CECI EST UN COUP DE GUEULE !......
Comment ne pas réagir au spectacle navrant de cette tragi-comédie insensée qui se joue devant nous avec une distribution improbable : un accusé,TOTAL, livré à la vindicte éructante de la CGT confortée par un gouvernement français irresponsable et aux abois, donneur de leçons dans un dossier qu'il ne connaît pas, démontrant ainsi aux yeux des français son incompétence et sa veulerie.
Cet épisode politico-social est tout simplement scandaleux et illustre, une fois de plus hélas, le dévoiement en marche de la démocratie française. On reste sans voix devant les numéros de clowns tristes, relayés à l'envi par les médias, du cégétiste Charles Foulard, agitateur professionnel de la raffinerie de Grandpuits, et du ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, la voix de son maître Nicolas, dont l'incompétence abyssale n'a d'égale que la bêtise du porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre qui s'est dit en phase avec la CGT dans cette affaire......
Pour des raisons purement électoralistes fleurant bon le populisme le plus exécrable, doublées d'une méconnaissance avérée du monde industriel et économique, ces deux avatars de la démocratie d'opinion s'acharnent sur une entreprise française exemplaire qui ne fait que son travail d'industriel responsable en adaptant son outil aux réalités et impératifs économiques des années à venir, et ceci, sans licenciement, tous les salariés, sans exception, étant reclassés.
TOTAL, qui, rappelons le, finance "la prime à la cuve" et le "plan jeunes" du gouvernement, ne mérite en aucune façon un tel procès en indignité. Gageons que la majorité des salariés des raffineries françaises vont enfin ouvrir les yeux et mettre en minorité une CGT irresponsable et suicidaire. Enfin monsieur Christophe de Margerie a eu la confirmation, si besoin était..., de l'impérative nécessité de ne pas investir en France. Triste constat mais réalité incontournable pour tout dirigeant responsable du développement et de la réussite de son entreprise, en particulier de ses salariés.....quoique qu'en pensent les casseurs de la CGT et leurs nouveaux amis du gouvernement.
" Etre solidaire, c'est être égoïste ensemble".
André Comte-Sponville
Bonjour
RépondreSupprimerNégociateur le dimanche 21 février à 14h00 chez Total et également le mercredi 24 février toujours au siège du groupe à Coupole mon avis sera beaucoup plus modéré.
Effectivement la CGT a réussi le tour de force d'obtenir tout ce qu'elle souhaitait sans pour autant être jusque boutiste au point de demander le redémarrage de la raffinerie des Flandres.
Le DRH du groupe, M Viaud, sans marge de manœuvre a multiplié les suspensions de séance (6 en tout) pour aller prendre ses ordres au 44 ième étage.
Le contexte, rappelons le, était la menace de pénurie de carburant en pleines vacances de février, le parvis de la Défense était surchargé de véhicule de presse, toutes les TV étaient devant l'entrée, la direction n'avait d'autre choix.
Mais quelle erreur avait'elle commise ? tout simplement de céder à la pression de ces mêmes ministres cités dans l'article lors du CCE du 1er février qui devait celer l'avenir de la raffinerie de Dunkerque.
Rien ne s'est passer le 1er février, les 1500 manifestants devant le siège sont repartis déçus et amers, Total avait sursoit à l'annonce de l'arrêt de l'activité de Flandres à cause de la proximité des élections régionales.
Alors maintenant, je dis bravo à la CGT qui a rendu un fier service au groupe en l'obligeant à s'émanciper des hommes politiques, je lui ,dis aussi bravo pour avoir su s'arrêter lorsqu'il fallait.
Le cours normal des choses peut maintenant reprendre, le "vrai" CCE sur la raffinerie de Dunkerque est lundi 8 mars, le groupe sera cette fois seul face aux élus du personnel sans parasitage, sans pression..
Athinéas : délégué syndical CFE-CGC