vendredi 26 octobre 2018

ZEMMOUR : Destin français






         " La France sait qu'elle a un futur, mais elle ne se voit pas d'avenir".

                           Eric ZEMMOUR


                       Le livre d'Eric Zemmour, "Destin français", n'en déplaise aux pisse-vinaigres, bobos bien-pensants et autres médias du politiquement correct, est un livre remarquable, formidable leçon d'histoire de France, de LA FRANCE, telle que nous la transmettaient scrupuleusement et avec enthousiasme nos professeurs d'avant le noyautage de l'Education Nationale par les progressistes de tout poil.
                       Ivres de rage à l'idée que ce magnifique hymne à la France ait pu être écrit par un immigré juif algérien, nos pitoyables dictateurs de la pensée unique ont décrété l'omerta médiatique sur cet ouvrage. Rien n'y fait messieurs les censeurs: près de 100 000 exemplaires vendus en moins de 2 mois ( à comparer aux 2718 (!!...) exemplaires du  'livre témoignage" du journaliste people Marc-Olivier Fogiel et de son mari.... dans lequel ils se vantent d'avoir eu recours à la GPA à l'étranger pour satisfaire leur "désir d'enfant" (!), et ce malgré un battage médiatique indécent.)

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                                       La lecture de l'introduction du bouquin de Zemmour nous plonge dans une nostalgie joyeuse et amère à la fois, mais nous laisse espérer malgré tout des jours meilleurs.

Quelques extraits :

............" J'avais pourtant su qu'être français, c'était précisément ce sentiment qui vous pousse à prendre parti pour votre patrie d'adoption, même si elle avait combattu vos ancêtres" ....  ...." Etre français, quand on n'est pas un fils des pères selon la chair, mais un fils des pères selon l'esprit, c'est prendre parti pour des pères d'adoption jusques et y compris contre ses pères d'origine. C'est prendre le parti de la raison sur l'instinct, de la culture sur la nature, c'est à dire "nous" même quand le nous qu'on est devenu affronte le nous qu'on fut".. ...

............" Le philosophe Rémi Braque, spécialistes des religions, explique qu'à l'exception du christianisme, qui est selon le mot de Hegel la "religion absolue", toutes les religions sont à la fois des religions et quelque chose d'autre: le judaïsme est à la fois une religion et un peuple, le bouddhisme, une religion et une sagesse; l'islam, une religion et un système juridico-politique".....  

.........."  Un français de rituel juif et de culture catholique. C'est tout le paradoxe et toute la complexité de ce que l'on appelait naguère une "assimilation réussie". Toute la subtile richesse aussi. Comme disait André Suarès : "Un peuple comme la France peut n'aller jamais à l'église : il est chrétien dans ses moelles. Ses erreurs mêmes sont chrétiennes et ses excès quand il veut introduire la politique dans l'ordre du sentiment. Nation très chrétienne: elle a l’Évangile dans le sang"." .....  ....

.........." Je ne crois pas en la résurrection du Christ ni dans le dogme de l'Immaculée Conception, mais je suis convaincu qu'on ne peut être français sans être profondément imprégné du catholicisme, son culte des images, de la pompe, l'ordre instauré par l'Eglise, ce mélange subtil de Morale juive, de Raison grecque, et de la Loi romaine, mais aussi de l'humilité de ses serviteurs, même forcée, de leur sensibilité aux pauvres, ou encore de ce que René Girard nous a enseigné sur la manière dont Jésus, en se sacrifiant, a dévoilé et délégitimé l'ancestrale malédiction du "bouc émissaire". Dans son fameux texte sur "l'enracinement", Simone Weil distingue entre catholicisme et christianisme. Le catholicisme, c'est la Loi (juive) et l'ordre (romain). Le christianisme, c'est le message du Christ, c'est "aimez-vous les uns les autres", c'est "il n'y a plus de Grecs ni de juifs, ni hommes ni femmes". La loi et l'ordre subvertis par l'Amour. Bien que née juive, Simone Weil se sent chrétienne, mais voue aux gémonies le catholicisme. Je suis aux antipodes de notre noble philosophe. Je fais mien le catholicisme, qui bien qu'universel se marie, se mariait, avec le patriotisme français. Catholique au sens où l'entendait Bossuet : " Si l'on est obligé d'aimer tous les hommes, et qu'à vrai dire il n'y ait point d'étranger pour le chrétien, à plus forte raison doit-il aimer ses concitoyens  (...). Tout l'amour qu'on a pour soi-même, pour sa famille, et pour ses amis se réunit dans l'amour qu'on a pour sa patrie, où notre bonheur et celui de nos familles est renfermé."... " En revanche, je mets à distance ce christianisme devenu au cours de ces dernières décennies, dans la lignée de Vatican II, une folle machine à aimer l'Autre, quel qu'il soit et quelles que soient ses intentions. Le message d'amour universel du Christ est déconnecté de la loi divine et de l'enseignement de l'Eglise. Il est paradoxalement instrumentalisé au service d'une  destruction des nations et de la civilisation chrétiennes en Europe".  ......

