"Le peuple ayant mal voté, le gouvernement a décidé de dissoudre le peuple".
Bertolt BRECHT
" Approuve ce que je te dis d'approuver, car je sais mieux que toi où se situe le bien".
La tragédie française est en train de s'écrire sous les yeux effarés du monde entier. Déni de démocratie après déni de démocratie Macron et sa bande de tristes sires et petits marquis, prédicateurs de vertu toute honte bue, bâillonnent la parole du peuple français qu'ils méprisent, la trahison en bandoulière, en un ultime mais vaine tentative de garder le pouvoir. Les antisémites sont devenus leurs amis, les terroristes palestiniens leurs idoles, les communistes leur modèle ( n'est ce pas Edouard Philippe, vous qui demandez aux havrais de voter pour les communistes qui ont tenu pendant plus de trente ans la ville du Havre sous leur joug totalitaire? .....). Honte à vous messieurs (et mesdames, bien sur...), vous êtes la lie de la République, votre lâcheté n'a d'égale que votre fatuité. La France ne vous écoute plus.
POURQUOI TANT DE HAINE DE LA FRANCE ?
NON, LE SOUVERAINISME N'EST PAS UNE MALADIE HONTEUSE !
Trois éditoriaux remarquables tant sur la forme que sur le fond résument avec brio le drame qui se joue dans notre beau pays trahi et abandonné par Macron et ses sbires :
Alexis Brezet Le Figaro, 1er juillet 2024
La gauche disqualifiée
"Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n'auront qu'un mot : désastre ! On ne saurait l'imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l'Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l'Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d'une élection à l'autre, changeraient d'avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.
Quel champ de ruines ! Le chef de l'État faisait profession de « barrer la route aux extrêmes » ; ils n'ont jamais été aussi hauts. Prise dans la tenaille de ce face-à-face mortifère, la France se retrouve placée devant la double perspective de l'aventure politique ou du blocage institutionnel : les deux facettes d'une crise de régime. Merci, Macron !
Ce désastre ne tombe pas du ciel. Dans le creuset d'une campagne trop brève pour que s'y décantent les passions, trois éléments portés à ébullition ont produit cet ahurissant résultat : l'insondable légèreté d'un homme qui, par dépit narcissique, a pris le risque de plonger son pays dans le chaos ; la logique folle d'une stratégie, celle de l'hypercentre, qui prétendait éradiquer la droite et la gauche, et qui y a trop bien réussi ; l'exaspération, surtout, de ce malaise démocratique qui depuis tant d'années se nourrit - immigration, insécurité, dette, déficits, crises des services publics, désindustrialisation… – de nos lâchetés et de nos abandons. C'est dans ce chaudron, désormais, que mijotent les tourments de notre crise nationale.
Face à ce désastre, le pire serait d'ajouter le déni au déni, de se réfugier dans la déploration, les excommunications, ces habituelles chansons de la bonne conscience drapée dans sa supériorité. C'est un point qu'on doit céder à Emmanuel Macron : il voulait donner la parole au peuple, le peuple a parlé - massivement : la participation n'a jamais été aussi forte. Il faudra l'entendre, dans toute sa brutalité. Après un scrutin européen escamoté au motif qu'il s'agissait d'un « vote défouloir », rien ne serait plus dangereux qu'une expression populaire législative moralement disqualifiée.
Bien sûr, dans un scrutin à deux tours, la messe n'est jamais dite au soir du premier. Bien des choses peuvent encore advenir, et l'entre-deux-tours sera déterminant. Tout indique cependant que le cadre est fixé : la polarisation qui s'exprime à travers la multiplication vertigineuse des duels RN-LFI ou leur affrontement en triangulaire dessine à la hache un paysage politique radicalement nouveau.
Il plonge les responsables publics, mais aussi les électeurs, dans les affres d'un dilemme politique et moral… Ce n'est pas un drame qui se joue – qui supposerait qu'un bien et un mal s'affrontent -, c'est, au sens propre, une tragédie, où le destin, qui vous somme de choisir, ne vous offre que des mauvaises solutions.
Les renvoyer dos à dos sera un refuge tentant pour les partis et les responsables politiques, désireux de se mettre en réserve en attendant un échec qu'ils estiment inévitable, sans pour autant faire injure à la liberté de vote, et de conscience, de leurs électeurs. Mais, au regard de la gravité des enjeux, les citoyens, sincèrement inquiets pour l'avenir du pays, se satisferont ils - ici et maintenant - de cette habileté, dans laquelle il est difficile de ne pas voir une échappatoire ?
Entre Bardella et Mélenchon, qui, en conscience, voudra mettre un signe d'égalité ? Le programme du RN est certes à bien des égards inquiétant, mais en face : antisémitisme, islamo-gauchisme, haine de classe, hystérie fiscale… Placé, quoi qu'il en dise, sous la domination de LFI, le Nouveau Front populaire est, de fait, le vecteur d'une idéologie qui consommerait le déshonneur et la ruine du pays. Emmanuel Macron, que la gauche somme de consentir à cette abdication, ne devrait pas l'oublier. Notre chroniqueur Nicolas Baverez rappelait récemment cette phrase de Raymond Aron, grande figure du Figaro : « Le choix en politique n'est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable. » Les temps troublés dans lesquels nous entrons s'annoncent éminemment aroniens."
