" Pourquoi les dieux du stade préférèrent-ils Copacabana à Kopaszewski ?".
Etienne de MONTETY
La disparition de Raymond Kopa marque pour beaucoup d'entre nous, les admirateurs de l'équipe de Reims des années 1950 - 1965, la fin d'une époque de rêve du football français, n'en déplaise aux contempteurs du football business qui a à jamais détruit ce rêve de notre jeunesse passée.
On ne peut oublier la finesse, l'intelligence, l'esprit offensif et l'intérêt de l'équipe, tous ces principes et ces goûts qui ont mené la carrière de ce joueur d'exception qu'était Kopa. Des dribbles endiablés, des passes décisives qui enthousiasmaient partenaires, spectateurs et même ses adversaires admiratifs. Une technique remarquable alliée à une intelligence du jeu hors du commun en ont fait l'égal du roi Pelé et du "major galopant" Ferenc Puskàs, et lui ont valu le surnom de "Napoléon du football" !....
Avec ses camarades du Stade de Reims il a fait rêver des millions de français. Qui n'a pas vibré au spectacle donné par Fontaine, Piantoni, Vincent, Glowacki, Colonna, Templin, Penverne, Jonquet, Méano, Sinibaldi, Siatka, Leblond, Zimmy, Bliard, Akesbi, Muller, Wendling,...emmenés par Kopa et dirigés par Albert Batteux !!?....
Merci monsieur Raymond Kopa pour tout ce bonheur que vous nous avez donné !
"Le désespoir est le contraire de la nostalgie. Il y a inscrit dans la nostalgie l'idée d'un retour ou de retrouvailles, ce que ne permet pas le désespoir".
Frédéric ROUVILLOIS
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