" Je suis "de droite" parce que c'est là, et pas à gauche, que j'ai retrouvé de la transcendance, de l'héritage, de l'honneur".
Denis TILLINAC
Réf. : Valeurs Actuelles "Vu de ma fenêtre" Août 2017
Après le lamentable spectacle donné ces derniers mois par ce qu'il est convenu d'appeler "la droite" en France, la dernière chronique de Denis Tillinac est rafraîchissante et pleine d'espérance pour ceux qui ne se retrouvent plus dans la posture d'une soi-disant élite assoiffée d'ambition personnelle, usurpatrice d'un "gaullisme" qu'elle n'a pas connu ni compris, ignorante de l'histoire de son pays, honteuse de l'héritage inestimable transmis par nos"anciens" .
Quelques extraits :
"Ma "droite" n'a pas d'accroche avec quelque idéologie que ce soit. Elle est conservatrice par instinct de survie. Elle invoque la nécessité de prendre en compte la fécondité de la mémoire, la fluidité du réel, les ambiguïtés de la conscience, ainsi que nos rêves d'harmonie, nos soifs d'émerveillements, nos aspirations à l'éternité. Je suis "de droite" par amour de la liberté, convaincu qu'on ne doit jamais investir nos quêtes d'absolu dans la sphère politique. Elles relèvent de la mystique, ou de la poétique. La politique, c'est plus modeste, plus contingent, ça consiste juste à gouverner un peuple en évitant que ses équilibres mentaux soient trop chambardés, sa fierté trop meurtrie et en protégeant les humbles des rapacités en tous genres. Trop de plumes délicates (Aragon, Brasillach, Eluard, Drieu, etc...) se sont dévoyées jusqu'à la pire servilité pour avoir voulu assujettir la réalité à leur délire épurateur.
Je suis "de droite" avec beaucoup de guillemets, par horreur de tous les idéologues qui toujours enténèbrent les âmes en érigeant des barbelés."
" Je n'ai qu'une patrie : la France, un mélange de sentiments hérités et de souvenirs tissé autour de ce village qui me tient lieu d'intégrale politique".
Denis TILLINAC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire