lundi 23 octobre 2017

LES ÉLITES et LE PEUPLE







     " Le peuple n'est pas populiste. Il a le sentiment d'avoir des élites qui sont médiocres".

                                  Jacques JULLIARD


Réf. : Le Figaro Magazine, "Esprits libres", le 20 octobre 2017



                  Remarquable dialogue entre l'historien Jacques Julliard et le philosophe François-Xavier Bellamy. Quel contraste avec l'interview affligeant d'Emmanuel Macron Président de la République des bobos incultes et inter mondialistes interrogé par trois journalistes plus intéressés par les éventuelles conséquences planétaires de l'expression "f..... le bordel" que par le déficit abyssal de la France et les solutions proposées par notre télévangéliste jupitérien qui fait semblant de s'apitoyer sur " celles et ceux qui tombent dans le chômage"....!! Pauvre langue française .....


                  Quelques idées échangées sur les élites et le peuple :


         JULLIARD :  " Le sentiment et même le ressentiment le plus profond des classes populaires, c'est celui d'être exclues. Les écarts de salaires et de revenus ont toujours existé. Il ne sont pas nouveaux. Ce n'est pas cela qui crée la crise de la culture et de la représentation. Ce qui la crée, c'est le fait que les gens se sentent exclus "chez eux"."...

    ...." Les classes populaires balancent entre extrême droite et extrême gauche tandis  que le centrisme de Macron et des marcheurs continue d'ignorer la fracture qui s'élargit".


          BELLAMY :  " Il y a un ressentiment des classes populaires contre les élites, mais aussi une véritable colère des élites contre le peuple....L'élection d'Emmanuel Macron 
est une revanche de la France qui réussit contre "ceux qui ne font rien", et qui le font sentir en ne votant pas comme il faut. Cette colère de l'élite, on l'entend dans les mots du Président pour les "fainéants", les "cyniques", les "extrémistes", les "envieux", tous ceux qui ne s'adaptent pas au mouvement de la mondialisation."...


              Monsieur le Président, écoutez les Français, tous les Français; pas seulement vos courtisans et vos obligés !


" Les rapports sociaux demeurent empreints de méfiance et d'aigreur (...) chacun ressent ce qui lui manque plutôt qu'il n'apprécie ce qu'il a".

                     Charles de GAULLE




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