lundi 30 mars 2009

LE DEVELOPPEMENT DURABLE





Il n'est pas un jour, une heure, une minute, sans que les mots "durable" ou "développement durable" ne soient prononcés, écrits, lus ou entendus. C'est actuellement l'expression politiquement correcte obligatoire dans les médias, les conversations entre "intellectuels" ou au Café du Commerce branché et des promoteurs de la pensée unique. Quant à nos politiques, il n'y a pas une de leurs interventions qui ne cite pas plusieurs fois ces mots magiques et "tendances" que sont ''durable " et "développement durable".... Tout ce petit monde serait bien ennuyé s'il fallait expliquer ce qui se cache dernières ces mots.... Mais il faut se rendre à l'évidence depuis la grand messe du "Grenelle de l'Environnement", une des plus belles supercheries à mettre à l'actif de notre ministre d'Etat (!), le nouvel inspecteur Colombo de l'environnement, l'inénarrable Jean Louis Berloo,ancien avocat de Bernard Tapie, ancien président du club de football de Valenciennes et maire de cette même ville, on ne peut plus ignorer le concept de développement durable, point de départ obligé, ou figure imposée, pour soi-disant sauver la planète d'un hypothétique réchauffement.


Il est difficile de trouver une définition qui englobe tous les aspects du développement durable. Une première définition simple pourrait être : concilier respect de l'environnement, équité sociale et rentabilité économique. Cette définition est utilisée par de grands groupes industriels qui n'ont pas attendu les cris d'orfraie des écologistes et des tiers mondialistes pour se préoccuper de cette question. Il est important de préciser que sous le vocable "respect de l'environnement" il faut non seulement considérer l'environnement naturel '(eau, air, sol) mais aussi et avec au moins autant d'attention l'environnement humain : habitants des villes et des villages concernés par les activités industrielles, auprès desquels il faut se faire accepter et qui doivent profiter des retombées économiques et sociales de cette même activité ( emploi, cadre de vie, taxe professionnelle, tant qu'elle existe..., ) avec en retour une certaine paix sociale ou pour le moins une acceptation réciproque !



On remarquera que la notion de rentabilité économique est une des composantes du développement durable contrairement à ceux que certains ayatollahs de l'écologie et du retour à l'âge de pierre essaient de faire croîre aux plus naifs d'entre nous. Comment en effet répondre à tous les défis qu'exige un développement durable bien compris et réellement mis en oeuvre autrement que dans des lois ou des décrets inapplicables sans le moteur de l'argent et donc sans rentabilité? Une entreprise, par exemple, doit être sure et performante et donc générer du profit pour durer pour être ainsi capable de mettre en oeuvre son programme de développement durable pour le plus grand bien de tous : salariés, actionnaires, "parties prenantes", riverains et localités avoisinantes en particulier, mais aussi tous les citoyens en général.
"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière".
( Edmond Rostand)

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