mercredi 25 mars 2009

LES RICHES


Il ne fait pas bon actuellement être riche ou supposé tel dans notre beau pays de France. " Aisé" passe encore depuis que ce statut a eu la bénédiction de la nouvelle Mère Térésa de la politique française, Ségolène Royal, et de son compagnon d'avant la campagne présidentielle, François Hollande, mais être "riche" constitue pour nos concitoyens, bien conseillés en cela par un gouvernement soi-disant de droite et des syndicats qui ne savent plus trop ce qu'ils représentent, une position "sociétale" insupportable qui doit être attaquée par tous les moyens: menace de régulation des salaires des patrons (riches par définition...)et d'un taux d'imposition de 90% (pourquoi pas 100%...), suppression du bouclier fiscal ( les deux tiers des contribuables concernés ont pourtant des revenus imposables dans la seule première tranche d'imposition...), le tout accompagné de leçons de morale ( mais oui...) du président de la République et des membres du gouvernement dans les médias complaisants. Rien ne leur est épargné...

Notre pays a perdu la tête, à commencer par ceux qui nous gouvernent complétement dépassés par la crise économique et ses conséquences sociales pourtant prévisibles, que la plupart de nos voisins européens appréhendent avec rigueur, pragmatisme et bon sens, rejetant toute démagogie et promesses non tenues.

1 commentaire:

  1. Je ne pense pas que le problème se pose aujourd'hui en France en termes de "détestation des riches".

    Qui donc trouve à redire aux revenus faramineux d'un Zidane ou d'un Johnny Halliday (sinon les riches) ?

    A vrai dire personne. Et pourquoi ?

    Peut-être parce ce que chacun pense qu'un jour son fils sera un footballeur exceptionnel ou que sa fille gagnera la Star'Ac.

    C'est pourquoi j'aurais plutôt tendance à croire qu'il s'agit d'un problème d'ascenseur social.

    Le paradoxe de la société "socialiste" qui est la nôtre, c'est que, par une idéologie d'assistanat et d'égalitarisme, nous avons complètement rigidifié les structures sociales.

    Permettre à 80% d'une classe d'âge d'obtenir le bac, sous couvert d'égalitarisme, a conduit à une médiocrité d'enseignement qui pénalise les moins favorisés. Le mérite étant devenu inopportun, s'élever dans la société autrement que par l'argent et les relations devient quasiment mission impossible.

    Posséder (autrement que par le sport ou la chanson) est donc le privilège d'une caste perçue comme inaccessible, ce qui développe des sentiments mêlés de haine et d'envie.

    Une société plus ouverte, encourageant le mérite et permettant à chacun de se développer selon ses propres capacités, entretiendrait sans doute un rapport plus apaisé avec ses "riches".

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