dimanche 10 avril 2011

Aimé CESAIRE

Nul ne ment autant qu'un homme indigné NIETZSCHE Nous venons d'assister il y a quelques jours, à l'occasion de l'inauguration au Panthéon d'une plaque commémorative en la mémoire d'Aimé Césaire, à un nouvel exemple de la dictature du politiquement correct et de la bien pensance qui régne sans partage en France depuis plus de trente ans. En réponse à cette parodie d'unité républicaine je rappelle ce que j'écrivais en Avril 2008 à propos d'Aimé Césaire et de son éventuelle entrée au Panthéon (Billet d'humeur du 18 Avril 2008) : " Quoique ait pu apporter Aimé Césaire à la littérature française, l'empressement dont ont fait preuve certains hommes et femmes politiques à demander l'entrée au Panthéon du "chantre de la négritude" est tout à fait excessif et ridicule, pour ne pas dire choquant. Il y a bien sur dans cette demande un parfum de démagogie et de repentance de l'esclavage, mais aussi, hélas, un exemple de plus de la perte d'un certain nombre de valeurs qui faisaient la grandeur de la France et de ses hommes politiques, à commencer par l'amour de son pays, ce que n'a jamais démontré, ni même revendiqué, Aimé Césaire qui aimait à se définir comme "un francais complétement à part". Ainsi a t-il été tout au long de sa vie un féroce partisan de l'autonomie des Antilles qui aurait permis à ces dernières de continuer à profiter des largesses de la France tout en ayant le statut de pays indépendant. Voilà pourquoi la décision de l'entrée d'Aimé Césaire au Panthéon serait un égarement de plus de la part de ceux qui ont la responsabilité du pays". Dois-je ajouter ce que ce poète antillais disait et répétait à ceux qu'il appelait "les blancs" : "Le sauvage vous dit m.... !" . Qui n'a pas vécu aux Antilles ne peut imaginer le fossé qui existe entre la Métropole et ces danseuses de la République qui n'ont que des droits et profitent sans vergogne des largesses d'une France à jamais repentante mais qu'elles méprisent. "Il ne faut jamais privilégier un groupe sur la nation, ni sacrifier l'avenir pour surmonter un embarras du présent. Le salut du pays avant tout ". Charles de GAULLE

2 commentaires:

  1. A l'heure où certains socialistes français veulent présenter Stéphane Hessel pour le prix Nobel de la Paix, certes dévalorisé depuis qu'il a été attribué à Barack H. Obama, l'honneur fait à Aimé Césaire semble bien banal.

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  2. ....Pour autant, tout acte déplacé de "repentitude" se doit d'être signalé pour ce qu'il est !

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