mardi 28 mai 2019

ECOLOGIE PUNITIVE : LA RIPOSTE, ENFIN !





"Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue".

                    Victor HUGO


                            Face à l’incroyable inconséquence des khmers verts, fous furieux de l’écologie punitive et mortifère qui menace notre civilisation, les langues se délient et la riposte s’organise, enfin ! Après un livre paru en mars dernier, "La physique du climat " de Jacques Moranne et Camille Veyres, un nouveau livre vient de paraître sous la plume de Bruno Durieux : " Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement ". A noter que ni l’aristocratie étatique ni le clergé médiatique qui s’arrogent le droit de faire la pluie et le beau temps dans notre beau pays n’ont fait écho à ces deux documents ! .....


                             Ce plaidoyer climatoréaliste est présenté avec brio dans la rubrique « Livres et Idées » du Figaro.


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Réf. : "L’écologie, une chose trop grave pour la confier à des écologistes", Le Figaro (27 mai 2019)


               " Tout le monde en est d’accord : "L’homme ne vit que des ressources de la nature. Que celles-ci viennent à se dégrader, s’épuiser, disparaître, et c’est sa santé, son existence qui sont en jeu." Bruno Durieux prend bien soin de le préciser dans l’avant-propos de son livre : Contre l’écologisme, pour une croissance au service de l’environnement.

                 Ce polytechnicien, qui fut conseiller économique de Raymond Barre à Matignon, plusieurs fois ministre (Santé, Commerce extérieur), maire de Grignan depuis vingt-cinq ans, sait qu’il s’attaque à forte partie : "L’écologisme, un militantisme d’opinion, une doctrine politique qui s’approprie l’écologie." La seule science, dit-il, qui "ait donné son nom à des mouvements ou partis politiques".

                  Il vise d’abord à dénoncer ce détournement des recherches des écologues qu’il défend pleinement, au profit d’une idéologie et d’un combat politique qu’il réprouve. Ainsi la députée Delphine Batho, déclarant en janvier 2018 : "L’écologie est la nouvelle ligne d’affrontement avec le capitalisme." De façon encore plus radicale, "l’écologie profonde", telle que la conçoit le philosophe norvégien Arne Naess, "conteste la vision anthropocentrique de la vie héritée du judéo-christianisme pour lui substituer un bio-centrisme qui pose que toutes les sortes de vie se valent".

                 L’écologisme a émergé au début des années 1970 dans la mouvance de la gauche américaine et des hippies. Suite à l’effondrement du communisme et à l’affaiblissement des social-démocraties dans la décennie 1990, s’ouvre alors un immense espace politique laissé vide qui s’élargit aux « nouvelles droites » et même à certaines personnalités du Rassemblement national.

                 Bruno Durieux décrit son hégémonie culturelle et ses relais parfois surprenants. "On se souvient de l’éclat fulgurant du “notre maison brûle et nous regardons ailleurs" qu’un Jacques Chirac inattendu lance en 2002 au Sommet de la Terre de Johannesburg, rappelle-t-il. Avec dans la foulée, le "principe de précaution" dont il regrette la tyrannie et qui a été inscrit dans le socle de notre Constitution en 2005, cas unique au monde.

                  Le livre s’attache à dénoncer les prophéties apocalyptiques qui depuis un demi-siècle ont toutes été démenties par les faits. Le célébrissime Club de Rome, regroupant des dirigeants européens de la politique et des affaires, associés aux économistes américains du MIT, publia son rapport à 12 millions d’exemplaires annonçant l’épuisement des matières premières. Or il n’a cessé d’être contredit par la découverte de nouvelles réserves.

                  En 1968, La Bombe P, 7 milliards d’hommes en l’an 2000, du biologiste californien Paul Ehrlich, pronostiquait des famines qui n’ont jamais eu lieu. « Le progrès scientifique et technique a sèchement démenti le malthusianisme écologiste. L’Inde est passée de 500 millions à 1,3 milliard d’habitants, son économie a décuplé, sa production de blé a quintuplé », note Durieux. "Le monde va de mieux en mieux", écrit-il, s’appuyant sur une pléiade de statisticiens (Rosling), économistes (le Nobel Deaton), philosophes (Serres) qui se sont tous employés à dénoncer le lamento du "C’était mieux avant !". Il reconnaît que "le réchauffement (climatique) est un fait établi", mais c’est pour mieux opposer "le déni selon Trump et l’obsession du CO2 selon le GIEC". Sa conclusion est roborative et sereine :

Seule la croissance économique, condition du développement des nouvelles technologies, permettra de s’adapter au réchauffement et si possible de le maîtriser. "



  

LE MOT DE L’EDITEUR :
        
                   "Si l’écologie est une science rigoureuse, l’écologisme est son contraire. C’est une idéologie de combat dressée contre l’économie de marché. Elle émerge au cours des années 1970, dans la mouvance de la gauche américaine. Les "nouvelles droites" s’y retrouvent également. Les milieux populaires la rejettent. Son hégémonie médiatique est écrasante. Pourtant, aucune de ses prophéties catastrophistes ne s’est concrétisée. Au lieu des désastres annoncés et ressassés : famines, épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité, pénurie d’eau, etc., l’humanité enregistre des progrès spectaculaires (même s’il reste encore beaucoup à faire).

                  Malgré les cinglants démentis que les faits leur opposent
, les écologistes poursuivent inlassablement leur pastorale de la peur et multiplient les victoires politiques. Ces trophées sont, en dépit des apparences, autant de périls pour la planète.

                  Hyper-malthusianisme contemporain,
l’écologisme ne voit d’autre solution pour "sauver" la planète que d’imposer la"décroissance productive" et "la frugalité heureuse". Il récuse la croissance économique quand tout démontre qu’elle est la seule voie de salut. Les immenses réserves d’intelligence qui permettraient l’épanouissement de dix milliards d’individus risquent d’être pétrifiées. Est-ce vraiment le retour à l’Âge d’or qui nous est promis ?".

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                    Puissent ces voix qui s’élèvent pour dénoncer la véritable tyrannie écologique qui met en péril la vie quotidienne de nos concitoyens et l’avenir de nos enfants, être entendues et permettre un dialogue apaisé et constructif entre gens raisonnables et compétents dont le seul objectif est de conserver ce fragile équilibre entre le progrès profitable à tous et la protection de notre bonne vieille Terre ….

" La conviction est la volonté humaine arrivée à sa plus grande puissance ".

             Honoré de BALZAC 





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