samedi 9 janvier 2010

BRAVO et MERCI ROSELYNE




"En politique il n'y a pas de convictions, il n'y a que des circonstances"
TALLEYRAND
Face à l'épidémie de la grippe A Roselyne Bachelot a fait ce qu'il fallait compte tenu des circonstances pour le moins difficiles: pas ou peu de connaissances sur le virus ni de recul, mauvaise volonté affichée des "professionnels de santé" qui, pour des raisons diverses le plus souvent corporatistes, ont tout fait pour saboter le travail ingrat du ministre de la Santé. Certes il est toujours facile de critiquer "après" et de déplorer quelques "loupés" ( quantité élevée de vaccins et de masques,...), mais pourquoi est-il impossible dans notre pays de positiver les actions de ceux qui décident et agissent dans le seul but de protéger nos concitoyens?...
On ne s'en étonne plus, hélas, venant des politiques qui ont déjà maintes fois montré leur incapacité à prendre de la hauteur et pour qui l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général, mais on ne peut qu'être stupéfait devant la position des médecins, ou plutôt les positions, car ils n'ont eu de cesse de changer d'avis : pas de vaccinations dans leurs cabinet ("c'est le rôle de l'Etat") puis pourquoi ce ne sont pas les médecins qui vaccinent dans leurs cabinets?..("ce n'est pas efficace de vacciner dans des centres ouverts par l'administration") puis enfin, "d'accord pour vacciner dans nos cabinets mais au tarif d'une consultation..., seulement et seulement si les doses nous sont apportés à la porte de nos cabinets": pas question de se déplacer pour se les procurer!!....
Que dire de la campagne anti-vaccin menée par une majorité de médecins appuyés par de soi-disant "professeurs émérites" qui depuis longtemps fréquentent plus les studios des médias et les congrès à l'île Maurice ou aux Bahamas qu'ils ne soignent les malades. Dénigrer l'efficacité d'un vaccin et n'envisager que ses effets secondaires éventuels est purement et simplement une faute professionnelle grave. La corporation des médecins ne sort pas grandie de cet épisode tragico-comique.
"Des grands mots avant, des petits mots pendant, et des gros mots après"
Edouard PAILLERON

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire