Le calme médiatique revenu ( pour combien de temps?) sur le sujet brûlant des stock-options, il n'est pas inutile de rappeler quelques vérités passées sous silence par stratégie ou par ignorance ces derniers temps.
Ces vérités quelles sont-elles? :
1. Détenir des stock-options n'assure pas de décrocher le" jackpot". Ainsi les détenteurs d'options attribuées en 2002 / 2003pour certains , 2005 / 2006 pour d'autres l'ont appris à leur dépens; leur plus -value potentielle s'est transformée en moins -value ( prix de vente inférieur au prix d'exercice)....La durée de vie des stock-options étant de 8 / 12 ans maximum, certains n'auront que leurs yeux pour pleurer à l'heure de l'échéance, l'économie n'ayant vraisemblablement pas encore rebondi, la Bourse non plus même si celle-ci est supposée "anticiper le rebond" comme disent les experts....
2. Les stock-options sont une véritable mine d'or pour la Sécurité Sociale : plus de 200 millions d'euros reçus en 2008 dans le cadre de la cotisation sociale de 10% due lors de l'attribution des options. Ceci est également vrai pour l'Etat français qui ,via le fisc, prélève 40 à50% sur les plus-values d'acquisition de ces options!
3. Comme la grande majorités des entreprises l'a répété très souvent ces dernières semaines les stock-options sont de toute évidence un outil très efficace pour attirer ou garder les talents dans les entreprises. Celles-ci, lorsque l'économie repartira, auront besoin de ces compétences, ne l'oublions pas! Pour sortir de la crise , comme le rappelle fort opportunément Xavier Fontanet, PdG d'Essilor, dans un article des Echos ( Point de Vue du 13 Mai 2009), il faudra des entreprises, mais aussi des patrons. Ne les démotivons pas par des polémiques aussi violentes qu'inutiles et injustes.
"L'Etat n'est pas la solution mais le problème". Ronald Reagan (1980)
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