vendredi 5 novembre 2010

PITOYABLE !



"L'irresponsabilité aggrave les fautes".
PROUST
Quel spectacle pitoyable que celui donné par le président de la République et son gouvernement depuis quelques semaines à l'approche d'un changement annoncé de l'équipe ministérielle en place à commencer par le premier ministre !... Cette" danse du ventre" des supposés "premiers ministrables" est misérable. La palme revient haut la main à Jean-Louis Borloo qui, depuis quelques jours, se croit obligé de changer de look à chaque passage à la télévision : coiffure poivre et sel impeccable un jour, sans un cheveu blanc le lendemain...., visage de jeune homme au regard vif (!) un jour, buriné et bronzé le lendemain...; ne parlons pas de ses interventions larmoyantes la main sur le coeur pour vanter la nécessité du dialogue social et de la défense de la veuve et de l'orphelin!.... De la part de l'ancien avocat d'affaires sans état d'âme de Bernard Tapie cela suppose une bonne dose de mauvaise foi et de cynisme..... Ce spectacle donné aux français est consternant.
Dominique de Villepin passé maître lui aussi dans la politique spectacle a fait montre un court instant d'un peu de lucidité lorsqu'il a déclaré ce matin devant le "politologue" (!) autoproclamé Jean-Michel Apathie, maitre de cérémonie de cette politique bobo qui mène inexorablement notre pays vers le déclin, "en France l'art de plaire est souvent plus important que la capacité à faire".
La responsabilité de Nicolas Sarkozy est immense dans cette mascarade dont la France se serait bien passée dans une période économique et sociale cruciale pour l'avenir du pays au porte de la banqueroute économique et de l'explosion sociale.
L'homme providentiel capable de rassembler les énergies et les compétences (il ou elle existe naturellement en dehors du microcosme parisien!) est attendu avec impatience mais sans grand espoir par la très grande majorité des français; hélas il ne s'est pas encore fait connaître.....ni à droite, ni à gauche, ni au centre!!
"L'espérance cela n'intéresse pas vraiment les journalistes".
DES HOMMES ET DES DIEUX

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