............" La France n'est pas une race; elle est l'héritière de l'Empire romain; le destin historique de cette nation, comme le disaient Jacques Bainville ou Maurice Barrès, est de poursuivre la tâche de "civilisation" commencée sous les auspices du légionnaire romain au delà du Rhin"....  

............" La France a été le cœur battant de l'Histoire de l'Europe, et donc du monde pendant mille ans : la féodalité, les croisades, la monarchie absolue, les Lumières, la Révolution, la démocratie, la colonisation, le socialisme. En revanche, l'histoire du XX ièm siècle s'est faite autour d'elle, à ses marges; elle n'a rien maîtrisé, seulement subi : communisme, fascisme, nazisme, libéralisme, crise de 1929. La France, de sujet, est devenus un objet. D'actrice, spectatrice. Elle s'est retirée doucement de l'Histoire". ....

............" Ecrire l'Histoire de la France est la seule solution pour comprendre ce qui lui arrive. Cette nation, qui s'est n'est ni une race, ni une ethnie, ni même une géographie, est une construction tout artificielle, toute politique, qui doit tout aux hommes et rien aux éléments. Elle aurait pu ne pas exister, et ses populations et ses terres auraient sans dommage été réparties entre les Empires qui se partageaient l'Europe. Ce qui ne manqua pas d'arriver à plusieurs reprises. Inventée par l'Histoire, la France ne peut vivre que par l'Histoire, ou mourir par l'Histoire"... ....

............" Il ne sert à rien d'adoucir le roman national par le récit national, afin de le rendre plus crédible et plus "scientifique"; on n'apaisera jamais le courroux de nos censeurs.Dans le "roman national", ce qui leur déplaît n'est pas le terme "roman", mais l'adjectif "national". Tout ce qui est national est devenu honteux. Dangereux. C'est la nation qu'ils voulaient désagréger. Ils ont réussi. Avec un récit historiques en miettes, ils ont façonné une nation en miettes. Avec des histoires diversitaires, pour rendre hommage aux différentes mémoires, ils fabriquent une histoire des français et non plus une Histoire de France.... Chacun cuit sa petite histoire sur son petit feu identitaire"....  ..."Il ne faut pas se leurrer. Ce travail n'a laissé que des ruines. On ne pourra pas reconstruire ce qui a été saccagé."...   ...

..........." Tout se passe en vérité comme si la fonction suprême que se sont donnée nombre de nos historiens est d'utiliser l'Histoire pour en finir avec la France. Faire mourir par l'Histoire ce qui est né, a grandi par l'Histoire : la France"....  .....

........." On lui dénie (à la France : NDLR) ses racines chrétiennes, pour mieux implanter sur son sol et dans son âme la greffe islamique. Ce qui se joue aujourd'hui, sue le sol français, c'est la confrontation idéologique de deux systèmes civilisationnels différents et traditionnellement rivaux. C'est la réalisation de la prophétie de Bernanos dans "Les grands cimetières sous la lune" (1938) : " La chrétienté a fait l'Europe. La chrétienté est morte. L'Europe va crever quoi de plus naturel ". On dit à la France que ses ancêtres sont imaginaires pour mieux lui en inventer d'autres'"...  .....

........." Pourtant, dans les ténèbres, marchant à tâtons, les hommes continuent d'avancer. Le XXI ièm siècle sera, est déjà, le théâtre d'affrontements multiples, de destructions, de ruptures, d'effondrements, qui provoqueront des reconstitutions identitaires de nouveaux "nous", de nouvelles formes de sentiment d'appartenance qui reprendront des éléments du passé"...  ...."Nous approchons à grands pas aveugles ce que Drieu la Rochelle annonçait dans son roman "Le Feu follet" : "Il était l'heure des conséquences et de l'irréparable". " ...


           
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                     Ce livre, à contre courant de la pensée unique des "faiseurs d'opinion", est courageux; il  doit absolument être lu par tous les Français amoureux de leur pays et de son "Histoire", c'est à dire des grands récits qui donnaient du sens à la vie et à la souffrance humaine, farouches opposants á la dictature intellectuelle qui conduit à la réécriture d'une histoire détricotée en vue d'une culpabilisation collective.




           " Quand le Français dort, le diable berce la France".

                          BRANTÔME





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