Je recommande la lecture d'un article paru dans Les Echos du 26 Mars dernier : "Oui, il faut des stock-options" écrit par Bertrand Jacquillat, professeur à Sciences po Paris.
Article disponible sur : lesechos.fr
Je suggère à tous ceux qui participent, portent une oreille complaisante ou approuvent l'actuelle hystérie anti-patron alimentée par le gouvernement et mise en musique par les médias, de lire au début de cet article les extraits d'un discours de Jean Jaurès que l'on ne pouvait taxer d'être un inconditionnel du" grand capital"!
" Il n'y a de classe dirigeante que courageuse.(...) Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas faire. (...) Ce n'est pas avec les sentiments de colère et de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude à la justice."
La Dépêche de Toulouse Jean Jaurès 28 Mai 1890
Puisque nous sommes dans les citations d'hommes célèbres je ne peux m'empêcher de rappeler les extraits du discours prononcé par Abraham Lincolm devant le Congrès américain en 1860 :
"Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort. Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.Vous ne pouvez pas encourager la fraternité en encourageant la lutte des classes.Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.(..) Vous ne pouvez pas aider les hommes en faisant à leur place ce qu'ils devraient faire eux-même".
Voilà des paroles que pourraient méditer un certain nombre d'hommes publiques, de politiques, "d'intellectuels" et tous ceux qui , il y a pas si longtemps, ont vu dans l'élection d'Obama le renouveau du siècle des lumières... et participent en France , au nom de la démocratie d'opinion, par ignorance ou démagogie,au lynchage médiatique des patrons, des "riches", des "nantis"..... mais à qui je me permets de rappeler que le nouveau président des Etats-Unis qu'ils ont tant appelé de leurs voeux se veut être un disciple de Lincoln.
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Même si l'hystérie anti-patron à laquelle nous assistons en ce moment a quelque chose de choquant, il faut bien reconnaître que depuis quelques années, des patrons qui étaient loin d'être entrepenants et courageux comme l'évoquait Jaurès ont profité sans vergogne d'un système dévoyé.
RépondreSupprimerL'air du temps est au manichéisme et à la démagogie. Ne tombons pas dans ce
travers en réhabilitant globalement ceux que d'autres condamnent outrancièrement.