"Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est
venue".
Victor HUGO
Face à l’incroyable
inconséquence des khmers verts, fous furieux de l’écologie punitive et mortifère
qui menace notre civilisation, les langues se délient et la riposte s’organise,
enfin ! Après un livre paru en mars dernier, "La physique du climat " de Jacques Moranne et Camille Veyres, un nouveau
livre vient de paraître sous la plume de Bruno
Durieux : " Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement ".
A noter que ni l’aristocratie étatique ni le clergé médiatique qui s’arrogent
le droit de faire la pluie et le beau temps dans notre beau pays n’ont fait
écho à ces deux documents ! .....
Ce plaidoyer climatoréaliste est présenté avec brio
dans la rubrique « Livres et Idées »
du Figaro.
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Réf. : "L’écologie, une chose trop grave pour
la confier à des écologistes", Le Figaro (27 mai 2019)
" Tout
le monde en est d’accord : "L’homme ne vit que des ressources de la nature.
Que celles-ci viennent à se dégrader, s’épuiser, disparaître, et c’est sa
santé, son existence qui sont en jeu." Bruno Durieux prend bien soin de le
préciser dans l’avant-propos de son livre : Contre l’écologisme, pour une croissance au
service de l’environnement.
Ce polytechnicien, qui fut conseiller économique de Raymond Barre à
Matignon, plusieurs fois ministre (Santé, Commerce extérieur), maire de Grignan
depuis vingt-cinq ans, sait qu’il s’attaque à forte partie : "L’écologisme, un militantisme d’opinion, une doctrine
politique qui s’approprie l’écologie." La seule science, dit-il, qui "ait donné son nom à des mouvements ou partis
politiques".
Il vise d’abord à dénoncer ce détournement des recherches des écologues
qu’il défend pleinement, au profit d’une idéologie et d’un combat politique
qu’il réprouve. Ainsi la députée Delphine Batho, déclarant en janvier 2018
: "L’écologie est la nouvelle ligne d’affrontement avec le capitalisme." De
façon encore plus radicale, "l’écologie profonde", telle que la conçoit le
philosophe norvégien Arne Naess, "conteste la vision anthropocentrique de la
vie héritée du judéo-christianisme pour lui substituer un bio-centrisme qui pose
que toutes les sortes de vie se valent".
L’écologisme a émergé au début des années 1970 dans la mouvance de la
gauche américaine et des hippies. Suite à l’effondrement du communisme et à
l’affaiblissement des social-démocraties dans la décennie 1990, s’ouvre alors
un immense espace politique laissé vide qui s’élargit aux « nouvelles droites »
et même à certaines personnalités du Rassemblement national.
Bruno Durieux décrit son
hégémonie culturelle et ses relais parfois surprenants. "On se souvient de
l’éclat fulgurant du “notre maison brûle et nous regardons ailleurs" qu’un
Jacques Chirac inattendu lance en 2002 au Sommet de la Terre de Johannesburg,
rappelle-t-il. Avec dans la foulée, le "principe de précaution" dont il regrette la
tyrannie et qui a été inscrit dans le socle de notre Constitution en 2005, cas
unique au monde.
Le livre s’attache à dénoncer les prophéties apocalyptiques qui depuis un
demi-siècle ont toutes été démenties par les faits. Le célébrissime Club de Rome, regroupant des
dirigeants européens de la politique et des affaires, associés aux économistes
américains du MIT, publia son rapport à 12 millions d’exemplaires
annonçant l’épuisement des matières premières. Or il n’a cessé d’être contredit
par la découverte de nouvelles réserves.
En 1968, La Bombe P, 7 milliards d’hommes en l’an 2000, du
biologiste californien Paul Ehrlich, pronostiquait des famines qui n’ont jamais eu lieu.
« Le progrès scientifique et technique a sèchement démenti le malthusianisme
écologiste. L’Inde est passée de 500 millions à 1,3 milliard
d’habitants, son économie a décuplé, sa production de blé a quintuplé », note
Durieux. "Le monde va de mieux en mieux", écrit-il, s’appuyant sur une pléiade
de statisticiens (Rosling), économistes (le Nobel Deaton), philosophes (Serres)
qui se sont tous employés à dénoncer le lamento du "C’était mieux avant !". Il
reconnaît que "le réchauffement (climatique) est un fait établi", mais c’est
pour mieux opposer "le déni selon Trump et l’obsession du CO2 selon le GIEC". Sa conclusion est
roborative et sereine :
" Seule la
croissance économique, condition du développement des nouvelles technologies,
permettra de s’adapter au réchauffement et si possible de le maîtriser. "
LE MOT DE L’EDITEUR :
"Si l’écologie est une
science rigoureuse, l’écologisme est son contraire. C’est une
idéologie de combat dressée contre l’économie de
marché. Elle émerge au cours des années 1970, dans la mouvance
de la gauche américaine. Les "nouvelles droites" s’y retrouvent également.
Les milieux populaires la rejettent. Son hégémonie médiatique est écrasante.
Pourtant, aucune de ses prophéties catastrophistes ne s’est concrétisée.
Au lieu des désastres annoncés et ressassés : famines, épuisement des
ressources naturelles, disparition de la biodiversité, pénurie d’eau, etc.,
l’humanité enregistre des progrès spectaculaires (même s’il reste encore
beaucoup à faire).
Malgré les cinglants démentis que les faits leur opposent, les écologistes poursuivent inlassablement leur pastorale de la peur et multiplient les victoires politiques. Ces trophées sont, en dépit des apparences, autant de périls pour la planète.
Hyper-malthusianisme contemporain, l’écologisme ne voit d’autre solution pour "sauver" la planète que d’imposer la"décroissance productive" et "la frugalité heureuse". Il récuse la croissance économique quand tout démontre qu’elle est la seule voie de salut. Les immenses réserves d’intelligence qui permettraient l’épanouissement de dix milliards d’individus risquent d’être pétrifiées. Est-ce vraiment le retour à l’Âge d’or qui nous est promis ?".
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Puissent ces voix qui s’élèvent pour dénoncer la
véritable tyrannie écologique qui met en péril la vie quotidienne de nos
concitoyens et l’avenir de nos enfants, être entendues et permettre un dialogue
apaisé et constructif entre gens raisonnables et compétents dont le seul objectif
est de conserver ce fragile équilibre entre le progrès profitable à tous et la protection de notre bonne vieille Terre ….
" La conviction est la volonté
humaine arrivée à sa plus grande puissance ".
Honoré
de BALZAC
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