéré. Bien entendu, c'est la bataille de France et c'est la bataille de la France!".

                        Charles de GAULLE

samedi 1 juin 2019

FRANCE DE DROITE : ESPÉRANCE, DÉSESPOIR SURMONTÉ






"L'optimisme est une fausse espérance à l'image des lâches et des imbéciles.   L'espérance est une vertu, virtus, une détermination héroïque de l'âme.La plus  haute forme de l'espérance, c'est le désespoir surmonté".

              Georges BERNANOS


                        Trahison, magouille politicienne "d'arrière cuisine", ambition personnelle, mensonge, opportunisme, abandon, .....les mots manquent pour qualifier le comportement d'un parti agonisant dans lequel  la "droite classique et républicaine" est vaillamment défendue par François Xavier Bellamy, irréprochable et stoïque face à ses faux amis de LR et ses adversaires déclarés d'un parti attrape-tout, LREM, bien décidé à mettre la nation à genoux et à faire allégeance aux "partis de l'étranger" de la Commission Européenne. 

                        Alors pourquoi ne pas faire comme le suggère dans son amusante analyse ci-après Guillaume Perrault, " prendre de la distance et se détendre" et, comme le dit si joliment Georges Bernanos, surmonter son désespoir et espérer ?....


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Réf. : Le Figaro, Analyse de Guillaume Perrault: "Le français de droite classique est-il le dernier des Mohicans?".  1ier juin 2019



                         «Qu’ai-je donc fait, grands dieux? Quel cours infortuné/ À ma funeste vie aviez-vous destiné?/ Tous mes moments ne sont qu’un éternel passage/ De la crainte à l’espoir, de l’espoir à la rage.» 
                       "Voilà des vers de Racine qui s’appliquent parfaitement à la mélancolie du Français de droite classique, consterné et sombre après l’effondrement électoral du parti censé le représenter faute de mieux.

                         L’époque qui voit l’horizon politique réduit au duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen n’est pas faite pour lui. La vie publique promet d’être très pénible les trois prochaines années. Aussi adjurons-nous le lecteur d’investir son énergie ailleurs: idylle, redécouverte des merveilleuses biographies de Philippe Erlanger publiées dans les volumes à couverture rouge de la bibliothèque académique Perrin, abonnement aux opérettes d’Offenbach, jardinage, poterie. 
                          Extérieur et presque étranger à un temps qu’il n’aime pas, le Français de droite classique a besoin de distance. Préservons nos nerfs à vif. Ne prenons plus l’actualité au tragique. Pourquoi se faire un sang d’encre pour le pays, après tout? On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Las de lutter sans cesse contre le courant qui nous entraîne, cédons-lui. Tout au moins pour l’heure.

                         Le précédent des Cent Jours s’impose à l’esprit. Faut-il rester fidèle, quitte à paraître ridicule aux esprits modernes, ou se rallier dans l’espoir honorable d’être utile? En mars 1815, on ne compte plus les personnalités qui, après avoir juré fidélité à Louis XVIII, se sont déclarées hautement en faveur de Napoléon à mesure de son avancée vers la capitale. Délaissant sa chère Mme de Staël et Coppet, Benjamin Constant écrit dans le Journal des débats, en apprenant la nouvelle du débarquement de l’Empereur à Golfe-Juan: 
«Je n’irai pas, misérable transfuge, me traîner d’un pouvoir à l’autre, couvrir l’infamie par le sophisme et balbutier des mots profanés pour racheter une vie honteuse.»

                       Trois semaines plus tard, le même Constant, appelé par Napoléon de retour aux Tuileries, accourt et accepte de rédiger la nouvelle Constitution impériale. Ce spectaculaire revirement lui vaudra une place de choix dans un best-seller de l’époque, Le Dictionnaire des girouettes, paru après Waterloo. C’est pourtant avec de solides arguments que Constant se défendra alors. Il était logique pour lui, soutiendra le penseur helvète, de saisir l’occasion d’œuvrer à l’intérieur du régime napoléonien dans l’espoir de l’infléchir dans un sens libéral (intention attestée par l’acte additionnel aux Constitutions de l’Empire d’avril 1815) plutôt que de se cantonner dans une opposition magnifique d’allure mais stérile.

                         La belle plaidoirie n’a pas convaincu Chateaubriand, paladin de la fidélité. Dans les Mémoires d’outre-tombe, il tourne en ridicule les reproches que ses adversaires lui adressent en les formulant ainsi: l’attachement à une cause, en temps de révolution, «passe pour une espèce de borne d’esprit, pour un préjugé, une habitude inintelligente d’éducation, une lubie (…). Quelle capacité peut-on trouver à n’y voir goutte, à rester étranger à la marche du siècle, au mouvement des idées, à la transformation des mœurs, au progrès de la société? N’est-ce pas une méprise déplorable que d’attacher aux événements une importance qu’ils n’ont pas?», ironise Chateaubriand. Le grand styliste, on le voit, se plaît à se dépeindre en dernier des combattants d’une cause perdue, debout l’épée à la main au milieu des ruines. Et il doute de la sincérité de ses détracteurs. «Cette époque, où la franchise manque à tous, serre le cœur, assène l’écrivain. À cette impossibilité de vérité dans les sentiments, à ce désaccord entre les paroles et les actions, on se sent saisi de dégoût pour l’espèce humaine.»

                         Les Français savent en tout cas, depuis les Cent Jours, que nouer des attachements politiques sans réserve expose à de graves désagréments. Qui sait de quoi demain sera fait? Voilà plus de deux siècles, en avril 1815, Prosper de Barante, un monarchiste libéral, avait dépeint le quinquennat que nous vivons: «Personne ne tient à personne. Il n’y a ni affections ni opinions.»

                       Détendons-nous. Laissons Racine de côté pour le moment. Inspirons-nous du sage programme de François Mitterrand confié à Roland Dumas lors du retour de l’homme du 18 Juin aux affaires, et rapporté par Georgette Elgey dans son Histoire de la IVe République (Fayard) : le 1er juin 1958, de Gaulle obtient l’investiture de l’Assemblée. Mitterrand et Dumas ont voté contre lui, en vain. Découragés, les deux députés quittent l’hémicycle du Palais Bourbon. Ils gagnent les quais, déambulent et font les bouquinistes. Puis, soudain, Mitterrand se tourne vers Dumas et s’exclame: «On va en prendre pour dix ans. Il va falloir s’occuper. On lira de la belle poésie, on écoutera de la belle musique. En un mot, on va vivre!".


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                           La traversée de désert va être rude et longue, n'en doutons pas mais ne désespérons pas, notre belle nation saura se ressaisir; cela passera par des moments de colère, de désespoir et de découragement mais le peuple français survivra, n'en déplaise aux "progressistes mondialistes" aveuglés par leur suffisance et leur soif de pouvoir.

                           Entre le mont Aventin et la roche Tarpéienne il faudra choisir !