" L'orgueil, cette passion qui fait que de tout ce qui est au monde l'on estime que soi."
LA BRUYERE
La chronique ci-dessous démontre, une fois de plus, comment au nom d'une idéologie mortifère, l'écologisme, la légitime volonté des hommes de préserver la Terre est détournée de son but par des ayatollahs sectaires et irresponsables qui conduisent les terriens à leur perte en niant la priorité absolue d'un progrès raisonné et maitrisé comme l'homme a toujours su le faire au cours des siècles même si des excès existent et doivent être corrigés. L'écologie ne doit pas être une contrainte ni un frein au développement et au bien-être de la société mais un progrès pour l'homme et une protection raisonnée de la nature.
Réf. : Valeurs Actuelles, 31 décembre 2020
Prévisions
de catastrophe climatique en 2020 : caramba, encore raté !
Par Benoît Rittaud
À
en croire certaines prévisions passées, 2020 devait être une année où la
catastrophe climatique se verrait partout sur la planète. Bien évidemment,
rappelle Benoît Rittaud, mathématicien et président de l'Association des
climatoréalistes, il n'en est rien.
L'année
2020 ayant la particularité de s'exprimer sous la forme d'un nombre rond, cela
fait une quarantaine d'années qu'elle constitue un point d'attraction naturel
des prédictions climatiques catastrophistes. À présent que la date est derrière nous, tout un tas de
prophéties apocalyptiques peuvent donc être confrontées à ce qui s'est
effectivement passé. C'est l'exercice auquel Steve Milloy, du site JunkScience.com,
a eu la bonne idée de se livrer. Il a notamment exhumé avec le sourire les
annonces de 2008 sur la disparition programmée des neiges du Kilimandjaro,
ou même de la neige tout court, car celle-ci devait devenir « une chose
du passé » , comme la banquise arctique, destinée à se réduire comme
peau de chagrin. En 2020, tout devait disparaître ! À voir les données
actuelles sur ces points précis, il semble que les dieux du climat aient
accordé un sursis conséquent à la glace arctique, au Kilimandjaro — ou même au
Massif central, aujourd'hui enneigé comme jamais depuis dix ans.
Milloy rapporte également les propos
d'un scientifique de l'agence américaine pour l'environnement qui, en 1986, prédisait
une hausse de 60 centimètres du niveau de la mer en Floride (pour
2020, donc). La hausse réelle a été six fois moins élevée. Certes
peu connue pour son goût de la modération, l'ONG Greenpeace annonçait de son
côté que, en 2020, divers pays insulaires du Pacifique seraient plongés dans le
marasme économique à cause du réchauffement climatique. Là encore, on cherchera
en vain l'exemple de semblables désolations.
La fin du monde n'a pas eu lieu en 2020. Elle n'aura pas lieu
demain non plus, mais rien n'empêche de l'annoncer pour la prochaine année
finissant par 0…
Ces annonces catastrophistes ne sont pas le privilège des organisations
militantes, on l'a vu. Le très sérieux Guardian rapportait, en
2004, les conclusions sans nuance d'un rapport tout ce qu'il y a de plus
sérieux du Pentagone selon lequel pénuries d'eau et d'énergie
étaient susceptibles de « plonger la planète dans la guerre » d'ici
à 2020. Famines, sécheresse… : les habituels cavaliers de l'apocalypse
étaient convoqués, y compris d'ailleurs les maladies, à ceci près que le
coupable n'était pas un pangolin du marché traditionnel de Wuhan mais bien le
réchauffement climatique. Au sujet des pénuries d'énergie, on ignore si
l'état-major de l'armée américaine avait alors imaginé qu'en France une marche
forcée vers une “transition énergétique” faite de solaire et d'éolien
affaiblirait notre réseau de distribution d'électricité au point de faire
redouter des coupures hivernales… Certains désastres sont trop difficiles à
prévoir — et pourtant eux se produisent !
Pour revenir aux prévisions
(ou promesses) fallacieuses, c'est avec une certaine ironie que Steve Milloy
nous fait découvrir, ou plutôt redécouvrir, les grandes proclamations de l'Inde
et de la Chine à l'époque de la Cop15 de Copenhague, celle qui, en 2009,
constituait (déjà !) le rendez-vous de la dernière chance pour sauver la
planète. (Comme on le sait, c'est finalement la Cop21 qui a finalement endossé
le rôle avec l'accord de Paris de 2015.) À Copenhague, donc, “pour la première
fois”, les pays en développement proposaient d'agir de leur côté en limitant la
hausse de leurs émissions de CO2. La Chine annonçait pour 2020 une réduction de
40 à 45 % de ses émissions par rapport à l'augmentation alors prévue depuis
2005. Résultat : ses émissions réelles depuis
2005 ont augmenté de 85 %. De son côté, l'Inde, qui s'engageait sur un
ralentissement de 20 à 25 % de la croissance de ses émissions, les a
accrues de 150 %. Telle est la magie permise par les chiffres de “réduction de l'augmentation”,
ainsi que celle des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient. Force
est de constater que tous les pays n'ont pas ces pudeurs transitionnelles ;
même fragilisées par leurs énormes besoins, l'Inde ou la Chine laissent les
risques de black-out électrique aux pays les plus climatiquement repentants, la
France et l'Europe - on ne s'étonnera pas de constater qu'il s'agit aussi des
pays dont la dynamique économique est au ralenti.
La fin du monde n'a pas eu lieu en 2020.
Elle n'aura pas lieu demain non plus, mais rien n'empêchera jamais de
l'annoncer pour la prochaine année finissant par 0, quitte à la repousser de
dix ans quand l'échéance approchera. En découvrant les prophéties sur l'augmentation de
la température globale en 2020 (+ 3 degrés Celsius par rapport à 1987 selon James
Hansen, l'un des grands meneurs de l'alarmisme climatique — la réalité a
été de l'ordre de + 0,4 degré), on ne peut s'empêcher de songer : vivement 2030 !
Qu'on tire tout cela au clair. Hélas, les
grandes avalanches de prophéties à confronter au réel sont à attendre plutôt
pour 2050 ou 2100. Ce dernier millésime est certes lointain, mais il faut bien
comprendre que son grand avantage pour les prêcheurs d'apocalypse climatique
est précisément celui-là : être situé suffisamment loin dans l'avenir permet de
tenir les pronostics à bonne distance de toute confrontation avec le monde réel
et donc de faire prospérer sans crainte les fantasmes millénaristes de notre
temps.
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Souhaitons que la raison finira par l'emporter, que les imposteurs idéologues laisseront la place aux défenseurs d'un monde meilleur au service de l'homme et à son bien-être sur une Terre préservée et accueillante.
Il est temps de "tirer notre courage de notre désespoir même." (SENEQUE)
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