"Si les coureurs du Tour de France ne se dopaient pas ils arriveraient à Noël".
COLUCHE
Le journal l'Equipe persiste et signe dans son soi-disant combat contre le dopage. Cette fois c'est le directeur de la rédaction du l'Equipe Magazine, Fabrice Jouhaud, qui à l'occasion de la confession sur-médiatisée du cycliste Lance Armstrong joue les moralisateurs indignés :
" Seule la vérité apaise et guérit. La vérité est un médicament peu coûteux disponible sans ordonnance. Dommage qu'elle figure toujours en tête de liste des produits interdits". ....
Quel culot, quelle hypocrisie ! Rappelons à ce journaliste bien-pensant et opportuniste qu'avec les organisateurs, les entraîneurs, les suiveurs et bien entendu les coureurs, les journalistes, en particulier ceux du journal l'Equipe pour qui le Tour de France était et demeure une manne indispensable à sa survie, ont été les complices consentants du mensonge permanent sur le dopage dans le cyclisme.
Ce n'est pas, monsieur Jouhaud, avec des attaques indignes et répétées contre des individus qui ont longtemps fait la "Une" de votre journal que vous serez crédible et que vous lutterez efficacement contre le fléau du dopage. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, fait preuve de plus de lucidité en déclarant : " Si nous voulons que cette affaire permette de faire progresser la lutte contre le dopage, il faut faire toute la lumière sur ce système et les acteurs qu'il impliquait". Chiche madame la ministre !... "Vaste programme" aurait dit le général de Gaulle.
"Il y a quand même des médicaments qui soignent"
Marisol TOURAINE
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