PROGLIO : démagogie, incompétence et veulerie....

"Je vais vous augmenter, vous êtes huit, demain vous serez dix".

TALLEYRAND

Mais dans quel pays vivons-nous ?!....La mésaventure politico-médiatique survenue à monsieur Proglio est pathétique, non pas pour lui mais pour la France, ceux qui la gouvernent (?) et les français qui assistent, abasourdis pour la majorité, à un délire démagogique orchestré par la gauche pour une fois unie et les médias ravis de l'aubaine.

Le nouveau PDG d'EDF nommé par le gouvernement pour sa compétence ( pourquoi en douter?) a obtenu de conserver une activité dans son ancienne entreprise, Veolia Environnement, avec l'approbation de ce même gouvernement qui, dans un premier temps, assure que ceci ne donnera pas lieu à une rémunération spécifique: on se demande bien pourquoi, car toute activité mérite salaire...

A t'on déjà vu un politicien qui cumule un poste de député, de maire et, pour faire bonne mesure de conseiller régional ou général ( oui, oui cela existe!), refuser triple salaire? cela se saurait dans ce beau pays de France....

Cette maladresse du gouvernement, ce n'est pas la première ni la dernière, chez qui la démagogie le dispute à l'incompétence et à la pleutrerie, est bien entendu immédiatement exploitée par une opposition tout aussi démagogique et populiste, incapable de proposer ne serait-ce qu'un semblant d'idées nouvelles et innovantes tant en matière économique que sociale. Un matraquage médiatique est alors organisé où la désinformation et le mensonge se mettent au service d'une démagogie qui ne se cache même plus, maladie génétique de la démocratie d'opinion, véritable gangrène de "La Démocratie".

Ce qui devait arriver est arrivé, monsieur Proglio est abandonné en rase campagne par "le pouvoir", courageux mais pas téméraire...., qui n'en est pas à une reculade près et qui, toute honte bue, laisse même entendre que les prétentions du PDG d'EDF étaient excessives!....

Dans cette lamentable affaire qui n'aurait jamais dû exister, la grande perdante est EDF avec à sa tête un dirigeant fragilisé avant même d'avoir pu prendre véritablement les commandes d'une entreprise techniquement peu performante, au climat social délètère et financièrement exsangue.

Un vrai gâchis à la française!!

Bénévoles? cela va nous coûter une fortune!".

TALLEYRAND