Vincent Trémolet de Villers Le Figaro, 2 juillet 2024
La coalition des Tartuffe
"L’épreuve du choix. Depuis dimanche, beaucoup de Français vivent dans le carcan d’un dilemme moral: celui du moindre mal. S’abstenir, soutenir un modéré du camp d’en face contre «les extrêmes», voter RN pour éviter LFI ou le contraire: telles sont les questions. Mais, pour les aider à trancher, il faudrait d’abord que le parti de l’indécence commune, la coalition des Tartuffe, cesse de faire la leçon. Chez ces gens-là, en effet, on est loin d’être exemplaire.
D’abord, d’abord, il y a Jean-Luc Mélenchon, le directeur de conscience de la République, qui, avec Rima Hassan à ses côtés, dispense ses consignes au président, à la droite, à la France. Et puis il y a Sandrine Rousseau, qui trace la ligne qui sépare le bien du mal. Et puis François Ruffin, celui qui disait: «On a un taré à la tête de l’État» (et qui reçoit le soutien dans sa circonscription du parti du président de la République!). Et puis Raphaël Arnault, candidat fiché S en ballottage à Avignon. Derrière, la cohorte des provocateurs de la République, allure débraillée et insultes à la bouche: Louis Boyard, Aymeric Caron, Sébastien Delogu, Danièle Obono… Une procession qu’accompagnent les nouveaux convertis. Emmanuel Macron en tête, celui-là même qui, le 12 juin, reprochait au NFP de faire la part belle à «une extrême gauche qui s’est rendue coupable d’antisémitisme, de communautarisme, d’antiparlementarisme» et qui décide finalement de faire un bout de chemin avec elle. Gabriel Attal, celui qui a interdit l’abaya à l’école, et qui appelle à voter pour ceux qui veulent l’autoriser. Dans ce cortège, on retrouve aussi les innombrables associations écolos, néoféministes, «antifascistes» dont le seul point d’unité est l’équivoque vis-à-vis du Hamas, l’antisionisme obsessionnel, la haine de la police. La place de la République couverte dimanche soir de drapeaux palestiniens en témoigne: la lutte «contre l’extrême droite» n’est qu’un prétexte pour faire avancer un agenda militant.
Cette gauche prétend «sauver la République», mais elle devrait commencer par faire son examen de conscience. Elle pratique sans vergogne l’intimidation morale comme si elle était dépositaire des vertus démocratiques alors qu’elle est moralement disqualifiée."
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Yves Thréard Le Figaro, 3 juillet 2024
“Macronmélenchonisme”
Flanqué de la militante propalestinienne Rima Hassan, aux épaules couvertes d’un keffieh, et le verbe toujours agressif, l’Insoumis en chef joue un jeu à plusieurs bandes. L’avance du RN est telle que son intérêt est davantage d’obliger le bloc central à respecter la réciprocité des désistements qu’à faire gagner la gauche avant 2027.
Le piège paraît avoir fonctionné. Édouard Philippe a beau rejeter tout accord avec LFI, l’exécutif, lui, a fini par entrer dans la danse. Plusieurs candidats de la majorité vont se retirer ou pourraient bénéficier de cette tambouille électorale, Élisabeth Borne et Gérald Darmanin en tête. Avant que Gabriel Attal en accepte le principe lundi soir, le chef de l’État s’y est peu à peu résolu.
Il n’avait pourtant pas eu de mots assez durs contre le Nouveau Front populaire, coalition «immigrationniste», «antisémite», où «on est chez les fous», avec qui «on peut changer de sexe en mairie» et qui mène à la «guerre civile». Qu’importe, et quoi qu’il en coûte, le macronmélenchonisme est né. Face au Rassemblement national, toutes les alliances sont à présent autorisées. Reste à savoir si elles seront efficaces dimanche soir…"
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Pour conclure, je suggère à tous ces traitres à la Patrie, à ces menteurs honteux, ces artistes sans talent, ces footballeurs bas de front, ces influenceurs dont la vulgarité n'a d'égale que la bêtise, ces "intellectuels" (de gôche!), lâches et pleins de morgue, ces anciens ministres et présidents gâteux et pleins de déshonneur, ces rappeurs l'insulte à la bouche,.....bref, à tous ces prêcheurs qui ont la prétention d'évangéliser ce petit peuple méprisable qui vote mal, cul terreux de la France d'en bas, je suggère donc de lire la dernière chronique de l'essayiste Pierre Vermeren qui conclut son analyse ainsi :
".......Un vieux principe bismarckien établissait qu'il vaut mieux s'occuper des pauvres avant qu'ils ne s'occupent des affaires politiques. La mondialisation heureuse des élites le leur à fait oublier...... , .... ....Pour ces raisons structurelles, il est peu probable à ce jour qu'un dimanche en déjuge un autre".
(Réf. : "Les six leçons d'un scrutin historique", Le Figaro, 2 juillet 2024).
"La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave." Charles de GAULLE
A bon entendeur, salut !
"Parmi les gens qui n'ont rien à dire, les plus intéressants sont ceux qui se taisent." COLUCHE
N'est-ce pas messieurs Hollande, Strauss-Kahn, Bayrou, Mbappé, Jospin, Copé, Pécresse, et autres idiots utiles de la macronie.
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