"Soucieux de l'indépendance de la France et de la préservation des intérêts de la Nation ...."
Qui aujourd'hui aurait le courage politique de prononcer cette phrase de chef d'Etat que le général de Gaulle ne manquait pas de prononcer ou d'écrire à chaque grande décision qu'il prenait au nom de la France ? Personne bien entendu, et surtout pas ceux qui dirigent notre pays et ceux ou celles qui y aspirent.
Le spectacle affligeant et révoltant donné par le gouvernement, l'opposition, la justice (!) et les médias à l'aube d'une campagne électorale, qui ressemble plus à "Réglement de comptes à OK Corral" qu'à un débat pour la survie de la France, me donne la nausée. Pour échapper à cette démission collective et retrouver l'espoir d'un prochain sursaut toujours possible j'ai fait appel à l'homme du recours qui plusieurs fois dans le passé a su redresser un pays à la dérive :
de Gaulle a dit :
" La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités". (juin 1955)
" La justice est tôt bafouée qui ne dispose pas d'un glaive à côté des balances". (1934)
" La presse toujours confinée dans l'aigreur, la critique et la ratiocination [....] formée de gens que leur métier blase au sujet des valeurs humaines, dont les jugements ne portent qu'à condition d'être acérés et qui, souvent, en vue du titre, du tirage, de la sensation, souhaitent d'avoir à écrire des échecs plutôt que des réussites". (Mémoires d'espoir)
" Si vous voulez que des nations s'unissent, ne cherchez pas à les intégrer comme on intègre des marrons dans une purée de marrons". ( C'était de Gaulle)
" La presse française déteste la France". (C'était de Gaulle)
" Les seules réalités internationales, ce sont les nations. La Russie boira le communisme comme le buvard boit l'encre". ( C"était de Gaulle)
" Mais quoi! si doux que soient les rêves, les réalités sont là et, suivant qu'on en tient compte ou non, la politique peut être un art fécond ou bien une vaine utopie". (novembre 1967)
" Il n'y a rien de plus déplorable que la gauche quand il s'agit de la France, en tout cas de la France au-dehors. D'ailleurs, vous n'avez qu'à relire l'Histoire. La gauche n'a pas raté un désastre[....] La droite est tout aussi bête. La droite, c'est routinier, ça ne veut rien changer, ça ne comprend rien. Seulement on l'entend moins. Elle est moins infiltrée dans la presse et dans l'université. Elle est moins bavarde. Elle est plus renfermée; ça se passe dans des cercles plus restreints. Tandis que la gauche, c'est éloquent, ça a des couleurs; ça fait des partis, ça fait des conférences, ça fait des pétitions, ça fait des sommations, ça se prétend du talent. Cest une chose à quoi la droite ne prétend pas. On a un peu honte d'être à droite, tandis qu'on se pavane d'être à gauche". ( C'était de Gaulle)
" L'appel du général de Gaulle qui a recouvert d'un manteau de courage et d'honneur la trahison d'une partie des élites françaises". Jacques CHIRAC
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