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" Les bobos, ces soixante-huitards embourgeoisés qui ont profité de tout et ne croient plus en rien".
Marc FRAYSSE
Jamais le monopole sémantique et culturel (?...) de la gauche donneuse de leçons n'a été aussi pesant que durant ces 20 derniers mois; une gauche "qui se prévaut d'une supériorité morale en se voulant dépositaire attitré d'une certaine idée du Bien" (Jean-Pierre Le Goff).
Le lexique des éléments de langage et de la pensée socialiste, mais aussi hélas d'une grande partie de ce qu'il est convenu d'appeler "la droite", est édifiant, jugez plutôt :
Bien pensance, parité, indignation, altérité et diversité, discrimination positive, communautarisme, devoir de mémoire ( ah, les lois mémorielles !..), repentance (mais sélective !..), compassion, indignation, homophobie, racisme, obscurantisme, cathos réactionnaires, pensée unique, complot des forces du mal (oui, oui !..), principe de précaution, les yeux dans les yeux (mentir les yeux dans les yeux est une spécialité socialiste !..), faire famille, vivre ensemble (mais pas avec n'importe qui !..), droits acquis (mais pas de devoirs !..), multiculturalisme, famille recomposée, parent 1 et parent 2 (il faut briser les "stéréotypes" !..), assistanat, emploi aidé ....., etc, etc, .....
Ce catéchisme socialo-bobo nous est seriné à longueur de journées dans les médias, apôtres zélés et " complices de la transformation de la politique en entreprise de délégitimation morale systématique de celui qui ne partage pas les idées de quelques minorités plus agissantes que d'autres ". ( Henri Guaino).
Pour redonner de l'élan et de l'espoir à notre pays il est urgent de retrouver dans les discours et les actes de ceux qui nous gouvernent , ou aspirent à le faire, des mots tels que :
Etat de droit, équilibre des pouvoirs, multipartisme, patrie, grandeur de la France, bon sens, droits et devoirs, effort, volonté, compétition, entreprendre, réussir, investir, travail, mérite, richesse, civilité et bienséance, vérité, légitimité, sacré, honneur, .......
On pourra alors parler de démocratie, et non pas de démocratie populaire de sinistre mémoire.
" On peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages. Mais quoi ! Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors de la réalité...."
Charles de GAULLE
"Il sied encore plus mal à un ministre de dire des sottises que d'en faire".
Cardinal de RETZ
Nous savions que nous étions gouvernés par des branquignols incompétents, des sous-doués ont même écrit des journalistes un peu impertinents mais clairvoyants malgré tout..., avec à sa tête François Hollande, un ancien conseiller général de Tulle, mollement secondé à tout le moins par un premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aussi insuffisant que suffisant et archaïque. Depuis quelques jours nous découvrons que ce même gouvernement abrite en son sein des menteurs patentés :
Après les Pieds Nickelés, voilà maintenant les Pinocchio de la politique avec en tête de gondole Christiane Taubira et son camarade de circonstance Manuel Valls.
Post scriptum : "Et pendant ce temps là " le déclin de la France s'aggrave chaque jour davantage; seule la Croatie "fait moins bien" !!.. La dette augmente mois après mois ( plus de 2000 milliards d'euros...) et les fermetures d'entreprises n'ont jamais été aussi nombreuses. La seule croissance à mettre au crédit de notre pauvre pays est "l'enrichissement" à raison de trois pages supplémentaires par mois de notre Code du Travail qui en contient plus de 3000 !!.
MENTEZ, MENTEZ, mesdames et messieurs les ministres, il en restera surement quelque chose.....
" On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment"
Cardinal de RETZ
" Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"
BOSSUET
La votation suisse vue par les observateurs et commentateurs français et plus généralement européens ( classe politique et médiatique, institutions et chancelleries), pleureuses de la sacro-sainte république des droits de l'homme est à géométrie variable :
C'est un "exemple de démocratie" quand il s'agit d'encadrer ou non les salaires des grands patrons...... ( Les Suisses dans leur grande sagesse ont voté contre !).
C'est un scandale quand il s'agit de se prononcer pour ou contre la limitation de l'immigration de masse (Les Suisses ont voté pour !)...."C'est le populisme qui a gagné" s'offusquent les idéologues multiculturalistes, apôtres de la bien bien pensance et de l'ordre moral socialo-gaucho-bobo, alors qu'il ne s'agit que d'une simple mesure de bon sens qui vise à revenir à une pratique raisonnable de l'immigration.
Denis Tillinac analyse avec sagesse le résultat de ce vote :
" Avec près de 30% de travailleurs étrangers venus particulièrement de l'Union européenne, la Suisse est le plus grand pays d'immigration du continent. C"est un très vieux peuple. Il s'est construit par des équilibres cantonaux qui pourraient être mis à mal par trop d'immigrés. Le fait que le problème du seuil se soit posé n'a donc rien de surprenant et l'on serait malvenu de considérer les Suisses comme des xénophobes."..... ..." En quoi un pays aussi mal dans sa peau et aussi piteusement gouverné que le nôtre peut-il se permettre de faire la morale avec une telle arrogance à un peuple dont les vertus démocratiques sont bien plus anciennes et bien mieux assumées que les nôtres?".
(Le Figaro Magazine du 21 février 2014)
"Les Suisses sont les vrais, les seuls héritiers de la démocratie selon Jean-Jacques Rousseau; ils sont sans doute les derniers européens à mériter le beau nom de citoyens".
Eric ZEMMOUR
