lundi 1 mai 2017

PRÉSIDENTIELLES : UN DÉNI DE DEMOCRATIE





 " Si Macron est révélateur de l'état de la France, alors le pronostic vital est engagé".

                    Olivier  REY



                          Sans beaucoup d'illusion ce billet s'adresse à tous ces petits bourgeois et ces "cathos mais pas trop" pour qui un catholique pratiquant (" vous vous rendez compte, il va à la messe !...) n'est qu'un "catho facho", qui croient qu'ils vont sauver la France alors qu'ils ne font que la précipiter encore un peu plus dans le chaos économique et la décadence morale, en envoyant  Emmanuel Macron et Brigitte son égérie "plastronner à l'Elysée comme les starlettes au Festival de Cannes" (Denis Tillinac).

                          Sous l'emprise quotidienne des médias aux ordres de la bien-pensance et de la la macronite aiguë qui a accouché "d'un énarque au lyrisme creux qui veut être président d'une entité qui s'appelle la France, mais qui pourrait aussi bien être un club de foot, une start-up ou une variante sectaire du protestantisme américain" (Denis Tillinac, Valeurs Actuelles), ils cèdent à" la peur, à la confusion et à la haine" soigneusement entretenues qui caractérisent "une campagne marquée par une crétinisation sans précédent" (Marin de Viry, Le Figaro) et s'apprêtent ainsi à trahir ce qui faisait une des forces de la Vième République et sa grandeur à l'image de son créateur le général de Gaulle : " l'élection populaire du président de la République pour conforter l'autorité de ses successeurs". Maxime Tandonnet ajoute dans un même article (Le Figaro Vox)

                     " Pour le créateur de la V ième République, l'élection du président de la République était l'expression du lien de confiance entre un homme et la France, chef de la Nation, incarnation de son unité, de l'exemplarité, du prestige, de sa culture, de son histoire. Avec le deuxième tour de ces présidentielles, nous sommes dans la négation même de la présidence gaullienne. Les deux candidats ont peu ou pas d'expérience de l'Etat. Ils se situent dans une logique de table rase sur leur parcours personnel. Leur image n'est pas rassembleuse mais au contraire caractérisée, briseuse, conflictuelle, porteuse de déchirure. L'un est issu de la "droite nationale", un courant situé aux extrêmes de l'histoire politique, l'autre donne l'image de la "France d'en haut", celle des sièges sociaux, du pouvoir médiatique et des cabinets".... " Nous assistons au pire des scénarios: démagogie, hystérie, polémiques, agressivité immature, mégalomanie, inculture, néant du discours et de toute vision, un Grand-Guignol déconnecté du monde réel et roulant à l’abîme. La situation est explosive"...." Nous vivons sans doute dans l'ultime étape du processus de décomposition de l'autorité élyséenne, en cours depuis des décennies"....." Encore faut-il que les Français aient conscience de la tragédie en cours et y réagissent en donnant à la France une majorité stable, indépendante de la foire médiatique que sont devenues les élections présidentielles". 


                                            Le spectacle donné ces derniers jours par le monde médiatico-politique est affligeant, spectacle navrant où la démagogie la plus éhontée des uns n'a d'égale dans le dégoût que la récupération éhontée des autres, tout ceci bien entendu pour "faire barrage au fascisme" dont il est bien connu que la France est le berceau !... Sept millions de français viennent ainsi d'être catalogués comme tels le 23 avril dernier à 20h02 par le tribunal médiatique qui déverse depuis dans tous les organes de presse mis gracieusement à sa disposition des tombereaux d'injures issues du vocabulaire cher au clergé médiatique du politiquement correct : populisme, xénophobie, islamophobie, catho facho, homophobie, etc ...etc... 


" L'homme, toujours plus avide de pouvoir à mesure qu'il en a davantage, et qui ne désire tout que parce qu'il possède déjà beaucoup".

                                 MONTESQUIEU

" Les hommes, si lassants à voir dans les manœuvres de l'ambition, combien sont-ils attrayants dans l'action pour une grande cause! ".

                                 Charles de GAULLE


                   


         

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